lundi 3 janvier 2011

Alzeimer

Ô mon frère
je regarde tes yeux
qui me fixent
et ne me voient pas
tu erres dans ce pays sans nom
peuplé d'êtres sans passé
et jusqu'aux limites de ta fatigue
tu poursuis une route devenue labyrinthe
qui sans cesse te ramène à ton point de départ
Et quand je scrute chaque ride de ton visage
à l'affût d'un signe de ton âme
je perçois quelquefois un léger sourire - ah !
tu ne souffres plus ... tu es donc tranquille
quel bonheur ! Et lorsque tu t'éloignes...
A bientôt mon frère ...
tu ne te retournes pas.

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