samedi 19 février 2011

A Venise


Sur le masque d'or et d'argent
étincellent les pierreries ;
ni diamant, ni saphir, ni rubis
ce ne sont que paillettes
fausses perles, verroterie ;
nul besoin d'authenticité
pour l'insouciance
la légèreté
et la frivolité d'un carnaval ...

Pour un instant
être l'autre
celui du versant qu'on abandonne
qu'on oublie
braver l'interdit
que l'on s'impose
oublier sagesse et raison
ah ! que le tourbillon d'une seule nuit
marque d'un sceau brûlant
une page de sa vie
 restée blanche ...




2 commentaires:

  1. Bonjour
    Oui, mettre un masque de carnaval juste pour une nuit, se glisser dans la peau d'un autre, c'est un rêve aussi qu'il m'est agréable de faire.

    Bravo

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  2. Bonsoir Moun. Venise nous semble parfois la ville de tous les possibles...

    Amitiés

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