dimanche 22 avril 2012

GENOCIDE DES ARMENIENS - Notre "24 avril" - Michalis Charalambadis (traduction Nikos Lygeros)


Le 19 Mai en tant que jour de mémoire de tous les peuples contre le racisme.

Michalis Charalambidis
(traduit du grec par Nikos lygeros)

Chers amis,

Votre invitation me donne encore une fois l’occasion d’exprimer mes sentiments les plus chaleureux et mon admiration envers le peuple arménien combatif et digne et ses dirigeants spirituels. Cela constitue la plus profonde conviction, que s’il n’existait pas des Arméniens écrivains et intellectuels, alors dans le monde, aurait dominé la version kémaliste et raciste de l’histoire de notre région. En cela, les dirigeants grecs analogues se sont révélés petits et complexés. Je suis heureux que nous ayons en Grèce, en particulier à Niceée, à Kokkinia, un représentant de ces écrivains, Peter Balakian.

Le 19 mai c’est notre 24 avril, notre jour de Mémoire, le jour de la victoire de Dighénis sur Charon. Telle est la raison de mon absence physique à votre manifestation. En raison, de mes contraintes dans des manifestations parallèles des Pontiques.

Je considère, cependant, que c’est le moment de vous faire ma proposition que j’ai mentionnée pour la première fois au colloque international à Berlin en Avril 2002.

J’ai toujours soutenu, que le génocide des Arméniens, le combat des Arméniens pour leur dignité a mis en place le génocide des Pontiques. Le génocide des Pontiques a aidé le génocide des Ioniens, de Smyrne. Le réveil des Assyriens ouvre leur retour dans l’histoire. Le peuple kurde, avec le combat et la vision autocritique de l’histoire, dans son drame contemporain, décrit son propre sphère. Tous les peuples ont un Jour de Mémoire de leur Génocide.

Je crois, cependant, que le moment est venu de passer du niveau national un cercle collectif supranational et périphérique, tous les peuples l’ensemble de l’Olympe à l’Ararat.

Cela constitue un devoir envers nos morts, envers les vivants, envers l’humanité, de présenter à l’histoire, Kémal sous sa véritable identité. En tant que massacreur des peuples, fondateur de l’idéologie de la mort, du génocide et du racisme dans la région.

Une grande avancée collective pour remplir ce devoir humain, c’est l’institution du 19 mai comme Jour de Mémoire Nationale à l’encontre du racisme de tous les peuples, des mouvements politiques et des assemblées des pays libres.

Le 19 mai 1919 - jour d’arrivée de Kémal à Samsoun – c’est le début d’un nouveau cycle du génocide contre tous les peuples et non seulement des Pontiques. C’est, avant tout, le commencement de la fondation théorique, civile et raciste, du système kémaliste qui bafoue depuis des décennies, les peuples, les hommes, les lieux et les civilisations.

Comme les peuples européens, mais aussi les Juifs et les Tziganes, ont connu la violence raciste sous la forme du nazisme, nos peuples ont connu et connaissent la violence raciste sous la forme du kémalisme. Les pays européens ont désigné leur Jour de Mémoire commun contre le racisme avec commencement la violence nazie. Nous devons désigner notre Jour de Mémoire avec pour commencement la violence kémaliste.

Kémal était l’Hitler de nos peuples, le précurseur d’Hitler. Les peuples européens mais aussi le peuple juif, comme le peuple d’Israël, doivent dire qu’Hitler était notre Kémal.

Voilà, je crois, le chemin de l’histoire. Le chemin d’un nouvel humanisme et pacifisme. La victoire de l’idéologie de la vie sur celle de la mort.

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