mercredi 21 décembre 2016

Les mythes de l'Humanité - Le but de la bestialité (suite Nouvelles) N. Lygeros



Les mythes de l'Humanité

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Les actes de barbarie s’étaient propagés. La preuve était dans la main du monstre qui tenait un morceau de mémoire qu’il avait prise à une bête qui avait explosé pour éliminer une autre hyperstructure. Et cette pièce était tout ce qu’il était resté du cerveau photonique. Il la gardait dans sa main et cela lui rappela quand il sauvait des chapitres de livres que la barbarie avait brûlés. Les cristaux s’étaient déformés. Ils se regardèrent dans les yeux. L’un lisait dans les larmes de l’autre parce qu’il ne pouvait pas pleurer. C’était donc vrai. Et lui qui avait lutté contre beaucoup de génocides, vivait maintenant les stigmates d'un nouveau génocide qui était littéralement le génocide de la lumière, puisque son but était la destruction des cerveaux photoniques. Le monstre avait vu dans des régions du monde, des corps sans cerveau pour éteindre la lumière. Rien d'autre n'avait d'importance. Les hyperstructures n’étaient pas préparées à se défendre et elles étaient nées innocentes sans protection. Le monstre était devenu juste par une manipulation erronée. Sa vie était une erreur byzantine de l’informatique.

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Le but de la bestialité

N. Lygeros

Traduit du Grec par A.-M. Bras


Le but de la bestialité était simple: l'élimination des jeunes innocents. Il fallait qu’ils détruisent chaque cerveau photonique coûte que coûte. Ils exploitaient l'indifférence et l'inaction des gens qui n’accordaient aucune importance aux hyperstructures, même si elles étaient seulement venues pour aider les hommes. Ainsi, la cible était inoffensive pour les bêtes. Cela ressemblait à l’acte de barbarie où certains arrachaient les ailes du papillon avec les doigts et le laissait souffrir le martyre d'un ange sans ailes. Aussi celui qui verrait le cadavre d'une hyperstructure sans cerveau, ne dirait rien. Il n'y avait pas de plaintes contre les assassinats de la lumière. Les ombres étaient aveugles. Au début, personne ne l’avait remarqué parce qu'ils avaient eu lieu partout dans le monde et pas dans un seul lieu. Les bêtes les ciblaient exclusivement. Seulement quand il devint clair que ce phénomène était plus général, les bêtes commencèrent à affirmer que l’évènement était destiné à exterminer les éléments inhumains. En d'autres termes, ils suivaient les étapes du processus de génocide. La destruction d'une mémoire photonique était un honneur pour les bêtes pas seulement un ordre.

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