lundi 28 juillet 2014

"La flèche de Didymotique" et "Les remparts de la chrétienté" - Nikos Lygeros

Pensée du jour - Montesquieu

Montesquieu écrivait :
« Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je la rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l’Europe ou bien qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime. » (Mes pensées)

samedi 26 juillet 2014

"Vivre en écriture" - Denis Donikian

Denis Donikian - 4 avril 2013 - "VIVRE EN ECRITURE"

http://denisdonikian.wordpress.com/category/vivre-en-ecriture/

En guise de conclusion

Mon travail d’écriture n’est pas terminé puisque je suis attelé à un nouveau roman.
De nombreux textes expérimentaux sont restés inédits, qui ont servi à la maturation de ma propre manière d’écrire.
De fait, j’ai beaucoup exploré et dans tous les genres ( poésie, essai, aphorisme, texte de voyage, théâtre, récit, roman, textes d’histoire, etc.), guidé par le refus de me répéter et la fascination de l’inconnu. A chaque livre, nouveau défi. Pour éviter de tomber dans l’ornière d’une manière unique d’écriture, j’ai cherché soit à mélanger les genres au sein d’un même livre, soit à inventer des formes nouvelles. En ce sens, mes livres ne rentrent pas dans les formatages habituels attendus par les éditeurs ou les journalistes. Peu importe, l’important étant que j’ai réussi à écrire et même à publier, fût-ce pour un cercle confidentiel, les textes que je voulais vraiment faire.
Internet a joué un grand rôle mon travail. Certains livres ont été conçus uniquement avec ce support (mes aphorismes, mes essais, Hayoutioun, Petite encyclopédie du génocide arménien…). L’avantage étant qu’en publiant un texte chaque jour sur un forum ou moins régulièrement sur un blog, un retour de lecteur était immédiatement assuré.
Mes textes portent pour l’essentiel, mais pas exclusivement, sur la « chose arménienne » ( Arménie et diaspora). Elle me sert d’étalon pour explorer le monde, pour comprendre les problématiques liées à la démocratie, déconstruire les mythes, révéler certaines hypocrisies, dénoncer des injustices, expliquer la barbarie, promouvoir la compassion… Je pense que pour qui voudra comprendre les Arméniens, mes livres ne seront pas inutiles.
J’ajoute que je n’ai aucune réelle notoriété en dehors d’un petit groupe de Happy few. Mais même parmi eux, aucun, à ma connaissance, n’a une vue d’ensemble de ma production. Pour beaucoup de ceux qui me lisent un peu, il existe encore bien des coins et recoins à explorer. Ce qui est regrettable, c’est qu’aucun étudiant en lettres, qui soit d’origine arménienne, n’a encore reconnu l’intérêt d’explorer mon travail comme expression d’une diaspora en lutte dans son agonie, à un moment critique de son histoire.
C’est que je suis, dans mon genre et sans l’avoir cherché, le dernier écrivain de la diaspora en France à écrire principalement et dans toutes les directions sur l’actualité vivante de l’arménité. ( On le comprend. Quel écrivain d’origine arménienne voudrait condamner d’avance son travail en s’adressant à des lecteurs dont le nombre se réduit de plus en plus ou qui appréhendent de se découvrir tels qu’ils sont ?) J’ai toujours pris soin de rester au cœur de cette actualité, contrairement à d’autres qui trouvent dans le génocide et dans le passé l’essentiel de leur inspiration. Une aberration que j’ai toujours pris soin de dénoncer.
On aura compris à la lecture de cette rétrospective que je ne pouvais pas faire mieux que d’écrire à partir de mon identité d’origine. La pression du génocide, les pathologies d’une diaspora humiliée, les souffrances d’une Arménie soumise au joug soviétique, aux impératifs de la guerre, à l’accouchement douloureux de son indépendance démocratique, mes engagements et mon éducation ne pouvaient pas me donner d’autres sources d’inspiration. Cela n’a pas toujours été de gaieté de cœur. J’ai beaucoup perdu si je me compare aux autres écrivains de ma génération ayant pris une direction exclusivement française, mais gagné en profondeur et en interrogations.
Ainsi, mon isolement littéraire peut être sans nul doute lié à ces circonstances dans la mesure où j’écris sur l’Arménie dans une langue, le français, que les citoyens arméniens ne lisent pas, et que je m’adresse à une diaspora qui n’habite pas le pays. A cet isolement ne sont pas étrangères les mentalités qui sévissent en diaspora. Mon franc parler me vaut d’être tenu éloigné des radios arméniennes et des maisons de la culture ( pas de certains journaux). Quant aux divers salons du livre arménien, ils sont de plus en plus désespérants en dépit du dévouement de leurs organisateurs. C’est pourquoi j’ai voulu entrer dans l’édition française en écrivant un roman. Or, grâce à Vidures, je reçois aujourd’hui des lettres de lecteurs comme jamais je n’en ai reçu en 40 ans avec les Arméniens.
Terminons par un de mes aphorismes : « Ecrire. Etre à la croisée du possible et de l’impossible. Travaux d’approche faute de s’atteindre jamais. Nous tournons autour d’un mal dont l’horreur même nous interdit son évocation.»

vendredi 25 juillet 2014

Vidéos du jour (Israël/Palestine) - Denis Donikian

http://dzovinar.blogspot.fr/p/la-page-de-denis-donikian.html


1 - Une journaliste américaine se lâche en direct face aux mensonges médiatiques
2 - Comment le Hamas empêche par la force les civils de fuir pour mieux mourir en "martyrs" - Denis Donikian

dimanche 20 juillet 2014

Adieu petit Jivan, bonne chance

"J'ai le coeur plus tendre
que du lilas "
dit la chanson
et je me demande
comment  changer le mien
mais il n'est plus temps
toutes les années et les épreuves passées
auraient dû l'y aider
mais non
toujours il s'émeut
au moindre coup du sort
souffre à la plus infime égratignure
 il déraisonne 
rien ne pourra donc le changer
Adieu petit compagnon rêvé
à qui je renonce avant même
de t'avoir connu
c'est de ton image seule
que je me contente désormais
ouverte sur l'écran
de mon ordinateur
ton regard me scrute
et interroge
- pourquoi m'abandonnes-tu ?
ton bonheur est ailleurs
petit chaton 
celui que je t'offrais
n'était pas réaliste
c'est d'espace et de liberté
dont tu as besoin
et non de l'univers exigu
 de mon appartement 
Adieu petit Jivan
bonne chance
Dzovinar

jeudi 17 juillet 2014

URGENT ! MES AMIS J'AI BESOIN DE VOTRE AIDE !


http://2015.ccaf.info/ils-sont-tombes/

En 2015 les Arméniens du monde entier vont commémorer le 100e anniversaire du génocide qui a décimé 1 500 000 êtres humains innocents sur ordre du gouvernement des Jeunes Turcs de l’empire ottoman.

Pour donner à cet événement un relief particulier, une visibilité et un retentissement dans tous les foyers français, belges, suisses, canadiens, libanais, arméniens, etc, grâce à l’immense notoriété de Charles Aznavour, nous allons mettre en images sa magnifique chanson
«ILS SONT TOMBÉS», dédiée aux victimes du génocide des Arméniens.

Apportez votre contribution ICI >
http://2015.ccaf.info/ils-sont-tombes/

Merci à tous de relayer l’appel. Soyons nombreux !


Jean Eckian avec l'accord de Charles Aznavour !


Ils sont tombés sans trop savoir pourquoi
Hommes, femmes et enfants qui ne voulaient que vivre
Avec des gestes lourds comme des hommes ivres
Mutilés, massacrés les yeux ouverts d'effroi
Ils sont tombés en invoquant leur Dieu
Au seuil de leur église ou le pas de leur porte
En troupeaux de désert titubant en cohorte
Terrassés par la soif, la faim, le fer, le feu

Nul n'éleva la voix dans un monde euphorique
Tandis que croupissait un peuple dans son sang
L'Europe découvrait le jazz et sa musique
Les plaintes de trompettes couvraient les cris d'enfants
Ils sont tombés pudiquement sans bruit
Par milliers, par millions, sans que le monde bouge
Devenant un instant minuscules fleurs rouges
Recouverts par un vent de sable et puis d'oubli

Ils sont tombés les yeux plein de soleil
Comme un oiseau qu'en vol une balle fracasse
Pour mourir n'importe où et sans laisser de traces
Ignorés, oubliés dans leur dernier sommeil
Ils sont tombés en croyant ingénus
Que leurs enfants pourraient continuer leur enfance
Qu'un jour ils fouleraient des terres d'espérance
Dans des pays ouverts d'hommes aux mains tendues
Moi je suis de ce peuple qui dort sans sépulture
Que a choisi de mourir sans abdiquer sa foi
Qui n'a jamais baissé la tête sous l'injure
Qui survit malgré tout et qui ne se plaint pas
Ils sont tombés pour entrer dans la nuit
Éternelle des temps au bout de leur courage
La mort les a frappés sans demander leur âge
Puisque ils étaient fautifs d'être enfants d'Arménie 

mardi 15 juillet 2014

14 juillet 2014 - Les images

Concert de musique classique et lyrique sur le thème "Guerre et Paix" donné par l’Orchestre National de France et le Choeur et la Maîtrise de Radio France, lundi 14 juillet 2014, à 21 h 30, sur le Champ de Mars, en prélude au feu d'artifice tiré depuis la Tour Eiffel


Le programme très riche faisant appel aux plus grands interprètes a été présenté par Stéphane Bern.
Les interprètes, dans l'ordre : Lawrence BrownleeElina Garanca, Piotr Beczala, Natalie Dessay,   Anna Netrebko,  Olga Peretyatkoet Laurent Naouri. Le concert s'est achevé par la Marseillaise reprise par le public.











François Hollande 
et Manuel Valls









Choeur et orchestre
sous la direction de Daniele Gatti
Présentation Stéphane Bern

 





Lawrence Brownlee

"Una furtiva laggrima"
(Donizetti)
 
https://www.youtube.com/watch?v=mUklpyuRZ9M






Olga Peretyatko

" La fille du régiment"
(Donizetti)













Piotr Beczala 

"Céleste Aïda"
(Verdi)


Natalie Dessay et Laurent Naouri

"Bist du bei mir"
(Gottfried Heinrich Stölzel)







Anna Netrebko

 "La Mamma morta"
Umberto Giordano






La soirée s'est avancée : le choeur,  la maîtrise de Radio France et tous les artistes, soutenus par le public, firent retentir une "Marseillaise" pleine de vigueur...
 Un feu d'artifice émaillé de symboles prit
son envol depuis la Tour Eiffel
  
L'homme qui marchait sur la Tour Eiffel
 


Autres pages interprétées par les artistes :
  • GAETANO DONIZETTI
    La fille du régiment "Ah mes amis" – "Pour mon âme" avec Lawrence Brownlee
     
  • LEO DELIBES
    Lakmé Duo des fleurs "Viens Malika…") avec Olga Peretyatko et Elina Garanca
      
  • GIACOMO PUCCINI
    Tosca (E lucevan le stelle) avec Piotr Beczala
     
  •  MICHEL LEGRAND
    Les Parapluies de Cherbourg (J’avais tellement peur de ne pas te trouver) avec Natalie Dessay et Laurent Naouri
  •  La Maîtrise de Radio France a interprété
GEORGES BIZET
Carmen (Avec la garde montante)

 Le choeur de Radio France :

GAETANO DONIZETTI
La fille du régiment "Salut à la France" avec Olga Peretyatko et le Chœur de Radio France
EDWARD ELGAR
Pomp and circumstance (Marche n°1) avec le Chœur de Radio France
JACQUES OFFENBACH
La Grande duchesse de Gerolstein (Ah que j’aime les militaires) avec et le Chœur de Radio France 
HECTOR BERLIOZ
La Marseillaise avec tous les chanteurs solistes, le Chœur et la Maîtrise de Radio France

L'orchestre national de France :

 HECTOR BERLIOZ
La Damnation de Faust (Marche de Rákóczy)
RICHARD WAGNER
Die Walküre (La chevauchée des Walkyries)
JOHN WILLIAMS
Star Wars
PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI
Ouverture 1812 (Final)

Direction Daniele Gatti

« L’événement musical sur le Champ de Mars est conçu pour le grand public. C’est un message très fort, qui doit être une invitation à revenir au concert pour découvrir la musique » 

372 – L’Arménie russe et la grande guerre - Denis Donikian

lundi 7 juillet 2014

366 – Les grandes persécutions contre les Arméniens selon Harry Stuermer - Denis Donikian


366 – Les grandes persécutions contre les Arméniens selon Harry Stuermer




http://denisdonikian.blog.lemonde.fr/2014/07/07/1425/#xtor=RSS-32280322

1 - En écrivant ses mémoires intitulées Deux ans de guerre à Constantinople (Payot, 1917, réédition Le Cercle d’Ecrits Caucasiens, 2005) le correspondant de la Gazette de Cologne, Harry Stuermer, favorable aux Jeunes-Turcs à son arrivée dans la … 


Les grandes persécutions contre les Arméniens selon Harry Stuermer

Ce Livre courageux traduit en plusieurs langues
est disponible aux Editions du CERCLE d’ECRITS CAUCASIENS

Résumé ICI :

La guerre d'indépendance de Kemal Ataturk - Denis Donikian

365 – La guerre d’indépendance de Kemal Ataturk


1 – Dans son livre consacré à Ataturk (Moustapha Kemal Ataturk, créateur de la Turquie moderne 1882-1931, Nouvelles Editions Latines, Paris, 1958), la journaliste Willy Sperco  montre qu’après le dépècement de la Turquie au traité de Sèvres par les Alliés,Constantinople était devenue une ville morte,  envahie par des réfugiés, des Grecs, des Russes, des Français, des Anglais, des Italiens, des Cosaques, des Sénégalais et des Indiens. Les Grecs s’étaient imposés en Asie mineure et occupaient Smyrne.  Mais pendant ce temps, la résistance turque s’organisait dans la clandestinité tandis que Moustapha Kemal se préparait à Ankara à défier les puissances....

http://dzovinar.blogspot.fr/p/la-page-de-denis-donikian.html