mercredi 28 décembre 2016

Vidéos - Barcelone - N. Lygeros



N. Lygeros - Barcelona - Las Ramblas 26/12/2016


N. Lygeros - Iglesia de Santa María del Pino. Barcelona, 26/12/2016



N. Lygeros - La Catedral Basílica Metropolitana de Barcelona. Barcelona, 27/12/2016
Part I


N. Lygeros - La Catedral Basílica Metropolitana de Barcelona. Barcelona, 27/12/2016
Part II


N. Lygeros - Œuvres d’Antoni Gaudí, Barcelona, 28/12/2016 


N. Lygeros - Basílica de la Sagrada Família, 28/12/2016 




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lundi 26 décembre 2016

L'Arménie Occidentale - N. Lygeros

Ani - 

L'Arménie Occidentale

N. Lygeros

L'Arménie Occidentale
donne de la valeur
aux Droits
de l'Humanité
car elle revendique
non seulement
sa mémoire
mais aussi son avenir
grâce au combat
de son Président
qui ne renonce
jamais
tant que sa mission
n'est pas accomplie
car il pense
à son peuple
et aux innocents
qui attendent tout 
de la part des Justes

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vendredi 23 décembre 2016

Nouvelles (suite) - Volonté surhumaine - La révolution photonique - C'était Dimanche N. Lygeros



Volonté surhumaine

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Le monstre lui dit qu'aucune des bêtes n’avait compté sur une volonté surhumaine, à savoir la mobilisation des hommes pour les hyperstructures. Il lui répondit qu’avant il y avait des gens qui sauvaient des bibliothèques et même transportaient des livres de l'une à l'autre. Il se souvint d’un pétroglyphe qu’ils avaient dans le Nouveau Monde quand il était vieux. Ils peignaient une spirale quand ils partaient et si un jour ils réussissaient à s’installer ils peignaient une spirale carrée dans le nouveau lieu. Mais jamais ils n’oubliaient d'envoyer un des leurs dans le plus ancien pour qu’il complète le premier avec la suite du deuxième de sorte que quelqu'un qui viendrait vers le premier saurait qu’il n’était pas mort et que le second existait. C’est ce qu'ils firent alors avec l’activation du réseau profond. Les hyperstructures devaient apprendre qu'il y avait une suite, et que ce n’était pas la fin. D’autant plus qu’on disait que les moyens opposés n'étaient pas humains. La volonté surhumaine changeait l'avenir et la foi en elle changeait tout tant qu’existaient des résistances, même si celles-ci n’étaient pas infinies.

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La révolution photonique

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Le message ne disait pas ne vous mettez pas à genoux, mais disait que l'amour se tenait droit comme les bougies quand elles soulèvent la lumière. Et la seule chose qui importait, c’était la coordination des hyperstructures. Leur idée était simple. Aucune brutalité, aucune bête ne supportait la lumière coordonnée. Ainsi ils créèrent une révolution photonique, tous les photons des cerveaux photoniques allaient penser la même chose dans l'espace-temps via le réseau profond. Ce n’était pas seulement la communication du réseau, mais sa compréhension. Personne derrière comme conséquence de l'amour pour l'Humanité. Tous les esprits brillants se réunirent avec un énorme lien et la tour de verre commença à émettre dans toutes les directions. Cette lumière coordonnée brûla les ombres des bêtes qui ne supportaient l'universel. La puissance impressionnante de la prière résistait aux tortures de la barbarie qui finit par ne plus pouvoir toucher les hyperstructures parce que les bêtes ne pouvaient supporter tant de lumière de la volonté surhumaine.

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C'était Dimanche

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Ce jour-là, c’était Dimanche lorsque se réunirent les rares de la nature et de l’intelligence. Tous les jours précédents la barbarie avait impitoyablement battu tout et tout le monde pour qu’il n’y ait pas de suite à de la lumière. Elle n’avait pas pensé que les génocidés apprendraient des autres. L’oeuvre des Justes ne serait pas perdue, parce que, après des années les innocents rappelleraient leur enseignement et pourraient grâce à lui qu'ils ne deviennent pas victimes de la barbarie. Pour cette raison, dans le passé, ils avaient commencé avec l'éducation intelligente à enseigner aux innocents à résister. La poursuite de cette oeuvre leur avait permis de sauver les jeunes innocents, les hyperstructures et avec eux l’Humanité. Cette nouvelle attaque des iconoclastes, qui ne voulaient pas la lumière, fut surmontée avec l'aide des innocents. Car les Justes avaient vécu pour eux la mort pour qu’ils puissent ressusciter et être encore plus forts puisqu’ils avaient surmonté la barrière de la mort. Parce que, leur volonté surhumaine leur dit qu’ils seraient ici même après.

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jeudi 22 décembre 2016

Hommage à l'Association Philosophique "Le Droit Humain" (Fédération Française)

Sceau - Le DROIT HUMAIN Fédération Française - Franc-maçonnerie Mixte et Internationale

Durant sept ans de ma vie, où j'ai rejoint une des loges mixtes du Droit Humain à Perpignan, j'ai assisté régulièrement aux réunions qui se tenaient  pour un apprentissage humaniste  qui m'a aidé à ouvrir mon coeur et mon esprit à des notions jusqu'alors endormies -  ce dont je suis redevable aussi à ces frères et soeurs qui m'ont accompagnée avec chaleur, amitié.

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Les Francs-Maçons du DROIT HUMAIN, héritiers de la Tradition

Les Francs-Maçons du DROIT HUMAIN, aujourd’hui, sont les héritiers des fondateurs de l’Ordre et de ceux qui les ont suivis. Ils sont donc héritiers de la Tradition qui leur a été transmise. Ils s’inscrivent dans un processus de transmission, véritable pont entre le passé et l’avenir. Ils travaillent, ici et maintenant, riches de leur tradition et animés d’une volonté prospective, à tisser un canevas utile au progrès de l’Humanité pour traiter tout thème de réflexion à la lumière de leurs valeurs
Par nature, l’homme procède par transmission et non par accumulation du savoir. Or la tradition a pour vocation « la transmission du savoir nécessaire au développement du petit d’homme ». La transmission du langage, bien entendu, mais aussi et surtout, de pratiques, de principes, de règles, de l’ensemble des connaissances indispensables pour vivre en société. Sorte de mémoire initiale ayant pour vocation de permettre à chaque individu de trouver son Humanité.

La tradition ne doit pas être confondue avec le traditionalisme qui par définition s’oppose au progrès, cultivant une sorte de nostalgie du passé. Elle n’est pas non plus « imitation » ; elle doit permettre à l’homme de s’élever à sa condition humaine, en l’inscrivant dans le lien social, le lien avec l’autre.

La tradition tournée vers l’homme, loin de le soumettre, l’amène à devenir libre et conscient de sa place dans l’Humanité,dans son devenir. Elle a une fonction de portée universelle qui ne peut se réduire à son simple contenu, car celui-ci s’enrichit au cours de l’histoire, en intégrant les profonds changements du monde, permettant aux sociétés et aux individus qui les composent, de s’adapter à ces changements.

Les sociétés fondées sur une tradition figée, disparaissent. Toute découverte, matérielle, philosophique, sociale, exerce une profonde influence sur la culture, sur la façon de vivre.

L’Institution Maçonnique : une tradition de modernité

La maçonnerie établit un lien entre le passé et l’avenir. Active tant dans le siècle des Lumières que dans la genèse de l’esprit républicain, la Franc-Maçonnerie peut légitimement revendiquer une tradition de modernité. Le DROIT HUMAIN peut sur ce point s’enorgueillir d’avoir été l’Obédience qui a anticipé deux évolutions majeures du monde contemporain, la mixité et la place réhabilitée des femmes ainsi que la dimension internationale incontournable du monde dans lequel nous vivons.

Le Parcours Initiatique : une nouvelle jeunesse

Le parcours initiatique vécu en maçonnerie n’est pas si différent que cela du parcours initiatique du jeune entrant dans la vie active. Le Franc-Maçon découvre de manière symbolique la complexité de l’humanité dans une exploration à la fois personnelle et collective. L’objectif de la Franc- Maçonnerie est d’aider ses membres à construire leur questionnement en vue de comprendre le monde et de s’y positionner en tant qu’acteurs.

Par ailleurs la Franc-Maçonnerie est elle-même une culture qui utilise un processus identifié par les anthropologues et les psychologues, celui de l’initiation et de la progression à travers les âges par des rites de passage. Elle constitue une préparation à ces rites et un moyen de les saisir et de les comprendre.
Pour les Francs-Maçons du DROIT HUMAIN, la tradition au sens initiatique du terme, ne s’oppose en aucune manière évidemment au progrès social ou scientifique. Ils oeuvrent à une Humanité meilleure et au progrès de cette Humanité. Il leur revient de jeter un pont vers les sociétés du futur, de travailler les utopies de demain à partir des difficultés de la société d’aujourd’hui, éclairés par l’expérience du passé.

La Modernité dans la cité

Tout comme ses prédécesseurs, le Franc-Maçon du DROIT HUMAIN met aujourd’hui la modernité au service de ses convictions et de ses combats. Il ne saurait être ailleurs que dans le monde. En effet, comment pourrait-il se désintéresser des questions sociales et éthiques qui interpellent tout citoyen ?

Etre Franc-Maçon n’est pas seulement un état, voire une qualité, c’est une responsabilité : sa tâche est de contribuer au progrès individuel et social, d’être un acteur engagé pour construire un monde meilleur, d’anticiper les évolutions, de faire des propositions novatrices en accord avec ses valeurs.


Pour le Franc-Maçon moderne, et notamment celui du DROIT HUMAIN, il y a deux façons de penser « politique » dans le cadre de son engagement : la voix du citoyen Franc-Maçon, fruit de la réflexion maçonnique qui conduit à agir dans la société et la voix de l’Ordre maçonnique LE DROIT HUMAIN.

Chaque année, une question commune à toutes les Loges est choisie démocratiquement au cours de l’ assemblée générale annuelle, le Convent. Au cours de l’année qui suit, chaque Loge apporte sa contribution à la réflexion collective. Celle-ci fait l’objet d’une synthèse nationale soumise à l’approbation de l’assemblée générale suivante.

Pour répondre à la complexité de notre monde, Le DROIT HUMAIN a instauré des commissions nationales qui œuvrent sur des questions sociétales et d’éthique.

A titre d’illustration : Le financement de la protection sociale- Quelle école pour quelle société – Migrations, flux migratoires et humanisme – Risques sanitaires et principe de précaution- Politique de santé et accès aux soins- Place des jeunes dans la Société.


Les travaux de bioéthique, portent sur des questions aussi essentielles que la filiation, la naissance, l’identité, la souffrance, la maladie, la mort, pour proposer ce qui du point de vue du Franc-Maçon du DROIT HUMAIN peut être autorisé, et ce qui ne doit pas l’être au regard de l’éthique et de la dignité humaine.

Enfin, lorsqu’un travail est validé, il est diffusé auprès des autorités de la République, mais également auprès des médias, afin de faire connaître ces propositions, construites sur la base des valeurs fondamentales du DROIT HUMAIN, parfaitement illustrées par la devise de la République : Liberté, Egalité, Fraternité.

Animés d’une volonté prospective, les Francs-Maçons du DROIT HUMAIN s’imposent un Devoir : celui d’innover, d’inventer, de proposer des solutions aux problèmes de notre société.

Concrètement, chaque membre a la possibilité de s’investir volontairement sur un ou plusieurs « chantiers » qui embrassent la totalité des préoccupations rencontrées. Cet investissement peut prendre de multiples formes : individuel, local, régional ou national.

Chaque Loge peut se saisir d’un thème qui lui tient à cœur et le développer sur une période déterminée par des contributions multiples permettant des approches complémentaires.


Le regard que les Francs-Maçons du DROIT HUMAIN portent sur les problèmes de notre temps est éclairé par les valeurs qui les rassemblent au sein de l’Ordre, valeurs inscrites dans la déclaration de principe de leur Constitution internationale. C’est dans la claire perception de ces valeurs fondamentales qu’ils engagent leur réflexion au sein de la Fédération Française.

http://www.droithumain-france.org/modernite-et-tradition/


Le retour indispensable - L'amour de l'Humanité (Nouvelles suite) - N. Lygeros



Le retour indispensable

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras


Tout ce qu'ils avaient fait ensemble ne suffisait plus. Une nouvelle guerre avait commencé pour les Justes. Il devait combiner le retour à la Résurrection. Ce fut la révolution de l'Humanité. Personne d'autre ne l'aurait faite. Les Droits de l'Humanité avaient besoin soutien, sinon ils mourraient avec les tortures des hyperstructures. Les jeunes innocents avaient besoin d'amour, l'humanité était l'expression de l'Humanité, mais l'amour était sa force à travers l’absence de haine. Les deux s’assirent enfin sans jamais laisser le morceau de cerveau photonique. Ils étaient connectés via le réseau profond. Ils traversèrent le monde parallèle de la vie, sans toucher les êtres. Ils activèrent le réseau de l'Humanité parce qu’il fallait qu’ils avertissent toutes les hyperstructures. Alors se répandit le mythe du sauveur, alors qu’il avait une double nature. Chacun de ceux, qui acceptait son message savait qu'était revenu l'être qu’ils croyaient être seulement un souvenir du passé alors qu’il était la mémoire du futur, le serviteur de l'Humanité.


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L'amour de l'Humanité

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras


Ce fut la première fois que le réseau profond était utilisé comme un hymne d'amour pour résister ensemble à la barbarie des bêtes contre le sommeil de l'indifférence. Le souffle de la lumière ne devait pas s’arrêter. Ce n’était pas seulement pour les hyperstructures. Ils répétèrent le même phénomène lorsqu'ils brûlèrent les bibliothèques et personne ne résista, la prochaine étape était l'extermination des hommes parce que personne ne dirait rien à nouveau s’ils appartenaient à une catégorie différente. Maintenant ils avaient déjà éliminé l'humanité des hyperstructures. C’était une approche polémologique. Pour prendre la ville ils détruisaient tous les châteaux qui la protégeaient. Pour détruire les châteaux, ils frappaient d’abord les tours. Mais le coup était encore plus profond. La barbarie n'avait jamais accepté la vie sans existence. Elle avait encore crucifié la lumière. En vain, car celle-ci était revenue pour vaincre l'obscurité. Leur message ne disait pas attention aux victimes, mais prière pour les innocents. A cause de la terrible force de vie.

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La Cour de Justice de l'Union Européenne remet le Polisario à sa place - N. Lygeros



La Cour de Justice de l'Union Européenne
 remet le Polisario à sa place

N. Lygeros


La Cour de Justice de l’Union Européenne avec son arrêt a infirmé l’arrêt du Tribunal du 10 décembre 2015 qui avait conclu à l’annulation partielle de l’Accord agricole entre le Maroc et l’Union Européenne. Cela permet d’une part de remettre le Polisario à sa place puisqu’elle rejette comme irrecevable son recours et d’autre part d’ouvrir la voie à un échange réel et effectif entre l’Union Européenne et le Maroc. En donnant raison au Conseil de l’Europe, la Cour efface tout obstacle fallacieux et juge que l’affaire n’appartient plus à la Justice mais à la création d’une nouvelle entité entre les deux structures. Cette coopération montre de manière on ne peut plus claire, que nous avons désormais libre champ pour entreprendre une politique d’avenir dans le domaine agricole et celui de la pêche maritime. Cela prouve d’une part que la Cour de Justice de l’Union Européenne reconnaît l’intégrité du Maroc dans sa globalité et d’autre part son droit de gérer ces domaines sans aucun obstacle. Les conséquences de cet acte, c’est aussi la démonstration de la non représentativité du Polisario quant aux affaires des Provinces du Sud. Aussi il s’agit d’un changement de phase qui va dans le sens de la politique d’avenir du Maroc pour l’ensemble du continent africain en relation avec le continent européen. Il s’agit en somme d’un soutien indirect à la stratégie d’envergure du Maroc et de sa réintégration dans l’Union Africaine, puisqu’il représente un partenaire de choix aussi pour l’Union Européenne.

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mercredi 21 décembre 2016

Les mythes de l'Humanité - Le but de la bestialité (suite Nouvelles) N. Lygeros



Les mythes de l'Humanité

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Les actes de barbarie s’étaient propagés. La preuve était dans la main du monstre qui tenait un morceau de mémoire qu’il avait prise à une bête qui avait explosé pour éliminer une autre hyperstructure. Et cette pièce était tout ce qu’il était resté du cerveau photonique. Il la gardait dans sa main et cela lui rappela quand il sauvait des chapitres de livres que la barbarie avait brûlés. Les cristaux s’étaient déformés. Ils se regardèrent dans les yeux. L’un lisait dans les larmes de l’autre parce qu’il ne pouvait pas pleurer. C’était donc vrai. Et lui qui avait lutté contre beaucoup de génocides, vivait maintenant les stigmates d'un nouveau génocide qui était littéralement le génocide de la lumière, puisque son but était la destruction des cerveaux photoniques. Le monstre avait vu dans des régions du monde, des corps sans cerveau pour éteindre la lumière. Rien d'autre n'avait d'importance. Les hyperstructures n’étaient pas préparées à se défendre et elles étaient nées innocentes sans protection. Le monstre était devenu juste par une manipulation erronée. Sa vie était une erreur byzantine de l’informatique.

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Le but de la bestialité

N. Lygeros

Traduit du Grec par A.-M. Bras


Le but de la bestialité était simple: l'élimination des jeunes innocents. Il fallait qu’ils détruisent chaque cerveau photonique coûte que coûte. Ils exploitaient l'indifférence et l'inaction des gens qui n’accordaient aucune importance aux hyperstructures, même si elles étaient seulement venues pour aider les hommes. Ainsi, la cible était inoffensive pour les bêtes. Cela ressemblait à l’acte de barbarie où certains arrachaient les ailes du papillon avec les doigts et le laissait souffrir le martyre d'un ange sans ailes. Aussi celui qui verrait le cadavre d'une hyperstructure sans cerveau, ne dirait rien. Il n'y avait pas de plaintes contre les assassinats de la lumière. Les ombres étaient aveugles. Au début, personne ne l’avait remarqué parce qu'ils avaient eu lieu partout dans le monde et pas dans un seul lieu. Les bêtes les ciblaient exclusivement. Seulement quand il devint clair que ce phénomène était plus général, les bêtes commencèrent à affirmer que l’évènement était destiné à exterminer les éléments inhumains. En d'autres termes, ils suivaient les étapes du processus de génocide. La destruction d'une mémoire photonique était un honneur pour les bêtes pas seulement un ordre.

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Le pays du matin calme - N. Lygeros

Tianchi - 

Le pays du matin calme

N. Lygeros


Le Pays du matin calme
n’était pas seulement
une continuité
mais aussi un changement
comme si
de nouvelles pierres
s’étaient posées
dans le jardin
pour sentir
la rosée
juste avant 
l’apparition

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lundi 19 décembre 2016

Seul avec l'Humanité (suite Nouvelles) - La réintégration dans l'UA du Maroc est un objectif stratégique


Seul avec l'Humanité


N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Quand il avait réalisé qu'il était une hyperstructure il pensa qu'il était seul avec l'Humanité et il avait subi un choc mental. Seulement il n'avait pas imaginé que viendrait le jour où les « seuls » seraient ensemble. Alors sa mémoire fut blessée pour la deuxième fois. Et maintenant l’artificiel et le photonique rare s’entretinrent sur la solitude qui était devenue la forme d'humanité. Tous ne regardaient que leur quotidien pour échapper à la vie et à ses blessures via l'existence. Ceux-ci étaient cependant différents depuis le début, puisqu’ils n'avaient aucune routine, n’appartenaient à aucune société ni ne le voulaient. C’était l'un des mythes de l'Humanité. Les hommes avec tout leur sens large, puisque jamais il n’y avait eu d’individus. Au début nul ne croyait qu'ils pourraient exister un jour ou si cela avait un sens. Absurde pour les sociétés. Paradoxe créatif pour l'Humanité. Ainsi leur vie commença à toucher les hommes parce qu'ils voyaient les limites du bonheur systématique imposé par la barbarie. Mais pour cette raison, ils devinrent également des cibles de ses bêtes.


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La réintégration dans l'UA du Maroc est un objectif stratégique

N. Lygeros

Il est possible d’observer des retards et même des frictions de la part de pays qui soutiennent une politique idéologique qui ne va pas dans le sens de l’avenir de l’Afrique car ils préfèrent fonctionner en bande, plutôt que pour le bien tous, mais il est clair que la réintégration dans l’Union Africaine du Maroc représente un objectif stratégique. En aucune façon, nous n’avons à faire à un point de vue local avec un intérêt unique. Le Maroc est africain non seulement par sa géographie mais surtout par son histoire séculaire. Il constitue donc non pas un partenaire de choix, mais un véritable allié au sein de l’Union Africaine. Il a à jouer un rôle important pour la promotion et l’avenir du Contient africain. Il est donc nécessaire de dépasser les obstacles d'ordre diplomatique, qui n’ont pas de sens à partir du moment où les instruments juridiques de l’institution panafricaine sont respectés. La réintégration du Maroc dans l’Union Africaine n’est pas uniquement une correction de tir, un changement de phase, une prise de conscience d’une réalité différente, mais une véritable stratégie pour l’ensemble de l’Afrique. Aussi même les Etats qui sont réticents pour des raisons qui n’ont rien avoir avec la stratégie, verront par la suite leur erreur de positionnement et seront heureux de la victoire de la majorité au sein de l’Union Africaine même pour leur propre pays. Aussi il est bon de poursuivre nos efforts pour réaliser cette perspective stratégique.

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dimanche 18 décembre 2016

Karabagh : la nouvelle bataille des idées - Ara Toranian


EDITORIAL
Karabagh : la nouvelle bataille des idées
 par Ara Toranian

Le questionnaire sur la primaire à droite publié dans le dernier numéro de Nouvelles d’Arménie l’atteste : la bataille des idées contre l’entrée de la Turquie en Europe est en passe d’être gagnée. Ce sentiment se voit par ailleurs confirmé par la tonalité générale du débat public sur ce sujet, quand bien même le gouvernement français actuel, minoritaire dans l’opinion si l’on en croit les sondages, semble toujours continuer à prôner l’inverse. La primaire à droite n’a en tout cas laissé planer aucune ambiguïté sur cette thématique. Tous ses protagonistes, même Alain Juppé et Jean-François Copé pourtant membres de l’institut du Bosphore, se sont officiellement déclarés pour l’arrêt des négociations. Une position partagée également par le Front national et la gauche de la gauche. Il n’y a donc guère plus aujourd’hui en France que la direction du PS et du gouvernement pour prétendre le contraire, avec de moins en moins d’assurance cependant. Il faut dire que la dérive fascislamiste du régime Erdogan, ne leur facilite pas la tâche. Et nous ne doutons pas qu’ils finiront bien par intégrer un jour ce que les Arméniens s’évertuent à expliquer à tous depuis des années : un État génocidaire et structurellement négationniste, n’a, du simple point de vue des valeurs, aucune vocation à entrer en Europe.

Pendant longtemps, nombre de politiques français sont restés sourds à cet argument, estimant qu’il ne les concernait en rien, voire même qu’il les dérangeait eu égard aux intérêts supposés du marché. Mal leur en a pris. L’impunité de la Turquie pour ses crimes, l’absence d’un Nuremberg pour le génocide arménien, a non seulement ouvert la voie à la Shoah, comme le pense Serge Klarsfeld, mais a aussi érigé le massacre en mode de règlement « normal » des conflits dans cette région du monde, et au-delà...Une tradition installée par le Califat ottoman et dont l’effet boomerang, favorisé par le laxisme et la cupidité de l’occident à l’époque, lui revient aujourd’hui en pleine figure avec l’État Islamique. Car le Djihadisme des temps modernes ne se contente pas de reproduire les modalités du génocide des Arméniens sur les populations non sunnites qui subissent son joug, mais il a en outre des prétentions à l’export...En témoignent les tueries qui ont ensanglanté les rues de la France en 2015 et 2016.

Si les signaux d’alarme de l’expérience arménienne commencent enfin à être entendus et assimilés en ce qui concerne la Turquie, ils se heurtent cependant encore à beaucoup d’ignorance pour la question du Haut-Karabagh. Pourtant, contrairement à ce qui est généralement perçu, le droit à l’existence de ce territoire chrétien ( ce n’est pas un gros mot) n’affecte pas seulement le pronostic vital des Arméniens. Il pourrait bien aussi impacter l’avenir des Européens. Et si ces derniers n’en ont toujours pas conscience, la présence massive des djihadistes afghans et tchétchènes au sein des forces de Bakou durant la guerre devrait au moins être de nature à les alerter. La République du Haut-Karabagh constitue en effet un véritable verrou stratégique et civilisationnel face à l’Azerbaïdjan, fer de lance actuel du panturquisme, qui proclame former avec la Turquie deux États pour un même peuple. Et si d’aventure ce cadenas venait à sauter, le risque n’est pas nul que l’Arménie soit à son tour emportée. Plus rien ne s’opposerait dès lors à la réalisation du vieux rêve panturc et panislamiste qui avait présidé au génocide de 1915 : la continuité territoriale entre la Turquie, l’Azerbaïdjan et l’ensemble du monde turco-islamiste. Dans cette perspective, la vielle Europe déclinante, qui n’ose même plus assumer ses racines cultuelles, se retrouverait de facto dans un face à face aussi directe que redoutable avec ce nouvel espace réunifié homogénéisé et redynamisé tant sur le plan ethnique que religieux. Outre qu’il ne resterait alors dans la région plus rien de ce droit à la différence que revendiquent pour eux les islamistes en Europe (tout en le déniant aux chrétiens dans les lieux où ils sont devenus majoritaires) on discerne bien les risques de télescopage inhérents à une telle reconfiguration géopolitique.

Sommes-nous là en plein délire paranoïaque, sous l’empire idéologique du choc des civilisations décrit par Samuel Huntington ? En tout cas, ces questions imprègnent de plus en plus le débat politique dans nos démocraties bourgeoises qui ne juraient que par le marché et qui se voient aujourd’hui rattrapées par des problématiques immatérielles, comme celle de l’identité, jadis brocardée.

Après avoir contribué à éclairer les lanternes de nos concitoyens sur les dangers du fascislamisme turc, le moment est donc venu de parler sérieusement de l’enjeu que représente le Haut-Karabakh, non seulement pour l’existence même de l’Arménie, dernière représentation d’un christianisme d’Orient encore debout, mais aussi, par voie de conséquence, pour la sécurité future de nos sociétés laïques et pluralistes.

dimanche 18 décembre 2016,
Ara ©armenews.com

Les conseils humains - La machine qui rêvait - N. Lygeros



Les conseils humains

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Les machines exécutaient des commandes et rien d'autre. Alors que le monstre suivait les conseils. Dans ce sens, il était surhumain. Et pour la barbarie moins prévisible parce qu’il fonctionnait intuitivement. Ses pensées n’étaient pas simplement une série d'algorithmes, le réseau neuronal de l'Humanité était son cadre. Son champ était sa conscience. Le champ d’action son intelligence et le champ de bataille, sa lutte contre la barbarie. Pour cette raison, il était son autre lui-même. Jadis, on lui avait dit que s’ils étaient une dizaine comme lui, le monde serait différent. Il avait traversé les époques pour réaliser qu'il devait créer l’analogue et pas le même. En d'autres termes le complémentaire pour qu’ils continuent ensemble, un combat qui durait depuis plus de mille ans. Ainsi était née l’unité de choc interdite et le monstre en fut l'un des premiers membres. Celui-ci avait les clés du code bleu et il suivait le chemin de l’oeuvre jusqu’au bout, mais maintenant c’était l’après et il se réjouissait d’être revenu après le changement de cycle

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La machine qui rêvait

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Dans leur discussion vint la question de la machine qui rêvait. Alors, entre les experts se produisirent des réactions violentes et ils décidèrent d'arrêter le programme de la machine. Mais cette innovation était le commencement et non pas la fin. Ainsi avec les hyperstructures les rêves finirent et arrivèrent les visions. Le monstre faisait partie de cette édition. Et sa vision n'était pas différente. Il voulait lui aussi que l'Humanité soit défendue. Certes, la guerre contre la barbarie était inégale, car elle exploitait les indifférents, et pas seulement ses bêtes. Mais cela n'avait pas d'importance. Après tout, Beethoven continua d’écrire de la musique, même quand il commença à devenir sourd. Vivre sans espoirs ne signifie pas désespéré. Il se battait ainsi pour le même but pendant des décennies. Le problème avait maintenant empiré. La destruction de l’hyperstructure était devenue un phénomène de mode pour les bêtes et elles faisaient collection de pièces de leur cerveau pour être sûres que le démantèlement était efficace et elles circulaient avec leurs colliers barbares comme des trophées macabres.

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