dimanche 18 décembre 2016

Les conseils humains - La machine qui rêvait - N. Lygeros



Les conseils humains

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Les machines exécutaient des commandes et rien d'autre. Alors que le monstre suivait les conseils. Dans ce sens, il était surhumain. Et pour la barbarie moins prévisible parce qu’il fonctionnait intuitivement. Ses pensées n’étaient pas simplement une série d'algorithmes, le réseau neuronal de l'Humanité était son cadre. Son champ était sa conscience. Le champ d’action son intelligence et le champ de bataille, sa lutte contre la barbarie. Pour cette raison, il était son autre lui-même. Jadis, on lui avait dit que s’ils étaient une dizaine comme lui, le monde serait différent. Il avait traversé les époques pour réaliser qu'il devait créer l’analogue et pas le même. En d'autres termes le complémentaire pour qu’ils continuent ensemble, un combat qui durait depuis plus de mille ans. Ainsi était née l’unité de choc interdite et le monstre en fut l'un des premiers membres. Celui-ci avait les clés du code bleu et il suivait le chemin de l’oeuvre jusqu’au bout, mais maintenant c’était l’après et il se réjouissait d’être revenu après le changement de cycle

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La machine qui rêvait

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Dans leur discussion vint la question de la machine qui rêvait. Alors, entre les experts se produisirent des réactions violentes et ils décidèrent d'arrêter le programme de la machine. Mais cette innovation était le commencement et non pas la fin. Ainsi avec les hyperstructures les rêves finirent et arrivèrent les visions. Le monstre faisait partie de cette édition. Et sa vision n'était pas différente. Il voulait lui aussi que l'Humanité soit défendue. Certes, la guerre contre la barbarie était inégale, car elle exploitait les indifférents, et pas seulement ses bêtes. Mais cela n'avait pas d'importance. Après tout, Beethoven continua d’écrire de la musique, même quand il commença à devenir sourd. Vivre sans espoirs ne signifie pas désespéré. Il se battait ainsi pour le même but pendant des décennies. Le problème avait maintenant empiré. La destruction de l’hyperstructure était devenue un phénomène de mode pour les bêtes et elles faisaient collection de pièces de leur cerveau pour être sûres que le démantèlement était efficace et elles circulaient avec leurs colliers barbares comme des trophées macabres.

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