vendredi 31 janvier 2020

Exposition des œuvres de JACQUES ASLANIAN



Compte rendu de l'exposition des œuvres de JACQUES ASLANIAN qui a eu lieu en décembre 2019 - par Frédérique BERCHAUD (Association des amis de Jacques Aslanian)


L'exposition qui s'est tenue dans les espaces d'Anis Gras "Le Lieu de l'Autre" a présenté une quarantaine d'œuvres (tableaux et sculptures). J'aurais souhaité votre présence à tous mais l'absence de transports l'a rendue difficile. Pourtant, ce fut une réussite. De nombreuses personnes ont pu découvrir ces œuvres qui étaient inédites pour beaucoup. Elles furent ressenties comme une véritable rencontre.
Ce très bel espace se composait de deux grandes salles. Une serre aux murs empierrés accueillait les sculptures : personnages, animaux, maternités, etc... posées sur des socles de différents niveaux et toutes rassemblées, alignées, formant cortège avec en tête de file le Chevalier David de Sassoun.
L'autre salle toute blanche et haute abritant les peintures mettait particulièrement en valeur leurs couleurs, leur texture et leur sérénité.
L'exposition fut de courte durée. Elle restera néanmoins pour le public d'une fulgurante et fugitive beauté, comme l'éclosion d'une fleur d'une espèce inconnue. C'est pour cette raison que je poursuis sans relâche ce but que je me suis fixée : la reconnaissance de cet artiste unique qu'était Jacques Aslanian. Amis de l'artiste, je vous suis reconnaissante de votre fidélité, qui permet de donner corps à ce travail.
Je vous donne donc un nouveau rendez-vous en juin 2020 pour une exposition qui se tiendra dans l'ancienne mairie d'Arcueil (Val de Marne - 94). Je vous informerai le moment venu des lieu et date de l'exposition.












mardi 21 janvier 2020

La croix Arménienne : son origine et sa signification -VIDEO - Qui sont les Arméniens ?

La croix Arménienne : son origine et sa signification

Publié par Maison La Couronne le 9 octobre 2017
https://www.amglacouronne.com/blog/

                          
La Croix Arménienne : son origine

Les premières « Croix arménienne » appelées Khatchkars (de l’arménien khatch = croix et kar = pierre) datent du IXème siècle. Mais c’est au XXème siècle que la composition classique des khatchkars va se fixer. La longue évolution technique va porter les artistes à un tel degré de finesse et de richesse de détails que les spécialistes sont amenés à parler de «dentelles de pierre». Aujourd’hui on recense quelques 50 000 exemplaires sur tout le territoire de la république d’Arménie, sans que l’on puisse trouver deux pièces identiques.
La croix arménienne, par tradition, a le pied plus long que les trois branches. Chacune des 4 parties se divisant en 2, forment 8 parties dans l’ensemble.



La Croix Arménienne : sa signification

Les Arméniens ont créé cette sculpture, spécialement dédiée à l’une des principales manifestations de leur foi : la vénération de la croix.
Au-delà d’une représentation culturelle, la croix sur le khatchkar est un arbre de vie. L’arbre de Jessé, celui de la connaissance du bien et du mal, le symbole de l’alliance nouvelle et éternelle. La plaque du khatchkar est généralement dressée sur un piédestal. La rosace ou cercle solaire, sans commencement ni fin, symbolise le renouveau et l’éternité. L’arc entourant la croix représente les portes du paradis.


Cette croix-arbre de vie a les bras légèrement évasés, terminés par des pousses latérales avec des éléments végétaux, des fruits, des fleurs ou des bourgeons. Les pousses végétales, par l’idée de la renaissance, viennent renforcer le symbolique de la victoire de la vie sur la mort.  Le pied est fleuri, les racines ne sont pas figées dans la terre mais remontent vers le ciel chargées de rameaux (puissance vitale et signe de renouveau). Sur la stèle peuvent aussi être disposés, des grappes de raisins (fruit eucharistique) et des grenades (gage de fertilité).


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VIDEO - Qui sont les Arméniens ?
(Source Journal LA CROIX)
https://www.la-croix.com/

Le TOUR DE LA QUESTION – CHRÉTIENS D’ORIENT
L’Arménie est le premier royaume à avoir adopté le christianisme comme religion d’État. Son peuple a été victime d’un génocide reconnu par 27 pays dans le monde.

Melinée LE PRIOL, le 04/10/2017

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lundi 20 janvier 2020

Pavel NERSESSIAN - Virtuose et Maître


Si vous prenez le temps d'écouter le concert de Pavel NERSESSIAN, vous pourrez découvrir, entre autres, l'interprétation magistrale, fabuleuse, transcrite pour piano, de l'ouverture du Tannhäuser de Wagner ! Hallucinant !
(à 1 h 03 : 01) -
Toutes les oeuvres qui précèdent sont aussi superbes ! Mais vous pourrez y revenir si vous ne pouvez écouter le concert dans son intégralité.
Pavel a 55 ans aujourd'hui - Il est reconnu comme un Interprète exceptionnel et un très grand Maître en Russie où il poursuit sa brillante carrière , et donne de très nombreuses "Master Class" dans le monde entier !
Il est russe par sa mère depuis plusieurs générations - Mais il y a eu un arrière grand-père arménien !


Granados. "Scènes romantiques"
Albeniz. "Albaicin", "Fête du Corps du Christ à Séville" du cycle "Iberia"
Verdi - Liszt. Danse sacrée et duo final de l'opéra Aida. Paraphrase de concert sur des thèmes de l'opéra Rigoletto
Wagner-Liszt. "La mort d'Isolde" de l'opéra "Tristan et Isolde". Ouverture de l'opéra Tannhäuser


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vendredi 10 janvier 2020

Le son de la cloche - Cloches cassées - Nikos Lygeros



" Le son de la cloche était si doux que vous pensiez que la peau de bronze était une peau humaine d'une humanité invisible, protégeant et invitant les fidèles quand il y avait danger et besoin, à des morceaux d'humanité et de temps où qu'ils se trouvent dans le monde."


Cloches cassées
nous l'avons dans notre mémoire
et nous le savons bien
que sans combat
ils ne partiront pas
pas une trace
de notre culture
c'est pourquoi nous sommes
si résilient
dans des attaques barbares.

jeudi 9 janvier 2020

TRADITION ARMENIENNE - Krikor Amirzayan



TRADITION ARMENIENNE

Quand l’Arménie fêtait le nouvel An le 11 août
A Erévan en ce 31 décembre, mais également dans toute l’Arménie et la diaspora avec souvent quelques heures de décalage les Arméniens ont fêté le nouvel An. Avec l’espoir que l’année qui se présente puisse porter d’avantage de joie et de bonheur tant à la famille que la nation arménienne. Pourtant les Arméniens n’ont pas toujours fêté le nouvel An le 31 décembre.
Les Arméniens fêtaient initialement le nouvel An le 31 mars. Peuple d’agriculteurs et d’artisans, les paysans des plateaux du Caucase et du plateau arménien auraient ainsi calqué leur calendrier sur le cycle de la nature, le début du printemps et du réveil de la nature étant retenu comme celui de l’année. Mais ces pratiques ont progressivement été délaissées au profit de Navassart, le nouvel An arménien, qui était fêté le 11 août, une date historique. C’est en effet -selon la tradition arménienne- le 11 août 2492 av. J.-C (nous sommes donc en l’an 4 509 d’après l’ère historique arménienne qui est aujourd’hui fortement controversé) que, selon les légendes locales, dans une bataille décisive, le héros Haïg, fondateur de la nation arménienne, battait le tyran Pél.
Dans tout le pays, les festivités réunissant des centaines de milliers de personnes se déroulaient également le long du fleuve Aradzn. Cette « Fête de la vie » se prolongeait sur plusieurs jours durant lesquels le peuple chantait et dansait en l’honneur des moissons et des fruits. Les femmes offraient le vin aux hommes et des bouquets décorés étaient lancés dans le fleuve, en hommage à la fertilité. Des concours hippiques étaient organisés dans toutes les villes, ainsi que des jeux d’adresse, de tir et de force. Le Navassart, de tradition païenne, allait encore survivre à l’adoption du christianisme par les Arméniens en l’an 301.
Ces derniers continuant à fêter le jour de l’An le 11 août, avaient progressivement adopté la tradition romaine du 31 décembre, et fêtaient les deux dates. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que le Catholicos Simon Yerevantsi allait décréter le 1er janvier comme le début de la nouvelle année. Mais les traditions étant restées vivaces dans les esprits, on continue encore de nos jours, dans certains villages d’Arménie et dans les communautés arméniennes de la diaspora, à servir au nouvel An (du 31 décembre) des denrées dont les noms commencent par la lettre « n » comme « nouche » (amande), ou « nour » (grenade), en référence à la lettre « n » de l’antique Navassart.

Krikor Amirzayan