lundi 4 décembre 2023

Le parti animaliste s’affiche vent debout contre les chasseurs et leurs pratiques

                     Le parti animaliste s'affiche vent debout                                                                   contre les chasseurs et leurs pratiques                                                                                 

                                                       Isabelle Yvos

                                                        Parti Animaliste

                                                            Perpignan

             
Au-delà de la pollution des sols par le plomb ou le plastique des cartouches, rien de plus normal qu’un parti qui défend les animaux s’oppose aux chasseurs. «Nous sommes peut-être un petit parti, mais nous représentons des citoyens qui veulent que la nature et les animaux soient respectés. Nous défendons le vivant et ne voulons pas que des êtres vivants qui n’ont rien demandé trépassent pour le bien-être personnel de certains.» La militante dénonce aussi le lobby de la chasse qui feraient pression sur les pouvoirs publics pour obtenir toujours plus de subventions. Selon un sondage réalisé par l’Ipsos pour l’association One Voice, 53% des Français se déclarent opposés à la chasse.

La fédération de la chasse rappelle son action, «la chasse à la cartouche»

Selon Jean-Pierre Sanson, président des chasseurs des Pyrénées-Orientales, les chasseurs ont une démarche de recyclage depuis une dizaine d’années. «Nous avons doté toutes les associations de chasse de sacs pour collecter les cartouches. Nous avons conclu un accord avec les centres de collecte des déchets pour les recycler.» Pour les étuis de cartouche de carabine métallique, c’est une association qui les récupère pour les revendre à des ferrailleurs. Les fonds collectés permettent à l’association «les Petits doudous» de l’hôpital d’apporter un peu de douceur aux enfants hospitalisés.

PARTI ANIMALISTE MAISON DES CHASSEURS

Selon le patron des chasseurs, au-delà d’une démarche écologique, il s’agit de se conformer à la loi. En effet, un chasseur abandonnant ses cartouches dans la nature est passible d’une amende de 135€.

Questionné sur la centaine de douilles récupérées par les militants dans la nature, et compte tenu de l’état des cartouches, Jean-Pierre Sanson estime qu’elles sont dans la nature depuis plusieurs années.

Les élections européennes en ligne de mire

Alors que les élections européennes se tiennent le 9 juin 2024, le parti animaliste se prépare à défendre sa candidature. En 2019, le jeune parti qui défend la cause animale avait créé la surprise en recueillant 2,2% des votes au coude-à-coude avec les 2,5% du parti communiste. Dans les Pyrénées-Orientales, 1,26 % des électeurs avaient choisi de glisser un bulletin à l’effigie d’un animal. Isabelle Yvos nous confirme qu’elle fera acte de candidature pour les Européennes de 2024. Pour Isabelle Yvos, il s’agit avant tout de sensibiliser le public mais aussi de rappeler que nombre de législations françaises sont nées d’une volonté de l’Europe. La militante de citer notamment l’interdiction de chasser dans les zones humides avec du plomb.



samedi 11 novembre 2023

Le temple de Garni, (Arménie)- via "Nairian Ar"




 

Le temple de Garni, fièrement se  dresse  : il est le seul bâtiment de colonnade arménien - gréco-romain en Arménie et dans l'ex-Union soviétique, continue d'être enveloppé de mystère historique. Il est très probable que le temple ait été construit en AD 77, sous le règne du roi arménien Tiridates Ier, qui avait été couronné par l'empereur romain Néron onze ans plus tôt. Ce temple a été dédié à l'ancien Dieu soleil arménien, Mihr.

Le magnifique temple païen de Garni. Fier témoin de notre histoire ancienne, AD 77.

mercredi 8 novembre 2023

HYMNE D'ARTSAKH (via Sonia Mouradian)

 Hymne d'Artsakh (Haut Karabagh)- Arménie



youtube.com/watch?v=KGMKxlXZQec

"Eglise Sainte Marie"

 



Au 17e siècle, les Arméniens de la Nouvelle-Djoulfa (ISPAHAN) eurent une petite église, appelée Yakoup. L'église était la plus vieille du quartier Djoulfa. Avec le temps et avec l'accroissement de la population arménienne d'Ispahan, l'église n'eut pas assez de place pour les gens qui venaient à l'église. L'église n'avait pas non plus de décorations. Khadj Avedik était un des grands commerçants de soie sous l'ère d'Abbas Ier. Un jour, il ne put pas participer à une cérémonie religieuse, parce que l'église était pleine et il n'y avait plus de place pour lui. Il décida alors d'agrandir l'église et il décora la nouvelle église avec de la lumière, des chandeliers d'or et d'argent, des toiles et des peintures précieuses. Il construisit cette église avec ses propres deniers et il l'appela « église Sainte-Marie »☼

LE VASE DE BALIAN- Sonia Mouradian s/facebook

Le vase de Balian. Orné de motifs complexes de paons arméniens, porte avec lui plus d'un siècle de sacrifices familiaux balians. C'est un symbole de l'héritage durable de la céramique arménienne à Jérusalem, un héritage transmis à travers quatre générations, chaque coup de pinceau préservant la riche tapisserie culturelle de leurs ancêtres, assurant ainsi que leur artistique continue de s'épanouir pendant les années à venir.

Plus de 100 ans d'excellence en céramique arménienne par la famille Balian de Jérusalem.

https://armenianceramics.coma 




lundi 30 octobre 2023

LA FONDATION DE VAN et SÉMIRAMIS - (Sonia Mouradian )

LA FONDATION DE VAN et SÉMIRAMIS - (Sonia Mouradian )



LA FONDATION DE VAN et SÉMIRAMIS

Après la mort dramatique d'Ara le Beau, Roi d'Arménie (IXeme s. avant JC) qui avait rejeté son amour, Sémiramis*, Reine de Syrie et de Babylone, resta dans la plaine d’Arménie, appelée Aïrarat.

Pour adoucir son chagrin, elle envisagea de découvrir le pays réputé pour ses belles vallées et ses plaines fleuries, et profitant ainsi de l'été, elle prit la route vers les montagnes du sud... Éblouie par la beauté exceptionnelle des  terres d'Arménie, des montagnes, de l'eau des rivières à profusion, et le merveilleux climat, Sémiramis décida  :

Nous allons construire, une ville et un palais dans ce pays si beau, et si riche de rivières et d'eaux pures !!

Ainsi nous pourrions passer la saison estivale, dans les terres d'Arménie, et les trois saisons froides de l'année, nous les passerons à  Ninive ".

Après avoir inspecté minutieusement toute la région,  elle revint vers la rive orientale du lac salé...

Sur sa rive, elle vit une belle colline exposée au soleil couchant,  et au sud de la colline une large vallée spacieuse semblable à une plaine jusque la rive du lac.

Les ruisseaux d'eau douce descendaient des montagnes jusque dans les ravins, et se rejoignaient autour des contreforts des collines pour rejoindre la rivière...

Aucun bâtiment n'était construit dans la vallée, ni sur la rive gauche , ni sur la rive droite.

La reine avait enfin trouvé l'emplacement idéal pour sa cité et son palais !

On ignore beaucoup de l'Histoire et de ce qui advient de Sémiramis, mais ce dont nous sommes surs c'est que la Reine Sémiramis mourut en Arménie, d'après les extraits de Moïse de Khorène**


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Moïse de KhorèneMovsès Khorenatsi ou Movsēs Xorenac‘i (en arménien Մովսես Խորենացի ; né vers 410, mort vers 490) est, selon la tradition et une partie des spécialistes, un historien arménien du ve siècle, ainsi qu'un poète, un hymnodiste et un grammairien ; d'autres spécialistes, se fondant sur son œuvre, estiment cependant qu'il aurait vécu à une époque plus tardive, entre les viie et ixe siècles, de telle sorte que ses dates biographiques sont encore l'objet d'une controverse non tranchée.

voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mo%C3%AFse_de_Khor%C3%A8ne

 

ARMENIE NOTRE MERE !


(Alexandre Dumas) (Via Sonia Mouradian/facebook)

"C'est en Arménie qu'était situé le paradis terrestre. C'est en Arménie que prenaient leur source les quatre fleuves primitifs qui arrosaient la terre. C'est sur la plus haute montagne de l'Arménie que s'est arrêtée l'arche. 

C'est en Arménie que s'est repeuplé le monde détruit. C'est en Arménie, enfin que Noé, le patron des buveurs de tous les pays a planté la vigne et essayé la puissance du vin." 

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jeudi 12 octobre 2023

Réflexions de science politique sur l’actualité Général (2S) Henri ROURE - 11 octobre 2023

 Réflexions de science politique  sur l’actualité 

Général (2S) Henri ROURE 

11 octobre 2023

 Que dire de ces horreurs ? De la continuité islamique

 

Dans le concret de l’actualité et des relations internationales, Israël joue avec le feu. Il se sent assuré de sa force militaire et du soutien indéfectible de la diaspora juive. Elle participe au pouvoir, dans les puissances occidentales, notamment aux États-Unis. L’immense majorité de sa population vient de ces pays riches et se considère pleinement membre de cet Occident tant décrié aujourd’hui par de nombreux États. En conséquence Israël en expose les suffisances, mais aussi les faiblesses. Il s’agit d’une nation occidentale insérée en Orient. 

Ne pas avoir vu que le monde musulman cernant l’État hébreux apprenait de ses défaites militaires est une première faute. Avoir cru que les accords d’Abraham avec quelques États arabes, ou se disant arabes, auguraient d’une évolution vers l’acceptation totale du pays, était minorer l’impact du renouveau islamique dans les populations. 

Désormais Israël est confronté très directement à l’opposition multi-séculaire entre le monde judéo-chrétien et l’Islam. Il ne faut jamais sous-estimer l’adversaire ni lui montrer du mépris. À titre d’exemple de cette confiance en soi dédaigneuse, cette rave-party. Les délires d’une jeunesse favorisée pouvaient s’y exprimer. Son organisation à quelques kilomètres de la frontière de la bande de Gaza, miséreuse et surpeuplée, n’était rien d’autre pour les ennemis d’Israël, qu’une nième provocation. Un autre exemple de ce dangereux complexe de supériorité d’Israël, se constate dans son alliance avec l’Azerbaïdjan chiite. Israël y trouve évidemment un intérêt en matière de renseignements face à l’Iran, mais aussi pour son approvisionnement en pétrole. 

Il 

importe 30 % de la production azerbaïdjanaise. Il pourrait évi-demment trouver ailleurs de quoi satisfaire ses besoins aussi bien en hydrocarbures qu’en collecte d’informations. Israël s’est ainsi montré complice d’une agression musulmane contre le peuple catholique arménien qui pourtant, comme lui, participe au même univers judéo-chrétien. Israël se doit de renouer avec la prudence et se mettre en conformité avec les intérêts globaux du monde auquel il appartient. La vieille guerre entre l’Islam et le judéo-christianisme redevient incandescente. 

Les événements d’Arménie et d’Israël m’ont donc amené à me pencher à nouveau sur les origines de l’Islam afin de rappeler ce qu’il est. Son intangibilité permet de comprendre ses méfaits dans le monde judéo-chrétien depuis une cinquantaine d’années. Les événements d’Arménie et d’Israël s’inscrivent dans cet affrontement voulu par Mahomet. Jusqu’à ce jour la victoire totale qu’il imaginait ne s’est pas produite… 

Cette religion née au septième siècle est toujours une menace ouverte contre l’humanité. je relisais récemment la biographie de Mahomet par Ibn Hicham, et pour la nième fois j’en ai conclu que ce commerçant chamelier, entouré de tribus animistes, chrétiennes et juives, s’est inspiré, pour bâtir son système religieux, de ce qu’il avait retenu du judaïsme et de son prolongement chrétien, en y ajoutant pour faire bonne mesure une dose de paganisme. Ambitieux, intelligent, ayant la volonté et l’orgueil d’un conquérant et la parole facile, il eut l’idée d’une interprétation de ce qu’il avait plus ou moins bien retenu de ses rencontres avec les rabbins et les moines. À l’époque, au début du septième siècle, se dire inspiré de Dieu ou mieux, d’être son envoyé 


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s’avérait la meilleure façon d’être pris au sérieux et d’obtenir l’audience suffisante pour régner sur des populations frustes. 

À partir de ces notions, il bâtit cette religion qui depuis sa création perturbe gravement le monde. D’emblée il conçut son affaire comme un moyen de prendre le pouvoir sur les tribus arabes et de subjuguer d’autres peuples. Là fut son génie. Pour assouvir son orgueil et sa soif de domination, il fut le premier à imaginer ce qui aujourd’hui se nomme idéologie. Je parle pour l’islam d’idéologie religieuse. Se faire passer pour le messager de Dieu inspiré par Gibril, l’archange Gabriel, ne pouvait que fasciner son entourage et se propager de relais en relais. 

Du paganisme il a conservé, la Mecque comme lieu-saint, la Kaaba qui était le sanctuaire des divinités et idoles arabes et les sept tours à faire autour d’elle, tout comme le puits de Zamzam où se seraient abreuvés, selon la tradition orientale, Agar, la servante d’Abraham et leur fils Ismaël. Des Juifs et des Chrétiens le Dieu unique, Jérusalem, autre ville sainte, et Abraham le premier croyant en ce même Dieu. À partir du christianisme, il a composé un Jésus prophète, né de la Vierge Marie (citée plus de trente fois dans le Coran), mais absolument pas fils de Dieu, ni fils de Joseph. À l’évidence pour faire du neuf il fallait éliminer cet aspect qui concluait la Révélation et revenir au Dieu des Juifs en condamnant l’idée de la Trinité. Il était cependant impossible de nier que Jésus avait vécu, ni sa dimension. Il imagina donc un Jésus, le plus grand des prophètes, ayant eu mission de l’annoncer, lui Mahomet. Jésus devait revenir à la fin des temps. Il faut bien reconnaître dans une telle assertion, l’orgueil démesuré du personnage, mais aussi un moyen remarquable de se sacraliser.


Pour dominer vraiment il fallait convaincre les tribus païennes arabes et convertir ou soumettre Juifs et Chrétiens. Il commença par sa propre tribu, les Quraych contre lesquels il n’hésita pas à se battre. Il poursuivit par l’arc et le sabre sa conquête en massacrant païens, juifs et chrétiens. Il mit au point l’idée du Djihad, la guerre sainte, et engagea des expéditions meurtrières contre ses adversaires, les Juifs de Médine, la tribu juive des Banū Qu-raiza puis contre les Juifs de Khaybar. Ses premiers successeurs, les califes Abou-Bakar et Omar, puis Othman, lancèrent l’islam à la conquête militaire du Proche et du Moyen-Orient. La suite, globalement nous la connaissons. L’Islam se répandit à la vitesse d’une traînée de poudre jusqu’à envahir l’Espagne qui fut occupée et en guerre pendant sept siècles, mais aussi une partie de l’Asie. L’histoire de l’Islam abonde d’abominables massacres. 

Le biographe de Mahomet, Ibn Isham - je viens de le relire- rapporte que pour lui, le meurtre politique était considéré à l’instar d’une opération de guerre et s’avérait légitime contre les ennemis de l’Islam. Il est vrai que le comportement de Mahomet, à l’égard de ceux qui le gênaient, était loin de pouvoir s’inscrire dans la morale chrétienne, dans une vision humaniste, ou même de répondre aux 10 commandements auxquels, pourtant, le Coran se réfère. Il a assassiné, fait la guerre et converti par la force. Il a dirigé lui-même 27 opérations militaires et en a ordonné 38 autres. Durant tous ces épisodes guerriers, il n’a sûrement pas prêché l’amour du prochain... Ainsi, ce qui est condamnable dans la civilisation chrétienne, n’apparaît pas particulièrement criminel aux yeux de ceux qui le reconnaissent comme prophète et connaissent sa vie. On est, en effet, bien loin de l’enseigne- 

ment du Christ ou du Bouddha ou de l’humanisme laïque. Égorger, violer, massacrer par tous les moyens les infidèles, ces actes contribuent à la gloire de Dieu. 

Mahomet avait bien compris dès le début de son aventure que la seule concurrence véritable pouvait venir des juifs et des chrétiens. En attendant de les convertir, il en fit des dhimmis des tributaires soumis au bon vouloir des musulmans. Quelques versets sont particulièrement éloquents quant à l’attitude de l’Islam à l’égard des chrétiens et des juifs. 

« O vous qui croyez ! Ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis, est des leurs. Dieu ne dirige pas le peuple injuste1 ; « […] combattez-les (les juifs et les chrétiens) afin que Dieu les châtie par vos mains2 », « […] les juifs et les chrétiens et les païens (les infidèles) brûleront dans le feu de la géhenne à jamais. Ils sont les plus pervers de tous les êtres créés3 ». Et dans les hadiths, censés reprendre les propos de Mahomet, dont sont tirées les règles de comportement du musulman, l’expression est parfois plus terrible : 

1sourate V La Table, verset 56 

2sourate IX Le repentir, verset 14 

3sourate 98 Le signe évident, verset 6 

« Le Prophète a tué́ les hommes de la tribu juive Bani Quraiza (quelques 600 à 800 personnes) et a distribué́ leurs femmes, enfants et propriétés, parmi les musulmans. Tous les autres juifs de Médine ont été exilés […] », « […] vous combattrez les juifs et 


 7 aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : ô musulman ! Voici un juif caché derrière moi…viens le tuer ». 

Les prédicateurs dans les mosquées, le vendredi, concluent leur prêche en disant « Ô Allah ! Accorde-nous la victoire sur les juifs, qui sont tes ennemis, mais aussi les ennemis de notre religion ! (les fidèles répondent Amen) O Allah ! Fais périr les mécréants, les polythéistes et les ennemis de l’islam ! (Amen). Curieusement amen est un terme hébreux, utilisé par les juifs et les chrétiens, signifiant ainsi soit-il ! 

Comment peut-on imaginer que ces mots immuables parce que sacrés, puissent permettre de modifier, génération après génération, le comportement de ceux qui y croient ? N’oublions pas que le Coran aurait été dicté à Mahomet par l’archange Gabriel messager de Dieu… 

Ce qui vient de se passer en Israël, contraire à toute humanité, n’est que la reproduction de ce qui jalonne l’histoire du monde dans ses rapports avec les musulmans. La férocité est partie intégrante des procédés de conquête islamique. En 1399, le Turco-Mongol Tamerlan, lors de la prise de Delhi, fit massacrer, en une seule journée, 100 000 Hindous. La conquête de l’Afghanistan, se traduisit par un véritable remplacement de population. Tous les habitants furent exterminés. Il ne s’agit là que de quelques exemples. Depuis toujours les musulmans ont cherché à subjuguer le monde chrétien et au-delà, alors que dire s’agissant d’Israël qui s’est établi sur une terre regardée comme musulmane ! Rappelons que le terrorisme a été imaginé comme moyen de soumission des populations par Hassan Ibn al Sabbah le 


grand-maître de la secte des assassins, réfugié dans sa forteresse au sommet du piton rocheux d’Alamut dans l’ancienne Perse. 

Que dire des atrocités commises de nos jours ? Aucun grand pays n’est épargné. Souvenons-nous du Bataclan, de Charlie-Hebdo ou des crimes de Mehra, des attentats de Madrid, de Londres ou de l’abominable attaque du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Les attentats se sont multipliés, au nom des paroles incohérentes d’un bédouin belliqueux, endeuillant des milliers de familles paisibles. 

L’humanité s’est ainsi habituée aux massacres perpétrés par les mahométans. Il n’y aura jamais d’équivalent du tribunal de Nuremberg pour juger les imams et les prédicateurs, car l’an-cienneté des forfaits qu’ils soutiennent et perpétuent, les a inscrits dans une sorte de coutume historique. Les chrétiens d’Orient ne peuvent que susciter notre admiration. Ils continuent à vivre sous la menace permanente des adeptes les plus fanatiques de cette idéologie religieuse. Ils subissent régulièrement leur haine. 

Les infortunés Arméniens enfants du premier État chrétien, chassés du Haut-Karabagh par les musulmans azerbaïdjanais, se trouvent bien seuls pour se défendre. Les malheurs portés par l’islam balisent leur histoire ; des centaines de milliers d’Arméniens exécutés entre 1894 et 1896, par ordre du sultan Abdul-Hamid, en passant par la déportation vers la Syrie organisée par les Jeunes-Turcs, jusqu’aux guerres qu’ils subissent aujourd’hui. 


Les malheureux Arméniens, s’ils disposent de l’appui de leur diaspora, toutefois bien moins puissante que celle des juifs, ne peuvent compter que sur le soutien incertain de la Russie, dont ils approuvent l’opération spéciale en Ukraine. 

Subissant les mêmes menaces et agressions, il est incompréhensible qu’Israël pour des raisons circonstancielles, ait fourni des armes à l’Azerbaïdjan, contrairement à ses intérêts à long terme. 

Ces événements doivent conduire les Français à se poser la question suivante avec acuité : que faut-il faire face à ce totalitarisme meurtrier ? 

Il est urgent de réagir et tout d’abord de considérer l’islam pour ce qu’il est, c’est-à-dire une idéologie portant en elle une barbarie moyenâgeuse. Elle est particulièrement hostile à notre civilisation. Il faut admettre qu’elle est trompeuse et que le principe de la taquyiya permet au musulman de mentir effrontément. La laïcité est une philosophie appliquée qui lui est incompréhensible. 

On ne négocie pas avec l’Islam. Soit on le domine, soit il conquiert et profite de nos lâchetés. Ainsi du fait de notre faiblesse, il est aujourd’hui en expansion. Il faudrait être aveugle pour ne pas constater qu’au-delà d’Israël, c’est l’Occident, dans cette rave-party et ailleurs en Israël, qui a été attaqué. Il faudrait être inconscient pour ne pas reconnaître que l’exode massif provoqué des chrétiens de Haut Karabagh, fait définitivement de cette région une terre musulmane. Il faut être bien naïf, ou manquer du 

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plus élémentaire courage, pour ne pas agir désormais par la force, contre l’invasion islamique de notre pays par le biais d’une immigration massive. 

Bossuet dans le Panégyrique de Saint Pierre Nolasque disait : 

L’islam ! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers. 

Montesquieu, dans l’Esprit des lois, s’exprime sur le même registre : 

La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l’a fondée. 


Général (2S) Henri ROURE 

À conseiller ces deux ouvrages sur le sujet 

Ouvrages à télécharger au format numérique sur : 

https://www.decitre.fr/ebooks/nous-gagnerons-cette-guerre-analyse-des-causes-moyens-et-modalites-dans-l-affrontement-possible-avec-l-islam-9782376291107_9782376291107_2.html 

https://www.decitre.fr/ebooks/sauvons-notre-laicite-essai-sur-la-crise-musulmane-en-france-9782376290872_9782376290872_2.html 

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jeudi 28 septembre 2023

Avec l'autorisation de ART OF ARMENIA (en attente)

Liste du patrimoine historique et culturel arméniens perdus avec leurs terres en Artsakh (Nagorno Kaghabagh)

Art of Armenia 15 nov. 2020 

(en cours)



https://www.lefigaro.fr/vox/monde/que-va-devenir-le-patrimoine-armenien-du-haut-karabagh-20201119?fbclid=IwAR3ZtSRChemi4AT2QNQQhglF2NkiDRn0_68EULEyQBMW9arPCM3iGpBEAjk


                                                                                                       

mercredi 20 septembre 2023

ARTSAKH MON AMOUR A JAMAIS !


ARTSAKH MON AMOUR



A l'AZERBAIDJAN ET SES COMPLICES ( TURQUIE ; ISRAEL ; et les autres silencieux et péteux) Vous avez conquis la terre mais pas son âme ! sans elle, vous n'avez obtenu qu'une coquille vide ! Vous vous en rendrez compte!

Ne vous réjouissez pas de la défaite de l'Artsakh (aujourd'hui) et demain ...) l'Histoire a de ces retours de bâton qui n'épargnent personne.
Quant à vous, pays "amis" merci pour votre silence, votre inertie éhontés face aux difficultés d'un peuple qui vous avait prouvé son attachement en participant par son travail assidu à la prospérité du pays d'accueil !
Chacun paiera un jour le prix de ses erreurs Soyez-en sûr.
Vous souffrirez comme nous arméniens - peuple capable - ô combien ! pacifique et généreux, - souffrons aujourd'hui. Nous pleurons sur nos soldats sacrifiés ; nos terres livrées aux sauvages qui détruiront les beautés qu'elles recèlent - c'est déjà en cours djoulfa etc ...

Mais demeurera à jamais notre ARMENITE ! 

mercredi 23 août 2023

Heureux anniversaire mon fils !

 

         


Quand il est en colère,
son  doux regard devient noir 
mieux vaut alors ne pas s'y frotter
mais c'est très rare 
sa nature profonde  est pacifique

Il ne se répand pas en témoignages 
d'amitié ou d'affection
mais il est là quand il  faut

Pour qui le connaît vraiment
il cache jalousement
 des trésors de gentillesse,
de tendresse. C'est dans ses gènes

C'est mon fils !

Alexandre,
N'aie crainte de souffrir
car souffrir c'est aussi VIVRE !

Manma

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vendredi 18 août 2023

les fêtes

 Isabelle Yvos ta fête est le 22 février ! Et toi Alexandre - le 22 avril ! Toi Enzo le 13 juillet - Alexandra le 21 avril - Lionel le 10 novembre - Tom (Tommy) le 3 juillet -Mickael est fêté le 29 septembre.    Je ne le sais que depuis 5 mn !! LOL Je ne garantis pas que je m'en souviendrai !!! Mais j'ai bien travaillé !

😅😅😅😅

vendredi 11 août 2023

Ecrittératures 10 août 2023 REVANCHE DE LA VERITE (3)


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Aujourd’hui, l’Arménie est jetée malgré elle dans le feu d’une histoire qui peut la défaire physiquement, mais aussi moralement. Le fonds humaniste des Arméniens éprouverait des relents nationalistes par la force des événements s’il ne s’agissait en fait que d’un patriotisme d’autodéfense confronté à un nationalisme d’agression tel qu’il est mis en œuvre par le terrorisme d’Aliev. Le cas de l’Artsakh n’est pas à interpréter, comme le sous-entend le maître de Bakou, comme un nationalisme d’occupation dès lors que ses habitants ne revendiquent que le droit de vivre là où ils ont toujours vécu et comme ils ont toujours vécu, à savoir en être humains libres et dignes. Depuis plus d’un siècle, ces Arméniens ont assez perdu de terrain et de droits, au fur et à mesure des injustices d’une histoire faite d’arbitraire, de mépris et de massacres, pour revendiquer l’Artsakh comme le dernier carré de leur légitimité.

Mais loin de nous éclairer, les propos de Vassili Grossman vous plongent dans le noir le plus complet dès lors qu’on se hasarde à examiner le fonds humaniste de ce qui constitue l’arménité. Qui les fréquente avec lucidité peut se demander, comme je l’ai fait en son temps, si les Arméniens aiment les Arméniens. C’est que la corruption et les voyouteries qui animent en profondeur le pays, autant que le mésusage des règles élémentaires de conduite qui ont cours en diaspora (un auteur en sait quelque chose) démontrent objectivement le degré de mépris mutuel qui sévit chez nous. Cette mentalité délétère et sauvageonne qui parcourt tous les échelons de la société en Arménie et de la communauté en diaspora en dit long sur l’hypocrite «  tsavet danem » (je prends ton mal) dont chacun se gargarise pour camoufler un égoïsme crasse. Cela étant dit, il est vrai aussi que des voix et des vies relèvent le défi d’une mentalité archaïque par des échappées vers une certaine transcendance reposant sur un vrai respect des personnes. Si Pachinian ne veut pas la guerre, c’est qu’à ses yeux chaque soldat arménien est avant tout une personne. Contrairement à nos nationalistes de bouche qui crient à la guerre avant que toutes les voies de paix aient été épuisées. Pachinian s’en tient à une seule ligne, d’autant plus intenable qu’elle est fragile et qu’il est bousculé de tous les côtés, à savoir maintenir la vie et donc le territoire où elle est possible pour le maximum d’Arméniens. Malheureusement, il est pris entre les feux des trois monstres russe, turc et azéri pour lesquels le soldat n’est qu’un robot idéologisé au service de leurs lubies. Car Pachinian, quoi qu’on dise de lui, cherche à préserver le fonds chrétien des Arméniens pour mieux les conduire vers un avenir fondé sur l’idéal européen

C’est que toute passion démocratique commence par la compassion.

Denis Donikian

REVANCHE de la VERITE (1)

https://draft.blogger.com/blog/post/edit/preview/6326008964546528257/4745390139287582263


REVANCHE de la VERITE (2)

https://dzovinar.blogspot.com/2023/08/ecritteratures-9-aout-2023-revanche-de.html



 

Ecrittératures 11 août 2023 À Dzovinar, les animaux reconnaissants - Denis Donikian

 


Vase dit « aux cent oiseaux »

Dynastie Qing (1644-1911)

Règne de Kangxi (1662-1722)

18ème siècle

Donation Ernest Grandidier, 1894, G 4979

(Musée Guimet)


Ils sont venus, ils sont tous là,

Autour du lit de la mamma,

Veaux, vaches, cochons et couvées

Qu’elle aura refusé de manger.

Mais pour aussi

Dire merci

À la Madone du vivant.

Tous venus du couchant ou venus du levant,

Tous rescapés des abattoirs,

Tous animaux retirés aux viandards.

Ils sont tous là pour te louer

D’avoir plaidé pour les muets,

Les sans-voix innocents,

Les sacrifiés à bout de sang.

Contre ton peuple aimant l’agneau

Braisé en tout petits morceaux,

Tu as plaidé comme essentiel

Que bouffer l’autre en criminel

N’était plus de ce temps.

 


La gente animalière aime les clairvoyants.

 


Les vers sur toi ne vont pas s’acharner

Vu que ta chair est chair désincarnée.

Ta fin est vierge des mots dits

Par tous ces prédateurs maudits

Qui s’empiffrent de viande

Et qui en redemandent.

Ils sont venus, ils sont tous là,

Pour faire honneur à ton combat.

Rhinocéros de la Corne africaine,

Grand éléphant de porcelaine,

La girafe et son girafon,

Les serpents, scorpions et griffons.

Sans compter les oiseaux des îles,

Paradisiers, beaux volatiles.

Même un phoque amoureux de Brigitte Bardot,

Et des pingouins transits de chaud.

 


Venus pour tes derniers moments,

Toi leur maman, eux tes amants.

Ah qu’il est bon monter là-haut

Au paradis des animaux !

 


 



jeudi 10 août 2023

Ecrittératures 9 août 2023 REVANCHE DE LA VERITE (2)


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Dans son livre sur l’Arménie, publié en 1967 (La paix soit avec vous, notes de voyage en Arménie, Ginkgo éditeur, 1989), Vassili Grossman consacre le chapitre IV (censuré lors de la première publication en russe) aux rapports entre national et humanité. Il y écrit entre autres : «  Le nationalisme d’un petit peuple, perd avec une insidieuse facilité, son fondement humain et noble. » L’écriture de son grand roman Vie et destin lui avait déjà permis de comprendre comment le nationaliste infuse dans l’humain. L’intrication subtile de l’un et l’autre lui vaut des réflexions déjà développées dans son roman et vérifiées sur place en Arménie.

Le caractère national est ce qui se surajoute au caractère humain. Celui-ci est le substrat de l’autre. En somme, l’humanité serait comme un riche nuancier où chaque couleur représenterait les us et coutumes d’un peuple donné. Ce qui établit qu’au-delà des particularités nationales, tous les peuples sont frères en humanité. Malheureusement, les nationalismes renversent les rôles, donnant la prééminence au national au détriment de l’humain. La « déification du national » constitue un mépris pour ce qui fonde l’humanité. Or toute nation qui lutte pour sa liberté lutte avant tout pour le respect de sa dignité humaine. Cette équation se pervertit dès lors que la dignité nationale glisse vers un sentiment de supériorité nationale, à savoir vers le développement de « guerres injustes, d’asservissement des peuples et des pays ». «  L’extase nationaliste des petits peuples opprimés naît comme un moyen de sauvegarder leur dignité et leur liberté. » Chez les Arméniens, la priorité nationale s’est muée en supériorité nationale, pour ne pas dire nationaliste. Supériorité qui place Garni plus haut que l’Acropole, qui accorde plus de génie à un Toumanian qu’à un Pouchkine. Dans ce sens, toute comparaison s’établit d’avance au profit d’une excellence nationale dans tous les domaines de l’art et de la pensée. Fanatisme qui donne l’impression d’interlocuteurs privés de raison. Ce qui conduit à dire que la quête de la dignité nationale peut provoquer la perte de la dignité humaine. Alors que la vraie richesse humaine consiste à unir le national et l’humain, et non à privilégier le national au détriment de l’humain. «  Ce n’est qu’en élevant inlassablement l’humain, ce n’est qu’en unissant le national à l’humain que l’on peut accéder à une authentique dignité, et donc à une authentique liberté » (Toutes les citations appartiennent au chapitre IV). 


Denis Donikian

(à suivre)

mardi 8 août 2023

Revanche de la vérité (1) _ Denis DONIKIAN - 8 août 2023

"Si Talaat fait encore le Turquie, Manouchian fait l'humanité"



(Photo : AD Donikian)

Si l’histoire défait les hommes, la vérité les fait. Et si les Turcs ont fourgué à l’humanité leur Talaat, les Arméniens, quant à eux, lui ont donné Manouchian. Les coïncidences sont d’autant plus ironiques qu’elles sont éclairantes. Comme la parution en français de « Talaat Pacha, l’autre fondateur de la Turquie » par Hans-Lukas Kieser et, dans un même temps, la panthéonisation du couple Manouchian.

Dire de Manouchian qu’il fut un anti-Talaat, au même titre qu’un Tehlirian, ne convient pas. Au premier chef, qu’il n’aurait pas été capable d’assassiner l’orchestrateur du génocide anti-arménien. Le problème avec Manouchian dans la résistance, c’est qu’il ne voulait ou ne pouvait tuer un homme quel qu’il fût. (En ce sens, on serait autorisé à penser qu’il aurait farouchement désapprouvé les attentats anti-turcs de l’ASALA sur le sol français, et ailleurs, comme l’a fait majoritairement la diaspora. Sans aller plus loin, on doit reconnaître que ce genre inédit d’attentats, où terrorisme, résistance et résilience sont étroitement intriqués, mérite réflexion). « Anti-Talaat » doit donc être compris comme le symétrique inverse à toute pensée fasciste, de quelque bord qu’elle soit. Ce qui suppose de la part d’un Manouchian, né dans le drame arménien du génocide et enfanté par lui, une sorte de conversion radicale. Tout en fréquentant les milieux compatriotiques de la diaspora arménienne, il devient communiste. Entendre par là et selon l’époque : adepte d’une vision humaniste qui transcende les nationalités. À savoir, d’un idéal de liberté comprenant le respect dû à la liberté de l’autre. La première des libertés à défendre étant celle qui subit l’oppression fasciste. Or, à ses yeux, le nazisme va certainement se révéler comme le symétrique allemand du fascisme turc. Qui sait si, pour Manouchian, dans le sombre bouillonnement de sa conscience, se battre contre le nazisme n’équivalait pas, d’une certaine manière, à prendre indirectement sa revanche sur une conception nationaliste radicale telle que la prônait Talaat.

D’où il découle que, dans l’ordre des paradoxes, il ne semble pas indu d’affirmer que le Manouchian né à Adiaman doit à Talaat d’être le Manouchian mort au mont Valérien. En d’autres termes, c’est la conscience fasciste de Talaat qui a « mis au monde » la conscience universaliste de Manouchian. Ce genre de renversement éthique est souvent le fait d’une très forte émotion. Et nul doute que le traumatisme du génocide n’ait joué ce rôle pour Manouchian. Un travail lent va alors s’opérer dans l’intime laboratoire de sa conscience morale jusqu’à fleurir sous la violence de l’occupation allemande.

L’autre question qu’il convient de se poser, dans ce cas-là, est de savoir quel Manouchian va entrer au Panthéon. L’Arménien ou le résistant ? N’en déplaise à nos pariotards, idéologisés ou non, qui ne voient en Manouchian que l’Arménien, les textes officiels et les déclarations des uns et des autres font moins mention de son origine arménienne que du combattant étranger qui a épousé les idéaux de la France. Ont-ils raison ceux qui éprouvent comme une certaine fierté à l’idée que l’arménité de Manouchian y serait pour quelque chose dans sa panthéonisation ? De la même manière que Mère Thérésa (comme je l’ai déjà mentionné) ne doit rien à sa naissance arménienne dans le combat qu’elle a menée auprès des enfants indiens. Rien non plus à l’Église arménienne qui est loin de promouvoir une charité telle qu’elle susciterait des vocations d’amour universel.

Par ailleurs, si l’on s’en tient à la thèse formulée par Hans-Lukas Kieser, qui considère le premier responsable du génocide comme le vrai fondateur de la Turquie, et si l’on entend bien les propos d’Erdogan ici ou là, Talaat a fait et fait encore la Turquie. Comme hier il a voulu éradiquer les Arméniens, Erdogan aura suivi son exemple en cherchant à se débarrasser du problème kurde par les armes et la discrimination. Avec le mausolée qui lui est consacré et les rues qui portent son nom, Talaat bénéficie d’une reconnaissance ouverte de la part de la Turquie officielle. Mais cette « panthéonisation » nationaliste demeure une affaire interne à la Turquie. Loin de revêtir quelque valeur universelle, elle ne sert d’exemple qu’aux fascismes qui sévissent ici ou là sur la planète.

Si Talaat fait encore la Turquie, Manouchian fait l’humanité. Manouchian participe par son combat et par sa mort à un monde qui cherche à dépasser le tribalisme par l’humanisme, le national par le respect de l’autre à quelque nation qu’il appartienne. En ce sens, l’observation nous pousse à reconnaître que chaque Arménien, autant qu’il sait se regarder, porte en lui aussi bien des relents de tribalisme que des ferments d’humanité. Comme il n’est pas interdit d’admettre, pour reprendre Camus, que jamais les Arméniens ne se sont trouvés, en tant que peuple, du côté du fléau. (Peut-être est-ce déjà là une des valeurs fondatrices de l’arménité). Alors que les Turcs, en tant que peuple, l’ont majoritairement toujours été et le sont encore. Que les Arméniens qui se battent pour une démocratie réelle font partie des nations avancées, alors que la Turquie s’inscrit depuis plus de cent ans dans le camp des mentalités archaïques. Celles qui défendent par le sang des égoïsmes identitaires fondés sur la peur de l’autre, sans se soucier de souscrire aux idéaux d’une civilisation qui font de la démocratie un espace de respect mutuel et compassionnel.

Denis Donikian


(à suivre)


vendredi 23 juin 2023

LORD BYRON ET LES ARMENIENS -(vu sur facebook Erevan Hayastan)-

 


         Peinture d'Ivan Aivazovsky, 1899 "Visite de Byron sur l'île arménienne Saint Lazare à Venise"


Poème du célèbre poète anglais Lord Byron

"If you want to be proud, Be proud in Italian.
If you want to give a command, Command in German.
If you want to confess love, Confess in French.
If you want to curse, Curse in Turkish.
If you want to experience the East, Read in Persian.
And if you want to pray, Pray only in Armenian! Only in Armenian!
Armenian is the only language for speaking to God!"

Byron arrive à Venise le 10 novembre 1816. Pendant son séjour, il rencontre les moines mekhitaristes, sur l'île de San Lazzaro, et découvre la culture arménienne en assistant à de nombreux séminaires sur la langue et l'histoire du peuple arménien. En collaboration avec le père Avgerian, il apprend l'arménien et se passionne au point d'écrire "Grammaire anglaise et arménien", puis "Grammaire arménienne et anglais", incluant des citations d'œuvres arméniennes modernes et classiques. Il travaille également à l'élaboration d'un dictionnaire anglais-arménien, rédigeant une préface sur l'histoire de l'oppression des Arméniens par les pachas turcs et les satrapes perses. Il traduit également, entre autres, deux chapitres de "L'histoire de l'Arménie" par l'historien arménien Movses Khorenatsi. Son engagement a contribué largement à faire connaître la culture arménienne en Europe. (source Wikipedia).


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