mardi 30 janvier 2018

REQUIEM - Tigran Mansourian - Nomminé au Grammy Awards 2018


Requiem - Tigran Mansourian 
IRequiem - II Kyrie - III Dies irae - IV Tuba mirum - V Lacrimosa -
 VI Domine Jesu Christe - VII Sanctus - VIII Agnus Dei

"Dédié à la mémoire des victimes du génocide arménien perpétré en 1915-1916, ce requiem du compositeur arménien Tigran Mansourian frappe d’abord par sa beauté sonore.

Cette œuvre, fruit d’une longue gestation, ne vise pas à impressionner l’auditeur par des effets sonores dramatiques mais plutôt par une simplicité lyrique qui se transforme en chant épique. On a ainsi l’impression d’entendre une longue plainte s’échappant d’un monastère au sommet du mont Ararat et envoyée par ce peuple à travers les âges.

Composée selon une structure classique, l’œuvre plonge ses racines dans la musique médiévale pour rayonner. Interpellant Dieu, les voix du RIAS Kammerchor, certainement l’un des chœurs les plus brillants du monde, semblent traverser cet enfer du génocide avant de parvenir à la béatitude. Avec cette œuvre sacrée d’une incroyable beauté, Tigran Mansourian inscrit ce Requiem dans la droite lignée de celui de Brahms."

Requiem, ECM New series, 2017

Laurent Pfaadt

lundi 29 janvier 2018

Spleen - Le jardin - Dzovinar


Spleen
Je vais bientôt partir pour l'Arménie. Je devrais être heureuse. Combien de mes amis arméniens de France le souhaiteraient et ne le peuvent pas. J'apprécie ma chance d'aujourd'hui, mais en même temps, une tristesse irrépressible l'assombrit. Je pense à mes parents, mes grands-parents, à tout ce qu'ils ont été pour moi, à tout ce que je leur dois : l'exemple de leur dignité, leur finesse d'esprit, leur culture, leur courage. Je me souviens de ces veillées de Noël où, mon frère et moi, à tour de rôle, récitions, devant la famille réunie, des poèmes arméniens que ma tante nous avait appris durant les semaines précédentes et qui se terminaient toujours par ce compliment rituel  * "chenoravor nor dari iev pari gaghant".
Je me souviens encore de ce phono qui avait fait irruption dans notre famille, aux revenus modestes malgré leurs incessants efforts pour améliorer l'ordinaire, que mon oncle Zaven avait gagné à une loterie, et sur lequel il écoutait très souvent "Le boléro de Ravel" ainsi que des airs d'opéra, disques fournis en même temps que le phono. Nous étions encore des enfants et je crois vraiment que ces musiques ont quelque peu déterminé nos goûts musicaux. Comme ils me manquent mes chers disparus. (2006)

* "Je vous souhaite une bonne année et un joyeux Noël"

*****

Le jardin

Tout est sombre dans ce jardin
où tout dort.
 Statue figée, elle veille,
elle attend.
Cette pierre, visible à peine,
contient tous les espoirs,
tous les tourments. Mystère
pour le profane, lumière
pour l'initié, chaque signe
gravé sur la page du temps
porte en lui un terrible secret.
Chaque jour un breuvage amer
est servi, quand manque le miel.
Une goutte de rosée suffit
qui étanche la soif cruelle
et, posée comme une perle,
s'irise de mille pensées.

Dzovinar (2007)

*****
https://dzovinar.blogspot.fr/p/vie-en-diaspora.html

jeudi 25 janvier 2018

Notturno - Coro de los esclavos - Avec les nouvelles étoiles - La mort du cygne - N. Lygeros


Notturno

N. Lygeros

Dans le silence
sa musique
est une voix
qui n’oublie pas
le passé
dont la beauté
déborde
pour exiger
à l’avenir
sa présence
au-delà
des frontières
du présent
aussi
nous l’écoutons
sans dire
un seul mot
puisque les notes
parlent
pour nous.

*****

Coro de los esclavos

N. Lygeros

Au commencement
quelques sons
naissent 
dans le cœur
pour devenir
corps du chœur
dans l’opéra
qui nous touche
sans jamais 
nous lasser
car nous sommes
ses enfants
chaque fois 
que nous entendons
l’immensité
du génie
de Verdi
à travers
les âges.

*****
Avec les nouvelles étoiles

N. Lygeros

Avec les nouvelles étoiles
il est possible
d’entendre
les myriades
qui dansent
après le début
des éternités
d’un univers
pour être vues
par l’œil et le cerveau
de celui
qui ose
lever la tête
pour découvrir
la beauté
clouée 
au ciel 
de la nuit.

*****
La mort du cygne

N. Lygeros

La mort du cygne
interprétée
par Ulina 
Lopatkina
semble devenir
l’essence même
du mouvement
final
d’un acte
de la vie
qui se bat
jusqu’à la fin
sans jamais
s’interrompre
afin de montrer
que l’existence
n’est
que le commencement
de la transcendance.

mercredi 24 janvier 2018

La résistance de l'hellénisme - N. Lygeros - Vidéo

Photos - N. Lygeros - Discours au rassemblement de Skopje. Thessalonique, 21/01/2018


























La résistance de l'hellénisme

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Si la résistance de l'hellénisme était quelque chose d'abstrait pour beaucoup, maintenant, après la Manifestation historique de Thessalonique, ils ont une image de sa réalité. Des Grecs de toute la Grèce, de Chypre, d'Amérique et d'Australie se sont unis pour résister à la barbarie de l'oubli. N'importe quel politicien, n'importe quelle autorité, n'importe quel gouvernement quel qu’il soit doit toujours calculer le coût politique d'un mouvement qui ne respecte pas le peuple grec parce que nous sommes en démocratie. Ceux qui tentent avec un péage fermé, un réseau téléphonique à plat, une propagande de bas niveau d’arrêter la lutte d'un peuple pour son histoire, n’iront pas plus loin. Car maintenant après cette Manifestation historique, chaque Grec qui a de la dignité regardera de près les développements des négociations sans craindre d'y faire face car il saura qu'il n'est pas seul, puisqu'il sentira près de lui dans le froid la chaleur des camarades. Les politiciens ont compris leur appréciation initiale erronée et maintenant ils parlent de plus en plus de leur vraie position sans se cacher derrière le politiquement correct. Tout le monde veut profiter des nouvelles données créées par la Manifestation. Au niveau international, le médiateur est obligé d'expliquer qu’il faut visiter la Grèce et Skopje dans les prochains jours pour poursuivre les négociations parce qu’il a réalisé de façon directe que les choses ne sont pas si faciles. Il ne peut pas fouler aux pieds la volonté des peuples et leur histoire juste pour trouver une solution diplomatique qui n’aura pas la profondeur du temps faute de respect.




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mardi 23 janvier 2018

La manifestation comme moyen de pression - N. Lygeros


La manifestation comme moyen de pression

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Ceux qui pensaient que le peuple grec a oublié son histoire et qu’il ne résisterait pas quelle que soit l'issue des négociations, ont été surpris par la manifestation. Ils ont d'abord eu l'impression que leur propagande suffirait à éluder son existence. Seulement maintenant il devient de plus en plus fort chaque jour, car les Grecs s’unissent aux moments critiques, aux heures historiques en raison du respect de la mémoire et de l'histoire, et ils déclenchent une contre-attaque qui dépasse l’imagination des conservateurs. Peu à peu, parce que le monde qui sera présent à la manifestation prolifère, certains ont essayé et essaient désespérément de réduire sa valeur. Mais leur hypocrisie n'a pas le pouvoir de leur lâcheté, et ils commencent maintenant à se demander quelle sera la taille de cette manifestation historique. Ainsi, la manifestation fonctionne déjà comme moyen de pression, même dans ces cercles où ils ne donnent pas beaucoup d’importance au peuple grec, car ils supposent que c’est idéologiquement une masse manipulable. Même eux voient que la manifestation, en raison de la taille énorme qu’elle aura, va constituer un point de référence et pour celui qui ne le respecte pas il y aura des retombées politiques car des gouvernements sont tombés pour des problèmes moins graves. C'est pourquoi nous voyons maintenant des politiciens qui commencent à dire que le peuple a le droit de s'exprimer librement et que nous vivons dans une démocratie qui le permet. Probablement quelques chaises grincent déjà, parce qu'ils n’arrivent pas à trouver l'équilibre, mais cela n’a pas d’importance, car ils doivent se tenir debout eux aussi avec le peuple grec s'ils veulent rester en politique.



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dimanche 21 janvier 2018

L'histoire est notre frontière - N. Lygeros


L'histoire est notre frontière

N. Lygeros
Traduit de l'Anglais par A.-M. Bras

Pour beaucoup, la question de la Macédoine et l'utilisation du nom par Skopje sont simplement un thème historique. Par la suite Ils ne se considèrent donc pas eux-mêmes compétents pour le juger, ou pire encore, ils soutiennent une tendance idéologique qui considère que l'histoire est morte et indifférente à l'ensemble de la question. En fait, quand nous mettons les choses à leur place avec le regard de l'Hellénisme, il devient rapidement évident que l'histoire est notre frontière. Parce que nous sommes un peuple du Temps et non de l'espace. Byzance a vécu onze siècles sans cesse changer de frontières, mais son histoire a toujours été la même. La Grèce existe ici depuis des siècles, mais ses frontières ne datent que de 1947. Ce n'est pas le territoire qui nous caractérise mais notre Histoire. La lutte pour le problème de Skopje n'est donc pas un détail diplomatique, ni comme certains le considèrent un thème idéologique. Le problème de Skopje est un problème qui peut être résolu sans qu’aucun peuple ne soit lésé. A partir du moment où il y a un respect mutuel et un respect de l'histoire, tous les obstacles peuvent être surmontés. Et si certains ne peuvent pas comprendre les extensions stratégiques, c'est simplement parce qu'ils ne regardent pas la situation dans son ensemble. C'est Skopje qui est pressé de rejoindre l'Union européenne et l'OTAN. Nous, nous sommes déjà membre des deux hyperstructures. C'est Skopje qui est en retard par rapport à la Slovénie, la Croatie, le Monténégro et la Serbie. Il n'y a donc aucune raison de se précipiter. La précipitation va avec l'oubli, la lenteur avec la mémoire et l'Hellénisme est un souvenir du futur.





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samedi 20 janvier 2018

Mouvements stratégiques - Skopje, l'Union Européenne et l'OTAN - N. Lygeros


Mouvements stratégiques

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Tu dois faire
des mouvements stratégiques
si tu veux
avoir
des résultats
sur le fond
sinon
cela n'a pas
de sens
de t'impliquer.
Penses-y
bien avant
de paramétrer
et
examine
toutes les possibilités
avant de passer 
à la prochaine
étape

tu les donneras
toutes.

*****
Skopje, l'Union Européenne et l'OTAN

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

En regardant les cartes de l'Union Européenne et de l'OTAN en même temps, il n'est pas difficile de lire les éléments stratégiques, topostratégiques et chronostratégiques. De cette façon cela rend plus facile l'approche de ces deux hyperstructures par rapport à Skopje. En Grèce, nous avons l'impression, ou tout au moins il semble de manière artificielle, que les négociations ne se font que localement. Skopje appartient au trou topologique de l'ex-Yougoslavie et de l'Albanie. L'autre trou est la Suisse. Aucune des deux hyperstructures ne souhaite de faiblesses à l'intérieur. Et la Slovénie et la Croatie ont rejoint cette logique. Les problèmes de Skopje, par conséquent, aux yeux de l'Europe et de l'OTAN, suivent le même schéma mental en termes de stratégie. Ce n'est donc pas une hypothèse décousue sans rapport avec les autres données. Si nous regardons une grande carte et que nous ne nous limitons pas aux négociations, nous comprendrons que la Grèce a une stratégie dominante sur le thème et qu’il n’est pas question que quiconque n’empiète sur nous. Parce que l'Union Européenne et l'OTAN comptent sur nous, surtout maintenant que la Turquie s'est éloignée de son processus d’adhésion et de la volonté de l'OTAN. En outre, la stratégie américaine a choisi le côté des Kurdes, en ne donnant pas d’importance aux aberrations de la Turquie. Donc, la Grèce est encore dans une meilleure position.



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vendredi 19 janvier 2018

Me Philippe Krikorian agit .....


AFF. GREGOIRE ET SUZANNE KRIKORIAN ET A. - GENOCIDE ARMENIEN ET AUTRES CRIMES CONTRE L'HUMANITE - PLAINTE EN LIGNE A LA COMMISSION EUROPEENNE CONTRE LA FRANCE POUR MANQUEMENT AU DROIT DE L'UE

Philippe KRIKORIAN <Philippe.KRIKORIAN@wanadoo.fr>
  
ven. 19/01/2018 16:14
À :
Elise Carpentier (carpentierelise@hotmail.fr)

Madame le Professeur,

Je vous remercie vivement de vos chaleureux encouragements et me permets, à cette occasion, de vous présenter, ainsi qu’à vos proches, mes meilleurs voeux de santé, bonheur et réussite pour cette Nouvelle Année 2018 qui débute.

Je ne manquerai pas, en tout état de cause, de vous tenir avisée des suites qui seront réservées par la Commission européenne, à la plainte pour manquement au droit de l'UE que je lui ai adressée le 29 Décembre 2017 écoulé et qui semble, en l’état du droit positif, national et européen, - sauf réforme législative - la dernière voie de recours aux fins de remédier à ce que le principe de dignité humaine nous contraint de voir comme un déni de justice caractérisé.

Je tiens, à nouveau, à rendre hommage à votre profonde science juridique et à vous exprimer toute ma gratitude pour votre net et courageux engagement doctrinal, à très haute valeur morale, en faveur de cette problématique relevant du JUS COGENS et d’un intérêt supérieur de civilisation.

Très cordialement,

Philippe KRIKORIAN
Avocat à la Cour ( Barreau de Marseille )
Président-Fondateur du GRAND BARREAU DE FRANCE - GBF
BP 70212
13178 MARSEILLE CEDEX 20
Tél. 04 91 55 67 77
Courriel Philippe.KRIKORIAN@wanadoo.fr
Site Internet www.philippekrikorian-avocat.fr

jeudi 18 janvier 2018

J'AI LES BOULES !!!

QUAND LES CRITIQUES ORIENTEES DE JOURNAUX SOUS INFLUENCE DECIDENT DU SORT, EN FRANCE ET PARTOUT DANS LE MONDE, DU FILM MAGNIFIQUE QU'EST 

"THE PROMISE"

Les critiques "presse" :
- des critiques "assassines" (volontairement ?) aux critiques plus objectives : 

Critikat.com

 par Benoît Smith
Fiction historique nulle, "La Promesse" vaut surtout comme témoignage actuel de l'impasse où reste coincée une certaine industrie du divertissement commémoratif.
 La critique complète est disponible sur le site Critikat.com

Le Figaro * par La Rédaction
Le récit du génocide Arménien est encombré d'une histoire d'amour inutile et niaise.
 La critique complète est disponible sur le site Le Figaro

Le Monde *

 par Jean-François Rauger
Fresque néo-hollywoodienne sans invention, La Promesse pèche par la construction maladroitement didactique d’un personnage principal auquel le spectateur doit s’identifier
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A l'évidence, des Critiques qui n'ont rien compris (ce qui est grave ... pour des "Critiques" !) ou qui font preuve de malveillance délibérée espérant ainsi, étant donné leur "notoriété", décourager le spectateur d'aller voir le film, et plaire ainsi aux instances "supérieures" qui les commanditent... 
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aVoir-aLire.com ***

 par Virginie Morisson
Le devoir de mémoire rencontre enfin le génocide arménien dans une œuvre forte mais fragile, trop soucieuse de ne heurter personne.
 La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com

Direct Matin ***

 par La Rédaction
"La promesse" fait le récit d’un triangle amoureux sur fond de tragédie historique, dans la tradition des grands films populaires.

La Croix ***

 par Corinne Renou-Nativel
Malgré un récit maîtrisé, La Promesse souffre de quelques longueurs.
 La critique complète est disponible sur le site La Croix

Le Journal du Dimanche ***

 par Barbara Théate
À l’image d’un "Docteur Jivago", Terry George mêle passion romanesque et intrigue historique pour raconter enfin sur grand écran le massacre organisé des Arméniens. On partage les souffrances, le courage et la fierté d’un peuple génocidé.
 La critique complète est disponible sur le site Le Journal du Dimanche

Les Fiches du Cinéma ***

 par Isabelle Boudet
Malgré ses ficelles hollywoodiennes, le film évoque avec un sobre classicisme l’horreur du génocide arménien.
 La critique complète est disponible sur le site Les Fiches du Cinéma

Télé 7 Jours ***

 par Julien Barcilon
Si l'on est loin du "Docteur Jivago", qu'il cite comme référence, [ce] film est un indispensable et poignant témoignage.

Le Dauphiné Libéré **

 par Jean Serroy
Un grand film romantique, qui se veut dans la lignée de David Lean et qui y met les moyens, mais où la fiction en vient à instrumentaliser maladroitement le vrai sujet, le génocide arménien, lequel sombre dans les péripéties du romanesque.
Moyenne critique  presse : 2,2/5
Moyenne critique spectateurs : 4,4/5
La disparité entre les notes presse/spectateurs me laisse songeuse ... aussi, en lisant le commentaire qui suit, ma lanterne s'est-elle éclairée - je vous laisse juge :
5,0 Chef-d'oeuvre
Publiée le 03/12/2017
Par quoi commencer… ? Je suis un citoyen convaincu et impliqué mais, comme tout le monde, empreint d’un pragmatisme dicté par notre quotidien et Je ne suis pas vraiment bon public Là, je dois dire que j’ai pris une claque. Je suis allé voir « La Promesse » principalement parce que Terry GEORGE fait partie des réalisateurs qui, à mon avis, traitent leur sujet de façon propre et précise et qui savent mêler un grand respect vis-à-vis des spectateurs et une forte compétence du cinéma. La deuxième raison est une critique sur le site Allo Ciné assez insolite puisqu’elle émanait d’un certain Léonardo DI CAPRIO (qui s’exprime peu sur les autres films en général). Il en dit : « Oscar Isaac, Christian Bale et Charlotte Le Bon, sous la direction de Terry George, nous offrent des performances extraordinaires. J'applaudis toute l'équipe... ». Par ailleurs, J’ai été certes très pris et ému par « Hotel Rwanda » du même réalisateur (Terry GEORGE) … Mais aussi par des récits appartenant à la réalité de notre histoire comme « Docteur GIVAGO » de David LEAN dont l’histoire est supportée par la mise en place du bolchévisme et du théatre des premières années suivant la révolution d’Octobre 1917. Dans ce chapitre historique, Il y a aussi « Titanic » qui, bien que très technique (trop technique ?) témoigne de certaines vérités du début du 20ème siècle : La fragilité et l’inconsistance humaine quant aux éléments et des réalités sociales en 1912 (En particulier, le sort réservé aux « 3ème classe » ). « La promesse » est peu ou prou, d’ailleurs, contemporaine à « Titanic » (naufrage en Avril 1912), puisque le « dernier » Terry GEORGE prend place début 1914 . J’ai été happé par le théâtre poignant de ce film à savoir le Génocide Arménien. Il y a bien sûr quelques choix à faire entre la romance et l’intensité du chaos. L’histoire d’amour est là dans la peur et la cruauté palpable endurée par les personnages. Hormis cet arbitrage Terry GEORGE a encore fait, à mon sens, un chef d’œuvre ! Tout comme Titanic (Jame CAMERON), c’est une histoire vraie et, à ce titre, il est parfois difficile de remédier à certaines longueurs appartenant à l’histoire. En sortant, j’ai vu des vieux arméniens en pleurs comme si leur histoire nous était enfin contée après toutes ces années. C’était plus que touchant… c’était bouleversant. Aux dires d’un des responsables du cinéma où j’ai assisté à la projection, Il serait avéré que le gouvernement turc ait fait des pressions de tous bords et notamment financières pour amoindrir la portée populaire de ce film. A priori les dignitaires turcs ne se suffisent par de régner en Turquie. il veulent aussi régner ailleurs et en l’occurrence chez nous… en France. Il y a un tel décalage entre les critiques émanant de magazines (pas toujours indépendants financièrement) et ce que j’ai vu, que je me pose sincèrement des questions sur les craintes que suscite ce film en « haut lieu » turc. Depuis cette projection j’ai pris le temps de me documenter… Ce génocide Arménien a été une tragédie…. Je suis retourné voir le film, une seconde fois hier, car contrairement à « Hôtel Rwanda » dont le sujet était connu et contemporain au film, Terry GEORGE se lance là dans une approche didactique sur un sujet vieux d’un siècle. Il porte à la connaissance du spectateur beaucoup d’éléments difficiles à intégrer immédiatement. Et puis étrangement, on parle de Génocide et on ne voit que peu de meurtre, ils sont suscités. Ils sont sous-entendus. Certainement pour soigner une approche « grand public » (les jeunes en particulier). En me documentant, j’ai appris qu’Hitler avait initié le génocide juif en livrant aux derniers Nazis hésitants… « Qui se souvient encore du génocide des Arméniens ». Il a sûrement été d’ailleurs, d’après foule d’historiens, précurseur de l’Holocauste siégeant 35 ans plus tard… Pour les juifs, ce fut une extermination organisée, minutieuse et implacable. Ils périrent dans les camps de la mort (Auschwitz, Dachau)… pour les Arméniens ce furent les rivières qui ont tenu lieu de sépultures aux victimes et les marches forcées dans les déserts de fours crématoires. Comme moi, allez voir ce film afin de vous éclairer, découvrir et apprendre (comme pour « Hôtel Rwanda » narrant le Génocide des Tutsis), ce qui s’est passé là-bas… En 1914. Lors de la première projection j’aurais mis 4 étoiles. Après la seconde… 5 étoiles !! Bravo Terry ! JE VOUS LE RECOMMANDE !!!
MERCI à CinéPhileExigeant !!