samedi 29 septembre 2018

LA FRANCE - Bientôt une DICTATURE ?


Michel Onfray

https://www.valeursactuelles.com/societe/onfray-renvoye-du-service-public-ou-le-totalitarisme-soft-99366

HONTE AUX HOMMES DE MAINS D'UN GOUVERNEMENT CORROMPU ! DEHORS TOUS LES MALFRATS QUI NE SE PREOCCUPENT QUE DE RENDRE INDISPENSABLE LA RELIGION DU FRIC ET PRETS A TOUT POUR ENFONCER CE CLOU POURRI DANS L'ESPRIT "FATIGUE" - OU TROP JUVENILE - DES MOUTONS FRANCAIS ! - Mais bon sang, réveillez-vous ! Quand on commence à fermer la bouche (croit-on) des penseurs ou contradicteurs indispensables dans une société libre, LE MAL EST DEJA BIEN INSTALLE ! Arrivera le temps où vous ne pourrez même plus intervenir sur les pouvoirs en place par votre vote ! REVEILLEZ-VOUS ! Et cela s'appelle UNE DICTATURE (- en France, il faut le faire quand même ! ) Avec le temps et la patience, les "instigateurs souterrains" vont y parvenir, si ...

jeudi 27 septembre 2018

Exposition « Armenia » au Metropolitan museum de New-York (THE MET NY )



Nikol Pachinian a visité l’exposition « Armenia » au Metropolitan museum de New-York (THE MET NY )  qui est l’un des plus grands musées d’art au monde. Ouvert au public depuis le 20 février 1872.

Il présente une exposition avec plus de 140 reliquaires dorés conséquents, des manuscrits richement illuminés, des textes rares, des meubles liturgiques faits de matériaux précieux, des Khatchkars, des modèles d'église et des livres imprimés qui montrent l'imagerie originale de l'Arménie. 










Que faut-il de plus ? - N. Lygeros

Holodomor - Nikos Lygeros

**
Que faut-il de plus ?

N. Lygeros

Que faut-il de plus ?
pour que tu prennes
conscience
de l’importance
du Holodomor
non seulement
en Ukraine
mais pour l’Humanité ?
L’intervention de Lemkin
aux Nations Unies
à ce sujet
alors qu’il a conçu
le mot génocide
n’est-elle pas révélatrice ?
Si tout cela ne suffit pas
sache que ce génocide
nous a aidé à concevoir
les Droits de l’ Humanité.


lundi 24 septembre 2018

MA DECOUVERTE DU JOUR : Alain Prochiantz - neurobiologiste

Alain Prochiantz, un drôle de zèbre !

Alain Prochiantz lors du forum « L’année vue par les sciences » organisé par France Culture le 13 février 2016
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Prochiantz#/media/File:Alain_Prochiantz_Forum_France_Culture_Sciences_2016.JPG)

Libération
PORTRAIT
  
Evolution      permanente

Par Pascale Nivelle — 8 décembre 2004        

 **Dans son melting-pot familial, il y a deux grands-parents juifs, un autre arménien et un autre catholique. «Des individus», dit Prochiantz, hostile à l'introspection.** 
Alain Prochiantz étire des doigts nerveux, dont l'un porte une chevalière de femme. Cette main n'existait pas il y a dix ans, toutes ses cellules se sont renouvelées, et pourtant c'était déjà la sienne, ornée du même bijou. La matière meurt, la forme subsiste. Cette «morphogénèse silencieuse», n'est-ce pas de l'art ? Ce neurobiologiste est aussi écrivain de théâtre. Un mutant, roi de laboratoire qui se meurt sous les néons et voudrait devenir papillon.

Car la science, la sienne, fondamentale et élitiste, est au cachot médiatique. Alain Prochiantz ne travaille ni sur le Sras, ni sur le clonage. Qui a lu ses livres chez Odile Jacob ? Et ses nombreuses publications dans Nature ? Qui se souvient de l'étudiant brillant, auteur d'une thèse sur le virus de la mosaïque jaune du navet ? Quelques sapiens de son espèce, Parisiens des environs du Panthéon. L'horloge administrative du chercheur est programmée pour quarante-cinq ans. Il lui en reste neuf avant sa retraite de patron du département développement et évolution du système nerveux, Ecole normale supérieure. «Peau de chagrin», dit cet admirateur de Balzac. Restera l'habit vert d'immortel de l'Académie des sciences qu'il vient d'endosser avec délice, et de savantes trouvailles sur la protéine pénétratine. Des succès universitaires, microcosmiques, mais rien qui marquera l'ère cathodique.

Il y a quelques années Alain Prochiantz s'est lancé dans l'écriture de théâtre, «pour sortir du quotidien dévorant», dans le sillage de son aîné Jean-Didier Vincent, Faust médiatique qui avait changé en hormone le bon vieux philtre d'amour et fait de l'or avec sa science. C'est Jean-François Peyret, metteur en scène, qui leur avait tendu la main, jetant la passerelle entre planches et paillasses. Une pièce, puis deux, puis trois, voilà Prochiantz dans la troupe. Quelle jouissance d'entendre ses mots énoncés par Mathieu Amalric et Irène Jacob. Ils hésitent, le texte est difficile. Le public flotte. Mais c'est la preuve que le jargon peut se faire poésie. «La science invente avec des mots et des rêveries en plus des expériences», avance Alain Prochiantz. Darwin, l'homme qui a vu l'homme descendre du singe avait «cette part inventive». Parti en explorateur sur le navire de la Royale, le Beagle, ce notable de la société victorienne «savait qu'il allait commettre un meurtre» avec l'Origine des espèces. C'est le livre de chevet de Prochiantz. Le théâtre est son Beagle. Son crime à lui ? Ouvrir la porte du temple et butiner le théâtre. Pour nourrir la science.

Silhouette mince, vêtue de noir jusqu'au chapeau de cuir, il a un crâne déplumé, aux rondeurs de nouveau-né. Dessous cogite un cerveau farci de formules, de littérature et des gènes de sa lignée. Deux parents, un frère et une grand-mère médecins, il a échappé au déterminisme familial avec l'Ecole normale supérieure. Parcours d'excellence, Collège de France, passage à New York et retour comme patron à Normale sup. Nécessité plus que hasard : «Je ne voulais pas être ingénieur, pas entrer dans le carcan industriel.» En sachant qu'il ne deviendrait jamais riche. Directeur dernier échelon, il gagne aujourd'hui 4 700 euros et ne s'en plaint pas. Il voulait chercher, produire de la connaissance, «sinon j'aurais été banquier».

Mais le monde a changé : «La recherche fondamentale est devenue comme la haute couture. Nous sommes une espèce menacée. En France, on fait de la veille technologique.» Pour les politiques, «la science est un corps étranger. A gauche, ils ont une vision soviétique de la recherche, c'est le progrès scientifique et technique pour le peuple. A droite, c'est pire. Il n'y a même pas de dimension humaniste». L'Europe a ajouté une touche kafkaïenne : «On ne nous demande plus des programmes de recherche, mais des business plan qui prennent deux mois de boulot.» Il continue de choisir la gauche, par défaut, sans s'engager. Ce n'est pas Bové, «cet allumé», qui le réconciliera avec la politique.

Timide et orgueilleux derrière ses lunettes de myope, Prochiantz renâcle à se livrer. Il se dit «élitiste» et a séparé le monde en deux parties : «Ceux qui ont le niveau et ceux qui ne l'ont pas.» Il admet l'inégalité mais cherche à s'améliorer, qu'il coure au Luxembourg ou s'arrache les yeux sur son ordinateur. Poussé à une époque où «les scientifiques avaient une autre idée d'eux-mêmes», il vit son quotidien, difficulté à recruter dans son labo et paperasse envahissante, comme une épreuve. «Aujourd'hui, s'investir dans un projet artistique ou existentiel, c'est difficile. Les gens misent sur le privé.» Sa vie amoureuse a été expérimentale. Hommes, femmes, grandes passions et satisfactions hormonales. Il ne s'est pas reproduit. «J'aurai pu, sans y songer. Mais l'idée de faire une famille n'est pas érotique.» Il lui arrive de regretter l'absence d'un petit d'homme au crâne rond. Mais il chasse la nostalgie. «Je n'aime pas toutes ces idées de filiation, de racines. Cela a un côté pétainiste.» Dans son melting-pot familial, il y a deux grands-parents juifs, un autre arménien et un autre catholique. «Des individus», dit Prochiantz, hostile à l'introspection. Seuls ses cigares sont freudiens. Et comme Freud, il dit qu'une vie vaut d'avoir aimé et travaillé. «Athée absolu», il croit aux amitiés entre êtres singuliers. «Il n'y a rien avant et rien après. Seulement des individus, qui évoluent toute leur vie, souvent au hasard des rencontres. J'ai de grandes angoisses existentielles. Mais il faut savoir affronter ça sans béquilles. Le retour du religieux me déprime.» S'il a choisi la science, somme de vérités évolutives, c'est qu'il accepte de douter. «Le Discours de la vérité me fait peur. Il a toujours quelque chose en commun avec une vision religieuse et sans humour du monde.» Les variations Darwin, sa pièce imaginée la nuit, «les yeux collés au plafond», parle d'évolution, «contre le ressassement du passé». Les avancées de la génétique ne l'effraient pas, un scientifique n'a pas les fantasmes du commun des mortels. «Avec l'accès aux gènes, on a les moyens de fabriquer des êtres qui ont des formes qui n'existent pas. C'est magique.» Les clones n'existent pas, tant la vie façonne différemment les êtres : «Les grandes manipulations ne se font pas au niveau génétique mais social.»

Vieillir ? «La bonne nouvelle, c'est que tant qu'on est vivant, on est immortel», dit Prochiantz. L'âge, pour lui, est «intéressant, au-delà de la question du collagène. C'est inscrire l'expérience d'une vie en soi. Le prix à payer pour l'individuation». Il se voit «de plus en plus tolérant, distant». Ses pairs décrivent cependant d'immenses et irrationnelles colères. «Au-delà de l'intelligence étonnante du grand chercheur, c'est un homme d'une ambition folle, à l'ego surdimensionné», témoigne Jean-Didier Vincent, qui fut son ami. Jean-François Peyret qui a remplacé l'un par l'autre dans son théâtre, a choisi le lecteur de Sade et de Céline, autant que le chercheur. Pour lui, c'est «un vertueux, un janséniste. Le travail dévore tout chez lui. Il aime se mettre en danger». Les mues sont toujours douloureuses. Mais dit Prochiantz, «on ne fait pas de choix, on accomplit son destin».

Alain Prochiantz en 6 dates
17 décembre 1948: Naissance à Paris.
1969: Ecole normale supérieure.
1976: Thèse, études de neurobiologie.
1990: Directeur du département biologie à l'ENS.
1997: Rencontre avec Jean-François Peyret.

Alain Prochiantz est un chercheur en neurobiologie et professeur au Collège de France dont il devient l'administrateur en 2015.

dimanche 23 septembre 2018

Une survivante d'Auschwitz - Avec les efforts - Avec de l'amour - Protège - Après les Thermopyles - Si tu n'acceptes pas - N. Lygeros


Une survivante d'Auschwitz

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Une survivante d'Auschwitz
se trouve à Larissa
et garde
la mémoire
vive
d'un crime
contre l'humanité
qui a été reconnu
comme paradigme
de génocide
alors imagine
ce que tu lui diras
quand tu auras besoin
des cinq
mouvements
pour entendre
le silence
de son martyre.

*****

Avec les efforts

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Avec les efforts
des étoiles
est concrétisée
une vision
et l’Humanité
devient réalité
pour influencer
les êtres humains
à transformer
leurs vies sur le fond
et à se battre
pour les innocents
contre la barbarie
qui toujours
s’efforce
de quelque façon
de les piétiner
maintenant toi aussi tu le sais 
pour l'avenir.

*****
Avec de l'amour

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Avec de l’amour
tu peux offrir
beaucoup
sans qu’il y ait
des tensions
et transformer
les relations humaines
avec des liens
harmonieux
pour que vive
l’évolution
collective
des mosaïques
qui sciemment
participent
à l’oeuvre
de la mosaïque
pour l'Humanité

*****
Protège

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Protège
les relations humaines
pour qu’elles deviennent des liens
qui guident
l’harmonie
via la légitimité
d’une nouvelle oeuvre
pour cela n’exige pas
et donne seulement
des conseils
pour qu’existe
un cadre
de liberté
dans l'expression
et la volonté
des gens
qui veulent
vivre
seulement
avec l'Humanité

*****
Après les Thermopyles

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Après les Thermopyles
on a toujours
en tête
Salamine
parce que c’est seulement
avec elle
que nous avons gagné
le combat
de la liberté
qui a conduit
à la grande
campagne
d’Alexandre
le Grand
qui a désarmé
définitivement
les revendications
de la Perse.

*****
Si tu n'acceptes pas

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Si tu n'acceptes pas
la haute intelligence
du Christ
comment peux-tu comprendre
qu'il parlait
à la synagogue
à partir de douze ans
aux sages
et comment interpréter
l’efficacité
de ses réponses
aux pharisiens
pour sauver
non seulement
ses étudiants
mais aussi les innocents
dont il ne connaissait même pas
par le nom
avant son intervention.


A PROPOS DE L'EMISSION QUI AGITE L'OPINION CONCERNANT L'INTERVENTION DE ERIC ZEMMOUR


A PROPOS DE L'EMISSION QUI AGITE L'OPINION CONCERNANT L'INTERVENTION DE ERIC ZEMMOUR

je suis d'origine arménienne, née en France ; il se trouve que mes parents m'ont donné un prénom arménien Dzovinar, et un prénom français Hélène qui a été utilisé durant une bonne partie de ma vie ; puis j'ai instauré mon prénom arménien, pour des raisons "politiques" :  faire savoir que j'étais d'origine arménienne car j'avais remarqué en prenant de l'âge, que les arméniens étaient si discrets qu'ils n'existaient quasiment pas - qui connaissait l'Arménie et la communauté arménienne ? - ce qui a longtemps nui à la reconnaissance du Génocide des Arméniens par la France et, plus récemment, à l'adoption d'une loi pénalisant sa négation (à l'instar de l'holocauste)  loi qui n'a toujours pas été adoptée malgré les promesses des Présidents successifs... Au contraire de la communauté juive qui, elle, a eu recours à tous les moyens (abondante filmographie, reportages en tout genre, commémorations et autres manifestations diffusées sur tous les médias ) pour imposer à la France entière, l'idée que l'holocauste était un génocide unique ... Et les Tutsis au Rwanda, et tous les autres si peu à l'ordre du jour ? 

L'erreur d'Eric Zemmour est de penser qu'un prénom français ferait de nous de "vrais" français. Quelle importance ? La carte d'identité française nous octroie les mêmes droits socialement parlant, puisque nous participons à la vie du pays qui nous a reçus, qui nous a permis de survivre. C'est l'essentiel ! En retour, nous nous devons de respecter les lois de ce pays. C'est la moindre des choses ! On ne pourra jamais prétendre être aussi français que les vrais français ! Personnellement, j'en conviens ! Et ça ne me pose aucun problème, car je suis fière de mes racines arméniennes !

L'erreur majeure de la France est de ne pas avoir fixé des règles claires dés le début de l'immigration : à savoir que les émigrants devraient se conformer aux lois d'un pays laïc et, sans renier leur propre culture, ne pas chercher à l'imposer ! La France aurait dû limiter l'érection d'édifices religieux, et exiger que la pratique des divers cultes restent dans la sphère privée. Cet ensemble de règles auraient pu réduire les dérives que nous voyons aujourd'hui !

samedi 22 septembre 2018

L'humanité ne peut pas vivre sans Dieu - Laurent Sagalovitsch


Oh That God | Alan Levine via Flickr CC License by

L'humanité ne peut pas vivre sans Dieu
Laurent Sagalovitsch — 18 septembre 2018 
Demander à l'humanité de se passer de Dieu, c'est comme exiger d'un enfant qu'il s'endorme sans avoir entendu son histoire favorite. Cruel et inadapté.
*****
Je ne suis pas religieux. Je ne vais jamais à la synagogue. Je ne prie jamais. Je suis résolument, instinctivement, férocement, farouchement agnostique. Néanmoins, il me semble que je parle à Dieu à chaque seconde de mon existence. Quand je dis Dieu, je songe non point à un être alangui dans ses latitudes célestes, maître de l'univers, commandeur de nos destinées, mais bien plus à cette force étrange, inconnue, insondable, à l'origine de tout, force que jamais la science, aussi savante soit-elle, ne parviendra jamais à expliquer, pas plus que les intelligences les plus éclairées.

Le grand mystère.

Et je demeure persuadé que les être humains, dans leur immense majorité, ne peuvent supporter le chaos de toute vie, la parfaite tragédie de l'existence, l'irrémédiable impasse de la mort, sans avoir la possibilité d'imaginer une vie future qui ne serait pas forcément la réplique améliorée de celle passée sur terre mais une chose par essence extraordinaire dont nul, limités que nous sommes par l'étroitesse de nos capacités mentales, ne saurait envisager à quoi elle pourrait bien ressembler.

Songer à une vie qui s'arrêterait à la profondeur d'un caveau, sans avoir jamais la possibilité de revoir ceux que nous avons tant aimés, dans une solitude éternelle, voisine du néant et cousine de l'infini, me semble être une perspective bien trop cruelle, bien trop sèche et abrupte, pour convenir au cœur humain en général. Probablement, faudrait-il tendre vers cet absolu, vers cette acceptation d'une vie qui se résumerait à elle-même sans aucun espoir de la poursuivre sous une forme ou une autre dans un impossible au-delà, mais cette seule éventualité exige une telle intransigeance intellectuelle, un tel aplomb, une telle force mentale, qu'elle ne saurait s'appliquer à l'ensemble de l'humanité.

Décréter et admettre la mort de Dieu sans rien trouver à lui substituer, sans rien proposer pour combler cette absence, ce manque affectif, ce compagnonnage mystique, relève d'une utopie par essence inaccessible au commun des mortels, une sorte d'idéal philosophique réservé à une poignée d'esprits libres capables d'affronter les méandres du monde dans ce parfait relâchement de la pensée qui s'autorise toutes les transgressions et toutes les audaces philosophiques.

Mais les autres, ceux qui ont reçu une éducation imparfaite, ceux que la vie dès le berceau a étranglés de son joug assassin, ceux qui n'ont rien pour aller dans l'existence, ceux qui sont pauvres d'esprit et d'argent, ceux qui se tuent à la tâche sans jamais avoir le temps ou la chance de s'abandonner aux spéculations métaphysiques, ceux-là, vous ne pourrez jamais les priver de ce fier espoir, de cet horizon plein de promesses nommé Dieu.

Non seulement vous ne pouvez pas mais vous ne devez pas.

Ce sont comme des enfants qui ne peuvent s'endormir sans entendre la voix rassurante de leurs parents occupés à leur lire une histoire. Ce sont comme ces drogués qui vacillent si jamais leur sang ne charrie plus cette substance à même d'apaiser leur esprit. Ce sont tous des orphelins de l'âme qui pour survivre à cette existence passée dans le clair-obscur de chambres privées de lumière et de légèreté, dans ce face-à-face terrifiant avec les mystères de l'univers, le chaos du monde, le silence du cosmos, cherchent une raison d'espérer, de transcender leur quotidien par une force qui les surpasse, les guide et les apaise.

Peut-être est-ce un point à atteindre, peut-être l'humanité aura achevé sa folle course le jour où elle se sera débarrassée à tout jamais de Dieu. Où elle cessera de penser à lui comme à ce recours un brin puéril qui enracine l'être humain dans des croyances naïves qui l'accable de commandements sévères et de pratiques désobligeantes quand ce ne sont pas des incitations à vilipender celui ou celle qui penserait différemment.

Oui peut-être ce jour-là, l'homme sera-t-il devenu vraiment libre et pourra-t-il enfin accomplir sa destinée: celle d'un être sans attache résolu à établir le royaume des cieux sur terre.

En attendant... vu qu'on ne sait jamais... que allez savoir si cela se trouve... que l'impossible est toujours possible, je m'en vais jeûner pour Kippour.

C'est plus sûr.

vendredi 21 septembre 2018

VOTER POUR LE PARTI ANIMALISTE C'EST VOTER POUR LES DROITS DES ANIMAUX - 26 mai 2019 !


VOTER POUR LE PARTI ANIMALISTE C'EST VOTER POUR LES DROITS DES ANIMAUX - 26 mai 2019 !
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En regardant un reportage animaliste sur Arte, j'ai admiré, entre autre, un petit oiseau tropical qui fabriquait son nid ! Il fallait voir avec quelle maitrise, il entrecroisait les petites lianes pour obtenir un nid solide et aéré ! C'était un petit chef d'oeuvre ! D'où tenait-il cette science ? Quelle intelligence lui a permis de réaliser ce qui était un besoin impératif pour la future couvée ?

Selon quels critères décidons-nous que l'espèce humaine est supérieure à l'espèce animale, ce qui justifierait qu'on la traite sans aucune considération, aucune bienveillance, aucun amour et qui mériterait qu'on l'extermine sans état d'âme selon notre bon vouloir ? 

Le travail d'orfèvre de ce petit oiseau n'est qu'un exemple parmi des milliers, qui prouve, si besoin était, que nous n'avons aucun droit de le priver de sa vie parce que nous sommes incapables de remettre en question les idées reçues, les a priori, selon lesquels nous serions une espèce "supérieure" : des prédateurs, c'est bien ce que nous sommes - et de la pire espèce - des prédateurs qui "pensent" !! 

                                                                            Dzovinar

Quand tu as à ta disposition - Des mémoires séculaires - Dans l'invisible - L'apparition - En écoutant - N. Lygeros


Quand tu as à ta disposition

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Quand tu as à ta disposition
deux mille cinq cents danseurs
du Pont Euxin,
il faut s’attendre à
ce que tu crées
avec leur ardeur
à l’heure de la danse
l'étoile
de Vergina
pour qu’ils montrent
avec leur corps
l'esprit
de résistance
que possède
chaque grec
qui se bat
pour mémoire
de l'Hellénisme
et la protection
du nom
de Macédoine
pour l’avenir
de la patrie.

*****
Des mémoires séculaires

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Des mémoires séculaires
circulent
sur terre
mais elles restent
invisibles
à ceux qui
ne sont pas
des hommes millénaires
pour cela
il faut
toujours
attendre
la descente
de l’avatar
pour qu’ils vivent
mentalement
la réalité
des mondes
multiples
et s’affranchissent
via la polycyclicité
du Temps
pour trouver
l’Humanité

*****
Dans l'invisible

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Dans l'invisible
existent
beaucoup de couleurs
si tu peux
regarder
avec ton coeur
sinon
l’une efface
l'autre
et cela n’en a pas l’air,
apprends
alors
à lire
les formes
que ne voient pas
les autres
parce que jamais
ils n’ont rencontré
le Petit Prince
pour leur parler
de la vérité
et de sa beauté

*****
L'apparition

N. Lygeros

L’apparition
s’est épanouie
en France
lorsque
personne
ne mesurait
son importance
pour la suite
de l’ Histoire
seulement
dès cet instant
le monde
changea
car cette venue
de l'avatar
signifiait
que nous étions
sur le point
de vivre
une autre
époque
fondamentale.

*****
En écoutant

N. Lygeros

En écoutant
la rhapsodie
tu réalisas
sur le champ
qu’elle nous enseignait
les objectifs
d’une autre époque
bien plus profonde
car en relation
avec une autre
entité intelligente
qui peut saisir
aisément
par nature
les méandres 
du Temps
que parcourt
l’Humanité
pour écrire
l’histoire
du futur
grâce
à la stratégie
des mondes.


La tranquillité du parc - Sans phobies - La marche de la liberté - En dehors de la Grèce - Contre la barbarie



La tranquillité du parc

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Le calme du parc
se rapproche de l'harmonie
grâce au lac
avec son île
qui protège
les petits oiseaux
des mouvements sauvages
d’ individus
qui ne respectent pas
leur existence
alors tu ressens
du soulagement
mais aussi la joie
du travail des Justes
et tu penses
qu'ils apprécient
les droits
des innocents
sans crainte.

*****
Sans phobies

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Sans phobies
sans obstacles
tu marches
à côté des bancs de bois
qui sont des morceaux de troncs 
sans compromis
sans abâtardissement
parce que tout est
étudié
pour qu’existe
ce calme
qui détend
même l'âme
en raison de l’oeuvre
des hommes
qui tue
auparavant
l'avenir
des innocents.

*****
La marche de la liberté

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

La marche de la liberté
provient de
la capacité
à t’adapter
à de nouvelles données
même celles
que tu n’attendais pas
pour te battre
pour les peuples
qui souffrent
et qui ne peuvent pas
protéger
par eux-mêmes
les leurs
car ils sont innocents,
donc si tu es 
Juste
ne les ôte 
jamais de ta tête
parce qu’autrement
jamais ils ne verront 
la justice

*****
En dehors de la Grèce

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

En dehors de la Grèce
le monde est
différent
et a plus
de problèmes
que tu ne peux 
imaginer
parce que jamais
tu n’as pensé
à leur façon de voir
le monde
mais si tu veux
te battre
pour les Droits
de l'Humanité
tu dois tout
voir
différemment
pour que nous puissions
le changer
ensemble
contre
la barbarie.

*****
Contre la barbarie

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Nous nous battons
contre la barbarie
pour que vivent
libres
les innocents
qui tomberaient
victimes
des systèmes
de l'oubli
avant même
d’obtenir
le droit
d’exister
alors qu'ils appartiennent
à l'Humanité
grâce 
aux Droits
que nous avons
d’écrire
pour la protéger
elle-même
des crimes
qui ne sont pas prescrits.

*****