mardi 29 novembre 2016

L'art de Sevada Grigoryan


I am a creature of the Fey
Prepare to give your soul away
My spell is passion and it is art
My song can bind a human heart
And if you chance to know my face
My hold shall be your last embrace.

I shall be thy lover...

I am unlike a mortal lass
From dreams of longing I have passed
I came upon your lonely cries
Revealed beauty to your eyes
So shun the world that you have known
And spend your nights within my own.

I shall be thy lover...

You shall be known by other men
For your great works of voice and pen
Yet inspiration has a cost
For with me know your soul is lost
I'll take your passion and your skill
I'll take your young life quicker still.

I shall be thy lover...

Through the kisses that I give
I draw from you that I will live
And though you think this weakness grand
The touch of death your lover's hand
Your will to live has come too late
Come to my arms and love this fate 

I shall be thy lover...

I am a creature of the Fey
Prepare to give your soul away
My spell is passion and it is art
My song can bind a human heart
And if you chance to know my face
My hold shall be your last embrace.


Heather Alexander

Je suis une créature de la Fey 
Préparez -vous à donner votre âme loin 
Mon sort est passion et il est l' art 
Ma chanson peut lier un cœur humain 
Et si vous la chance de connaître mon visage 
Mon attente sera votre dernière étreinte. 

Je serai ton amant. .. 

Je suis une jeune fille à la différence mortelle 
de rêves de désir que je suis passé , 
je suis tombé sur vos cris solitaires 
Revealed beauté à vos yeux 
donc fuir le monde que vous avez connu 
et passer vos nuits dans mon propre. 

Je serai ton amant ... 

Vous serez connu par d' autres hommes 
Pour vos grandes œuvres de la voix et la plume 
Pourtant , l' inspiration a un coût 
Car avec moi votre âme est perdue , 
je vais prendre votre passion et votre compétence , 
je vais prendre votre jeune vie plus rapide encore. 

Je serai ton amant ... 

à travers les baisers que je donne 
je tire de vous que je vais vivre 
et si vous pensez que cette faiblesse grand 
Le toucher de la mort de la main de votre amant 
votre volonté de vivre est venu trop tard 
venez dans mes bras et l' amour ce sort  

Je serai ton amant ... 

Je suis une créature de la Fey 
Préparez -vous à donner votre âme loin 
mon sort est la passion et il est l' art 
ma chanson peut lier un cœur humain 
et si vous la chance de connaître mon visage 
mon attente sera votre dernière étreinte .

La page de Sevada Grigoryan ici :

http://dzovinar.blogspot.fr/p/lart-de-sevada-grigoryan.html



lundi 28 novembre 2016

Le Dr Akçam confirme l’intention génocidaire des Turcs - Harut Sassounian



Le Dr Akçam confirme l’intention génocidaire des Turcs en prouvant la validité des télégrammes de Talaat

De Harut Sassounian 
The California Courier 
www.TheCaliforniaCourier.com

Éditorial du 24 novembre 2016
Harut Sassounian

Le professeur Taner Akçam a porté un coup dur au négationnisme turc du génocide arménien, lors d’une conférence hautement instructive qui a eu lieu au musée Ararat-Eskijian –chapelle Sheen à Mission Hills, en Californie, le 20 novembre. Le Dr Akçam, un historien turc, occupe la chaire Robert Aram & Marianne Kalousdian et la chaire Stephen & Marion Mugar au département des Études arméniennes de l’université Clark.
Dans son livre récemment publié, Les mémoires de Naïm Efendi et les télégrammes de Talaat Pacha, le professeur Akçam a enterré les négations turques persistantes sur l’existence et l’authenticité des télégrammes que Naïm Bey avait vendus à Aram Andonian et que ce dernier avait publiés au début des années 1920, dans son livre Medz Vodjire (Le Grand Crime), traduit en anglais, en français et en arménien. Andonian, un survivant du génocide, a rencontré Naïm Bey, un officiel ottoman, pour la première fois dans le camp de concentration de Meskene en Turquie en 1916, et plus tard à Alep en Syrie en 1918.
Dans un télégramme d’une importance cruciale, en date du 22 septembre 1915, le ministre de l’Intérieur, Talaat, donne « l’ordre que tous les droits des Arméniens sur le sol turc, tels que le droit de vivre et de travailler, ont été supprimés, et personne ne doit rester [en vie]- pas même les enfants dans leur berceau ; le gouvernement en assume l’entière responsabilité. » Dans un autre télégramme adressé au gouverneur provincial d’Alep le 29 septembre 1915, Talaat a écrit : « Il a été rapporté précédemment que la décision d’éliminer et d’exterminer tous les Arméniens présents en Turquie a été prise par le gouvernement sur les ordres du Comité [Union et Progrès]… quelle que soit l’horreur des mesures d’extermination, et sans aucune considération de sentiments de culpabilité, qu’il s’agisse de femmes, d’enfants ou de personnes handicapées, ils doivent tous être exterminés. »
En 1983, la Société d’histoire turque a publié un livre de Sinasi Orel et Sureyya Yuca, affirmant que les télégrammes de Talaat publiés par Andonian étaient des faux et que Naïm Bey n’avait jamais existé. Orel et Yuca ont avancé 12 arguments expliquant pourquoi ils croyaient que ces documents étaient des faux. Bien que le Dr Vahakn Dadrian ait publié une réfutation détaillée des arguments d’Orel et Yuca en 1986, certains historiens ont conservé leurs doutes sur le matériel contenu dans le livre d’Andonian.
Après de longues et difficiles recherches basées sur les archives ottomanes rendues accessibles ces dernières années, le professeur Akçam a été en mesure de prouver définitivement que les accusations d’Orel et Yuca étaient fausses et sans fondement. Dans son livre récemment publié en turc, et lors de la conférence du 20 novembre, le professeur Akcam a déclaré :
1) Un officier turc du nom de Naïm Bey a bien existé. Des documents ottomans originaux confirment son existence. De fait, le volume 7 des Archives militaires turques, publié en 2007, contient un document qui le décrit ainsi : « Naïm Effendi, fils de Huseyin Nuri Effendi, âge 26 ans, de Silifke, marié, ancien officier de répartition à Meskene, actuellement employé en tant qu’officier à l’entrepôt céréalier de la municipalité (nov. 14-15, 1916). » Akçam a confirmé qu’il y a trois autres documents ottomans contenant le nom de Naïm : deux d’entre eux se trouvent à la bibliothèque Boghos Noubar à Paris.
2) Le professeur Akçam a annoncé qu’il avait en sa possession une copie des mémoires originales de Naïm Bey, écrites de sa main en turc ottoman. Il a découvert ces mémoires dans les archives du chercheur de renom, le père Krikor Guerguerian, qui avait photographié le manuscrit de 35 pages de Naïm Bey lors d’une visite à la bibliothèque Noubar à Paris en 1950. L’orignal a disparu de la bibliothèque depuis.
3) Les noms des individus et des événements que Naïm Bey a décrits dans ses mémoires sont corroborés par les documents qu’Akçam a obtenus récemment des Archives ottomanes.
4) Akçam a été en mesure de confirmer que les principaux arguments d’Orel et Yuca portant sur divers aspects des télégrammes de Talaat, y compris le type de papier utilisé et les techniques de chiffrage, étaient erronés.
Dans sa quête universitaire visant à prouver que les télégrammes de Talaat contenus dans le livre d’Andonian sont authentiques et à réfuter les affirmations turques disant qu’ils étaient faux, le professeur Akçam a fait une révélation encore plus importante. Le télégramme de Talaat du 22 septembre 1915 confirme que les dirigeants turcs ont ordonné le massacre total de tous les hommes, femmes et enfants arméniens, et pas uniquement leur déportation, comme le prétendent les négationnistes turcs depuis plus d’un siècle. En authentifiant ces télégrammes, le Dr Akçam a démontré que Talaat avait une INTENTION meurtrière – un élément crucial permettant de qualifier de génocide les massacres de masse, selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, des Nations Unies.
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 24 novembre 2016 – www.collectifvan.org


dimanche 27 novembre 2016

"Le chagrin des animaux" - Barbara J. King



"Le chagrin des animaux"
Publié en "livre de poche", voici le texte intégral de l'anthropologue Barbara J. King sur les observations qu'elle a faite de la souffrance animale. Un livre poignant et intelligent qui dérange et qui sonne vrai.
Prix 7,30 € (Auchan)

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samedi 26 novembre 2016

Quand l'avenir débuta - N. Lygeros



Quand l'avenir débuta


N. Lygeros

Traduit du Grec par A.-M. Bras

Rien n’était simple dans ce cas. C’est ce que pensait la spécialiste. Mais ils avaient simplement un arbre généalogique et chaque étape avait un sens classique, même si son ensemble était grand. A ce moment, elle se rappela involontairement l'arbre généalogique de Carathéodory tel qu’il était présenté au Musée. Et bien qu'il fût grand et important, cela n'avait aucun rapport avec celui qu’elle considérait maintenant. Elle avait trouvé ces vieux documents là où personne ne s’y attendait pas. Mais en substance ce qu’elle voyait pour la première fois, c’était l'histoire du chevalier sans armure. Elle avait pensé durant de nombreuses années que c’était juste un roman qui avait certes des données historiques, mais dans un contexte de science-fiction bien sûr. Et maintenant, elle voyait à quel point cela était loin de la réalité. Les données étaient simples. Dates et relations. Interconnections et positions. Comment l'histoire pourrait-elle s’écrire plus simplement. Cependant c’étaient des liens stratégiques. Elle était face à un exemple vivant de polycyclicité et ne pouvait le croire alors qu’elle faisait face à tout un réseau d’évènementologie. Elle regarda la cheminée. Que pouvait-elle faire d’autre ? Elle prit un verre de cognac. Il fallait penser au passé avant la suite de l'avenir.

Autres nouvelles ici :



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jeudi 24 novembre 2016

Ceux qui s'intéressent à Denis Donikian


Denis Donikian et Sergei Paradjanov (cinéaste)

A 72 ans et riche d’une œuvre féconde à contre-courant des poncifs en vogue, Denis Donikian a l’Arménie dans la peau.
«Vidures», son dernier roman (traduit en arménien avec le titre non moins suggestif d’Akhpastan), dépeint un pays misérable jonchée d'immondices et livré à l’arbitraire d’un pouvoir corrompu. Primé en France par le festival de Chambéry de 2013, ce cri d'amour âpre et violent avait pourtant choqué plus d'un lecteur en Arménie.
Pourtant, réduire sa prose au pamphlet reviendrait à faire l'impasse sur l'étonnante diversité d'une œuvre singulière qui dérange, amuse, agace et émeut. Une œuvre qui, à l’image de cet artiste de la diaspora, a pour fil conducteur la fragmentation. Fils de rescapés du génocide, Denis Donikian a trouvé refuge dans la langue de Molière. Un terreau fertile sur lequel il s’est frotté à tous les genres possibles et imaginables - poésie, essai, roman, nouvelle, traduction, aphorisme. Comme si ces moyens d’expression ne suffisaient pas, il s’est fait peintre, sculpteur et plasticien. «Être apatride, c’est voir en soi éclater l’impureté de sa condition», écrivait Clément Greenberg, critique d’art new-yorkais. Rencontrer Denis Donikian, c’est se pencher sur un immense puzzle défait. Ensemble, nous avons tenté de recueillir quelques fragments d'une mémoire à l'état de braise.
Le génocide et son silence                                                                                          
Denis Donabed Donikian est né le 19 mai 1942 à Vienne il est le benjamin d’une fratrie de trois enfants. Originaires de Malatia, sa mère Takouhi (née en 1906) et son père Iskander Donikian (né Kéchichian, en 1904), se sont mariés très tôt, dans les années qui ont suivi le génocide. Mais c’est à Vienne qu’il a grandi. Dans cette petite ville proche de Lyon, il passe son enfance dans le Kemp, une ancienne usine d’armement désaffectée où loge une main-d’œuvre constituée de rescapés du génocide.
Comme au pays, une vie s’est reconstruite autour des entreprises de textile et des bâtiments industriels. Tous les soirs, ses parents se retrouvent avec leurs compatriotes de Malatia pour de longues veillées. En présence des enfants, les adultes se gardent bien d'évoquer explicitement un passé traumatisant. Aussi, c’est le langage codé qui prime.             
«On ne parlait pas du génocide, seulement par bribes. Mes parents se contentaient de prononcer le mot «aksor» (exil) ou bien ils parlaient en turc pour qu’on ne les comprennent pas. Petit garçon, il m’arrivait de m'endormir sur les cuisses de ma mère» se souvient-il. Et d’ajouter, «On peut dire que c’est dans cet état de somnolence, de manière inconsciente, que j’ai ingurgité leurs récits». Un beau jour, la maman de Denis branche le poste de radio sur les ondes de la voix de la Turquie. Elle lui dit: «ils nous ont fait du mal, mais j’aime bien leur musique».

L'ENFANT COMMENCE À CAPTER DES CHOSES, À  ENTREVOIR L’AMPLEUR DU DÉSASTRE ADVENU. «MON INCONSCIENT A ÉTÉ FORMATÉ PAR DES NON-DITS», RENCHÉRIT-IL.  




Le Kemp à Vienne
Sauvés par un juste
Curieux paradoxe, lui qui s’est attelé à la rédaction d’une «petite encyclopédie» sur le génocide arménien, ignore tout ou presque du calvaire enduré par sa propre famille. Il sait que sa grand-mère maternelle, Djohar Tchétakian, avait lors d'un incendie dans un marché, sauvé la caisse d'un agha kurde. Reconnaissant envers elle, ce dernier l’a prise sous sa protection.
Malatia, la capitale de l’abricot sec, était en 1915 un nœud important par lequel transitaient les convois des ....( voir le lien pour la suite)

https://auroraprize.com/fr/stories/detail/regular/5903/denis-donikian

mercredi 23 novembre 2016

Le génocide - Le Maroc africain - N. Lygeros


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Animal Politique: "Le manifeste" à suivre! - LARBRADOC


Animal Politique: "Le manifeste" à suivre!

Ajoutée le 23 nov. 2016

30 mesures en faveur de la cause animale, réunis dans manifeste présenté aux candidats à l'élection présidentielle!
Voilà le beau travail réalisé par 26 ONG de la protection animale, sous l'impulsion et les encouragements des députées Laurence ABEILLE et Geneviève GAILLARD. 
Pour connaitre les 30 propositions : www.animalpolitique.com

Haut-Karabagh / Artsakh


                   Réforme Constitutionnelle / décolonisation
                    la République du Haut-Karabagh devient
                                     République d'Artsakh


Cercle d'Amitié France-Karabagh
Haut-Karabagh / Artsakh : Changer de nom pour tourner la page de la colonisation

Ce 7 novembre, le Président du Parlement de la République du Haut-Karabagh a annoncé que son pays pourrait changer de nom et reprendre son appellation historique d’Artsakh. Ce changement pourrait intervenir à l’occasion de la réforme institutionnelle en cours, portant pour l’essentiel sur des dispositions relatives aux libertés fondamentales et aux droits civiques.

Si cette réforme est portée à son terme, le pays abandonnera la double dénomination « République du Haut-Karabagh – Artsakh » pour ne s’appeler que « République d’Artsakh ».
« C’est une évolution logique pour un Etat connu jusqu’à présent sous une appellation coloniale forgée à partir de mots étrangers, que de reprendre le nom que lui donnent depuis toujours ses propres habitants. C’est ainsi que se parachèvent les indépendances assumées où des citoyens matures choisissent démocratiquement le nom de leur pays » a commenté François Rochebloine, le Président du Cercle d’Amitié France-Karabagh avant de préciser que « si cette décision est entérinée, le Haut-Karabagh ne fera que reprendre les exemples de la Haute-Volta redevenue Burkina Faso ou de la Birmanie redevenue Myanmar ».

Le texte complet de ce projet de réforme constitutionnelle est d'ores et déjà présent en arménien, en anglais et en russe sur le site du Parlement du Haut-Karabagh. Après discussions et amendements parlementaires, il devrait être soumis à referendum.

« En cas d’adoption de la nouvelle Constitution, le Cercle d’Amitié suivra la décision souveraine du peuple karabaghiote et nous deviendrons le Cercle d’Amitié France-Artsakh » a indiqué François Rochebloine.
Le Cercle d’Amitié France-Karabagh a été créé le 19 mars 2013. Il regroupe aujourd’hui une soixantaine de responsables politiques (députés, sénateurs, maires et autres élus). Le Cercle a pour objectif de soutenir l’action du Groupe de Minsk de l’OSCE (ce Groupe coprésidé par la France, les Etats-Unis et la Russie, est chargé de médiation pour trouver une solution au conflit du Karabagh), de sécuriser les peuples de la région, de rompre l’isolement international du peuple du Haut-Karabagh et de favoriser un espace de dialogue et d’échanges entre les peuples du Caucase du Sud.

Copyright © 2016 Cercle d'Amitié France-Karabagh, Tous droits réservés

Vous pouvez nous contacter à l'adresse email ci-jointe:

Cercle d'Amitié France-Karabagh
Assemblée Nationale
101 Rue de l'Université, Bureau de François Rochebloine
Paris 75007
France

INTERVIEW DE MATTHIEU RICARD - LARBRADOC SUR YOUTUBE

INTERVIEW DE MATTHIEU RICARD docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe.
D'UN GRAND INTERET POUR PRENDRE CONSCIENCE 
DE L'ABERRATION QUE REPRESENTE AUJOURD'HUI LA MALTRAITANCE ANIMALE ET BIEN SUR DE SON INUTILITE !!!


Hier, mardi 22 novembre, Matthieu Ricard introduisait, devant la presse, le manifeste «Animal Politique» rédigé par 26 associations de protection animale . Pour vous! l'intégralité de son intervention

mardi 22 novembre 2016

Brahim Ghali accusé de génocide - L'Ethiopie soutient le Maroc - Avec la partie espagnole - Dans la blancheur - Pense aux Justes - Partenariat historique entre le Maroc et Madagascar - N. Lygeros



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dimanche 20 novembre 2016

Pavel Nersessian par Philippe Cassard

Pavel Nersessian par Philippe Cassard

Programmé sur France Musique, ce matin : un pianiste d'un immense talent Pavel Nersessian - talent souligné avec beaucoup d'admiration par le présentateur Philippe Cassard qui ne tarit pas d'éloges et grâce à qui nous avons le bonheur de cette découverte - J'ai trouvé le lien de l'émission pour vous permettre d'écouter l'ensemble des oeuvres interprétées magistralement par ce magnifique artiste, ainsi que les commentaires enthousiastes du présentateur :
 un des plus grands pianistes de sa génération, dit-il ! 

Peu, sinon pas du tout, connu en France (ça vous étonne ?), il est adoré au Japon, sollicité en Amérique, au Canada, en Russie (où il est né) et partout dans le monde !
 Professeur très recherché il donne de nombreuses masters classes au Canada, à Boston, et à Moscou (et pour l'anecdote, il a en ce moment dans sa classe un très grand concertiste (dont je n'ai pas retenu le nom - mais que vous connaîtrez en écoutant l'émission !) - C'est dire l'incroyable crédibilité et notoriété dont jouit Pavel Nersessian !

Voici le lien pour écouter l'émission :


PAVEL NERSESSIAN - Immense pianiste !



Pavel Nersessian plays Frederic Chopin, Piano Concerto № 1-  Japan, 2010
 Фридерик Шопен. Концерт для фортепиано с оркестром № 1. Исполняет Павел Нерсесьян. ...


Pavel Nersessian. Schubert - Four Impromptus, D899. Dublin, 1991


Sibelius - 5 Pieces for Piano, Op.75. Pavel Nersessian, piano.
 Сибелиус - 5 пьес для фортепиано

Les vidéos que je vous propose sont mes "coups de coeur" car ce sont des pièces que j'adore depuis ma jeunesse !
Mais vous pourrez  trouver sur youtube une grande variété d'oeuvres interprétées par ce merveilleux artiste ! 

Je vous laisse en sa compagnie ...

Turquie : « Un climat généralisé de peur », par Ara Toranian



Turquie : « Un climat généralisé de peur », par Ara Toranian

Avec cet art consommé du déni de réalité qui est le sien, l’arrogant Recep Tayyip Erdogan a « menacé » le 13 novembre l’Europe d’organiser un référendum en Turquie sur l’adhésion à l’Union européenne. Prenant l’exemple du Royaume-Uni avec le Brexit, il a en effet déclaré sans rire à Hurryiett : « Nous aussi, nous pouvons demander son avis à notre peuple ». Comme si la question de l’intégration de ce pays relevait de sa volonté avant celle des Européens ! Comme si c’était l’Union européenne qui était demandeuse en la matière et non Ankara ! Et comme si une éventuelle décision positive des urnes turques avait le pouvoir d’engager Bruxelles et une réponse négative être considérée comme un camouflet plutôt que comme un soulagement...

Cette manière d’inverser les termes de la donne laisse pour le moins pantois. Même de la part d’un négationniste patenté comme Erdogan pour qui il n’y a jamais eu de génocide arménien. Pourtant, rien chez ce tyran en proie depuis des années à un dérapage mégalomaniaque de moins en moins contrôlé ne devrait plus étonner. Depuis son soutien, il y a encore un an, à Daech en Syrie, à sa répression de plus en plus aveugle contre les Kurdes, les intellectuels et les journalistes turcs, on ne compte plus les fois où le maître d’Ankara a allègrement franchi la ligne rouge de la raison démocratique.

Cette dérive, bien connue et régulièrement dénoncée en ces pages, loin de se corriger à la faveur de la négociation avec Bruxelles, n’a fait au contraire qu’empirer, jusqu’à atteindre une forme paroxystique avec les mesures qui ont suivi l’étrange coup d’État du 15 juillet. La répression qui s’en est suivi à engendré « un climat généralisé de peur », selon les termes même du rapport publié le 25 octobre par l’ONG Human Right Watch. On a recensé en effet depuis cette date dans le pays plus de 35 000 arrestations, 80 000 limogeages dans l’administration, l’embastillement de centaines de journalistes, la banalisation de la torture, la fermeture de plusieurs grands médias, sans compter la suspension par décrets-lois de 12 chaînes de télévision et de 11 stations de radio qui s’adressaient notamment aux communautés kurdes et alévies.

A cela s’ajoute, outre l’arrestation de 12 députés du HDP le 4 novembre et la menace de rétablir la peine de mort, critère rédhibitoire s’il en est pour les édiles européens, des manœuvres expansionnistes de plus en plus transparentes en Syrie et en Irak. Les tentatives d’imposer les troupes turques dans les batailles pour la prise de Mossoul ou de Rakka, associée à des attaques en Syrie pour y refouler la présence kurde, qui est pourtant en première ligne contre Daech, montrent clairement la nature des visées turques sur ces territoires, en parfaite conformité avec l’idéologie ottomaniste en cours Ankara.

On aurait pu s’attendre, et pour le moins espérer, que cette situation comparable à celle du Chili de Pinochet ou de l’Italie de Mussolini provoque aussitôt l’arrêt des discussions d’adhésion avec la Turquie. Mais on le voit, c’est Erdogan qui mène la danse en agitant notamment la menace de noyer l’Europe sous un flot de réfugiés, en dépit de la manne qu’il a obtenue de Bruxelles pour les garder chez lui, à l’instar des pays frères de la Syrie que sont le Liban ou la Jordanie. Le président turc, qui a bien compris le profit qu’il pouvait tirer des craintes d’un vieux continent qui a peur de son ombre, a immédiatement essayé de pousser son avantage en ne lésinant pas sur les moyens du chantage face à des interlocuteurs, aussi médusés qu’impuissants. Et pourquoi s’en priverait-il, dès lors qu’il ne se heurte en guise de résistance qu’aux déclarations laconiques d’un Jean-Claude Juncker, président désabusé de la commission, qui se contente de constater que la Turquie « chaque jour s’éloigne de l’Europe », tandis que Jean-Marc Ayrault, notre ministre des Affaires étrangères s’essaye péniblement à naviguer entre deux eaux, de surcroît troubles.

Ainsi, lors d’un voyage en Turquie fin octobre, le chef de notre diplomatie s’est-il à peine risqué à rappeler l’attachement de la France « à l’État de droit et aux libertés fondamentales » tout en reconnaissant aussitôt à ce pays « le droit de se défendre ». Ce courage politique en tout point digne du Quai d’Orsay, a récolté en retour une cinglante réplique de son homologue turc. Au cours d’une conférence de presse commune avec son invité français à Istanbul le 24 octobre, Mevlut Cavusoglu, qui ne s’encombre pour sa part d’aucun gant pour s’ingérer dans les affaires intérieures de la France, n’a pas raté l’occasion de dénoncer publiquement la loi « Egalité et citoyenneté », laquelle prévoit d’élargir la pénalisation du négationnisme. Une philippique lancée bien sûr au nom de la « liberté d’expression » et des « valeurs de libertés du Conseil Européen ». Face à cette leçon en matière de « libertés », la diplomatie française n’a pas réagi. Faut-il s’en offusquer ? Ca serait sans doute lui accorder trop d’importance. A ce stade, comme l’écrivait Flaubert, « rien n’est sérieux en ce bas monde que le rire ».

dimanche 20 novembre 2016,
Ara ©armenews.com

samedi 19 novembre 2016

Quelques interprètes de la Musique arménienne mais pas seulement

              Pavel Nersessian

                                                   

Tchaikovsky: Concerto No 1 in b flat minor [Nersessian, piano]
- II. Andantino semplice" de Zubin Mehta;Emil Gilels;New York Philharmonic Orchestra (Google Play • iTunes)

Twenty six year old Pavel Nersessian from Moscow was the First Prize winner at the 1991 GPA Dublin International Piano Competition.
In this, the final round, we see him playing his choice from a list of ten authorized concerti.

*****


n 2015 Armenia commemorates the centenary of the Armenian Genocide and about two dozen famous musicians are going to give memorial concerts in the world`s most prestigious concerts halls. The concert series is called "With you Armenia". The concerts are organized in corporation with "Yerevan Perspectives" International Music Festival.Carnegie Hall, New York, 26.05.2015
      “With you, Armenia”
       Kroonk, Komitas
        Evgeny Kissin



Komitas - Krunk - Maxim Vengerov/ ONB / arranged by Alexandr Iradyan
National Orchestra of Belgium
“With you, Armenia” A Concert to Commemorate the 100th Anniversary of the Armenian Genocide.




Komitas - Chinar es
Arranged by Alexandr Iradyan
Belgium National Orchestra 
Interprète Mischa Maisky
Chef d'orchestre George Pehlivanian
Yerevan Perspectives Festival
“With you, Armenia” A Concert to Commemorate the 100th Anniversary of the Armenian Genocide.



KOMITAS: Seven Songs for Piano, Performed by Hayk Melikyan



Armenian Miniatures performed by Komitas Quartet 

Eduard Tadevosyan, (1st violin)
Souren Hakhnazarian (2nd violin)
Alexander Kosemyan, (viola)
Felix Simonian (cello)

Habrban - 0:00
Garoun a - 1:16
Shogher Jan - 4:24
Krounk - 8:36
Vagharshapati - 11:02
Yerkinkn Ampel a - 13:15
Keler Tsoler - 15:59
Shoushiki - 18:52
Al Ayloughs - 22:11
Hoy Nazan - 24:17
Kele Kele - 26:16



Sergey Khachatryan plays Tsirani Tsar as an encore during the concert with l'Orchestre National du Capitole de Toulouse