samedi 31 mars 2018

Congrès américain et Maroc - N. Lygeros


Congrès américain et Maroc
N. Lygeros

Le vote du Congrès américain sur la loi budgétaire au titre de l’année 2018 s’aligne sur celui de 2017 et stipule que les fonds destinés au Maroc doivent concernés aussi les Provinces du Sud. C’est une manière claire de confirmer que l’assistance américaine englobe bien l’ensemble du territoire national sans exception. C’est donc la continuation de la décision du Comité de recommandation du Congrès américain puisque ce dernier avait déjà préconisé en 2017 que la solution négociée dans le cadre du conflit du Sahara, soit basée sur la formule de l’autonomie sans une souveraineté marocaine. Nous voyons aussi la compatibilité des Etats-Unis avec la vision marocaine. Cela est d’ailleurs cohérent avec la position de l’Union Européenne. Cette stratégie prouve aussi qu’un membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unis à savoir les Etats-Unis en coordination avec deux autres à savoir la France et le Royaume-Uni, se trouve dans un cadre positif vis-à-vis de la résolution du problème et par conséquent n’est pas influencé par des points de vue différents qui tentent en vain de briser les avancées d’une politique marocaine dans la mise en valeur des Provinces du Sud. Ce point est fondamental car il va aussi dans le sens de la décision de réintégration de l’Union Africaine par le Maroc.

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mercredi 28 mars 2018

Nikos LYGEROS Président de la Cour Constitutionnelle de la République d’Arménie Occidentale





Décret Présidentiel N°47 – 2018-03-21

Relatif à la nomination du Président de la Cour Constitutionnelle de la République d’Arménie Occidentale

Nikos LYGEROS

Président de la Cour Constitutionnelle de la République d’Arménie Occidentale

Le Président de la République,

Vu le Décret Présidentiel n°46 ;
Vu l’article 69 de la Constitution de la République d’Arménie Occidentale ;
Vu l’article 76 de la Constitution de la République d’Arménie Occidentale;
11) Il (Le Président) nomme quatre membres de la Cour Constitutionnelle, si dans le délai prescrit par la Constitution, l’Assemblée nationale ne nomme pas le président de la Cour Constitutionnelle, Il (Le Président) pourra, parmi les membres de la Cour Constitutionnelle, choisir et nommer le président de la Cour Constitutionnelle.

Décrète :

Article 1er : Nommer, Monsieur Nikos LYGEROS, comme Président de la Cour Constitutionnelle pour une durée de un an.

Article 2 : Monsieur Nikos LYGEROS sera chargé de préparer la feuille de route de la nouvelle Cour Constitutionnelle dans un délai de 30 jours, à dater du présent décret.

Article 2 : Le décret sera publié au Journal Officiel de la République d’Arménie Occidentale.

Karin, le 21 mars 2018

Arménag APRAHAMIAN

Président de la République d’Arménie Occidentale

A mes aïeux


Achrenka Malouloy
Sergueï Sergueïévitch Galoustof
aïeux de ma mère
vous êtes l'image d'un monde
dont je me sens si loin,
que je voudrais connaître.
Quand je vois vos visages
contours taillés à la serpe
où je crois reconnaître
les traits de mes enfants
de mes petits-enfants
qu'il m'est doux de penser
que c'est de vous 
dont nous sommes
le prolongement
que toujours près de nous
vous veillez
que vos âmes espèrent
que nous irons un jour
vers ces terres d'Ukraine
qui sont votre berceau.
Ce que je sais de vous,
que je tiens de ma mère,
peuple mon imaginaire.
Et, car votre existence
connut bien des tourments,
je vous vénère et je suis fière
de l'héritage sans prix
que vous avez laissé,
guidant nos pas aujourd'hui
courage, énergie, humanité aussi.

Dzovinar (2008) 

mardi 27 mars 2018

La foi d'Arsenios - Celui qui sait - L'oeuvre triple - Où que tu sois - À Vienne - N. Lygeros


La foi d'Arsenios

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

La foi d'Arsenios
est si profonde
qu’elle caractérise
chacun de ses pas
et explique la force
qu'il a pour surmonter
les barrières sociales
ainsi il regarde l’homme
avec amour
et reconnaît
ceux qui luttent
pour faire avancer
l’Humanité
sur le chemin
de la lumière
sans craindre
l'obscurité
et l'ignorance
des gens
qui restent indifférents
à l'histoire.

*****
Celui qui sait

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Celui qui sait
qu'il produit une oeuvre
peut surmonter
chaque difficulté
parce qu'il trouve
de nouvelles techniques
qui les évitent
ainsi
il constitue par la suite
un exemple
à imiter
pour ceux qui
luttent
pour les autres
avec humanité
et stratégie
car
seulement ainsi
l’oeuvre
appartient
à l'Humanité.

*****
L'oeuvre triple

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

L’oeuvre triple 
est basée sur l'énergie
pour le futur
dans la stratégie
afin qu’elle s’unisse
à l'histoire
mais sans jamais 
que nous oubliions
les gens
qui souffrent
maintenant
il faut
qu’ils surmontent
leurs difficultés
avec notre aide
et la stratégie
de la gestion de la douleur
ce qui permet
en médecine
que ce soit
plus humain
en raison de la bioéthique.

*****
Où que tu sois

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Où que tu sois
sur la planète
si tu te bats
pour l'hellénisme
tu arriveras
avec d'autres
indépendamment
des positions
politiques
parce que tu vois
d'une manière
claire
que pour l’avenir
ce besoin
existe
et tu prendras conscience
que cela se passe
dès que tu y penses
sinon il demeure
inconcevable.

*****

À Vienne

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

À Vienne
la tradition grecque
existe
ici depuis
des siècles
car depuis lors
a existé la production
de l’oeuvre hellénique,
ne sois donc
pas surpris
si tu y vois
des gens
angoissés
pour préparer
l’expression
collectivement
et en groupes
du problème de Skopje
parce depuis ils
n'ont jamais oublié
les événements
de l'histoire.

*****


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samedi 17 mars 2018

Génocide des Kurdes par la Turquie: nous sommes tous complices - Franz-Olivier Giesbert

Franz-Olivier Giesbert

Génocide des Kurdes par la Turquie: nous sommes tous complices
Le Point N° 2376 l 15 mars 2018

L'éditorial de Franz-Olivier Giesbert 

Avec l'affaire des Kurdes de Syrie, principaux artisans de la victoire contre Daech, l'Occident est arrivé au bout du bout de la bêtise et de l'ignominie. Avec un cynisme sans fond, le voici qui laisse la Turquie, son« alliée», les exterminer avec l'aide des soldats de feu l'Etat islamique.

Retrouvant les réflexes de son président« collabo» de sinistre mémoire Emil Hacha ( 19 38- 19 39 ), la République tchèque n'a même pas hésité à arrêter ce week-end Salih Muslim, figure historique des Kurdes de Syrie, de passage à Prague, sous prétexte que son nom était inscrit sur la liste des« terroristes» établie par Ankara.

On ne refuse rien et on passe tout à la Turquie. Membre de l'Otan, elle a réussi à faire oublier que, pendant tout le conflit avec Daech, elle est restée du dernier bien avec les islamistes, leur fournissant des armes en douce et leur servant de prête-nom pour vendre du pétrole. Une professionnelle du double jeu, de l'escobarderie.

Nationaliste hystérique, Recep Tayyip Erdogan, son président, Selim le Terrible de poche, n'a qu'une obsession: en finir avec les Kurdes de Syrie (moins de 3 millions de personnes) qui, s'ils obtenaient l'autonomie territoriale, doperaient, pense-t-il, les ardeurs indépendantistes des Kurdes de Turquie (entre 12 et 15 millions), minorité maltraitée sinon persécutée.

C'est pourquoi les plus hautes autorités religieuses de la Turquie ont décrété, sans doute à la demande d'Erdogan, le djihad contre les Kurdes de Syrie, selon un scénario déjà bien rodé: quelques mois avant le génocide de plus de 1 million d'Arméniens en 1915, le cheikh ul-Islam, chef spirituel des sunnites, avait pareillement donné le signal de la guerre sainte contre lesdits Arméniens. Aujourd'hui, les soldats turcs et les islamistes syriens attaquent les villages kurdes aux cris de: «Allahou Akbar! Sus aux porcs athéistes ! »

La Turquie en est-elle à un génocide près? Un siècle plus tard, on dirait que l'Histoire radote. Ce qui se passe aujourd'hui dans l'enclave d'Afrine et se perpétuera demain dans le Rojava a pour objet d'anéantir les Kurdes de Syrie et de les remplacer par des réfugiés arabes islamistes à qui seront données leurs terres. Toutes les conditions d'un succès semblent réunies pour Erdogan, qui s'est assuré la neutralité plus ou moins bienveillante de l'Iran, de la Russie, des Etats-Unis, de l'Allemagne, de la France.

Il n'y en a pas un pour racheter l'autre. Honte aux gouvernants qui, à gauche comme à droite, d'Obama à Trump, rivalisent de cynisme et d'hypocrisie sur le dos des martyrs kurdes. Honte au troupeau des médias qui, avec leurs réflexes pavloviens, se déshonorent avec suffisance et bonne conscience.

N'entendez-vous pas les cris d'effroi sous les bombardements? Non, bien sûr: tout le monde est sourd, personne ne veut savoir, les caméras ont mieux à faire ailleurs. Il est vrai que les chers confrères de la gauche bien-pensante à l'indignation sélective, pardon de l'euphémisme, ne s'intéressent qu'aux exactions commises par les« méchants» soldats de Bachar el-Assad dans la Ghouta orientale contre les« gentils» rebelles qui, cela va de soi, ne sont pas islamistes. Le conformisme islamo-gauchiste est en marche, rien ne l'arrêtera.

Bachar el-Assad est un boucher sans scrupules, de la même espèce que Recep Tayyip Erdogan, mais à cette différence près: tueur de masse, le dictateur syrien n'est pas génocidaire; il n'a pas entrepris de supprimer une ethnie, celle des Kurdes de Syrie, de la surface de la terre. Pourquoi, alors, le président turc est-il tellement mieux traité par le camp du bien? Qu'est-ce qui amène les «élites» politico-médiatiques de la planète à fermer systématiquement les yeux sur les massacres de Kurdes par l'armée turque et ses alliés islamistes?

Mégalomane paranoïde et maître-chanteur patenté, Erdogan fait peur. Il menace tour à tour de lâcher les vannes de l'immense réserve de migrants syriens parqués dans son pays (avec les subventions européennes) ou de remettre en question le maintien à lncirlik, sur son territoire, d'une grande base militaire américaine avec son arsenal d'ogives nucléaires. Face à lui, tout le monde se couche, y compris Trump-le-Matamore. Quant au président Macron, nous dirons, par politesse, que, dans ce festival de pleutrerie internationale, il est à peu près aussi inflexible qu'un marshmallow. Pas glorieux, excusez du peu.

Rares sont ceux qui ont osé briser le silence radio. Jean-Luc Mélenchon a bien donné, et grâces soient rendues à François Hollande, qui a sauvé l'honneur de l'Europe, ce dimanche, en prenant vigoureusement le parti des Kurdes de Syrie, qu'il avait déjà soutenus contre la Turquie il y a trois ans, quand ils ont libéré Kobané contre Daech et... les Turcs. Merci, M. Hollande! Merci pour eux!•

https://www.institutkurde.org/info/genocide-des-kurdes-par-la-turquie-nous-sommes-tous-complices-

jeudi 15 mars 2018

Un expert en droit international confirme le droit de l’Artsakh à l’autodétermination - Harut Sassounian



Un expert en droit international confirme le droit de l’Artsakh à l’autodétermination 

De Harut Sassounian 
The California Courier 
www.TheCaliforniaCouriercom
Éditorial du 15 mars 2018 

Un colloque a eu lieu le 27 février 2018 au Parlement européen à Bruxelles sur le droit à l’auto-détermination du Haut-Karabagh (Artsakh). Ce colloque a été accueilli par les députés Michèle Rivasi (Verts/A LE) et Lars Adaktusson (EPP) et co-organisé par le Centre juridique arménien pour la justice et les droits de l’homme, la Fondation Tufenkian et la Fédération arménienne européenne pour la justice et la démocratie. 

Les orateurs du colloque étaient : le professeur Alfred de Zayas, un expert indépendant des Nations Unies pour la promotion d’un ordre international démocratique et équitable ; le professeur Paul Williams, professeur de droit, Faculté de droit de l’Université américaine de Washington, et cofondateur du Groupe de politique & droit international public ; le professeur Sergey Markedonov, professeur agrégé à l’Université publique russe ; Arminé Aleksanyan, ministre adjointe des Affaires étrangères de la République d’Artsakh ; et le modérateur Giro Manoyan, membre du conseil du Centre de droit arménien pour la justice et les droits humains. 

Le professeur Alfred de Zayas a débuté son argumentaire juridique en citant la phrase du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et du Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui stipule « Tous les peuples ont le droit à disposer d’eux-mêmes. » 

De plus, l’expert en droit international, de Zayas, a souligné le fait que selon les deux pactes des Nations Unies « Les garants des droits à l’autodétermination sont tous des États parties aux pactes, qui ont interdiction d’interférer dans l’exercice du droit, et doivent ‘promouvoir’ sa réalisation de façon proactive… Ils doivent non seulement respecter ce droit, mais aussi le mettre en œuvre. De plus, dans le droit international moderne, l’autodétermination est un engagement erga omnes [à l’égard de tous] stipulé dans de nombreux articles de la Charte des Nations Unies et dans d’innombrables résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité. L’autonomisation des peuples à jouir de leurs droits humains sans discrimination et à exercer un degré d’auto-gouvernance est cruciale pour la stabilité nationale et internationale. Sinon, un potentiel important de risque de conflit existe. » 

De manière significative, le professeur de Zayas a souligné : « Bien que l’autodétermination ait émergé comme un droit jus cogens [loi contraignante] supérieur à beaucoup d’autres principes juridiques internationaux, y compris l’intégrité territoriale, elle n’est pas directement applicable. » Parmi « les réclamants légitimes au droit à l’autodétermination », le professeur de Zayas a inclus les Kurdes, les Sahraouis, les Palestiniens, les Cachemiris, les Igbos du Biafra et les Tamouls du Sri Lanka. Il a également mentionné comme exemples « les entités russo-ukrainiennes de Lougansk et de Donetsk, la République de Pridnestrovie (Transnistrie-Moldavie), la République d’Artsakh (Haut-Karabagh), l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud… parmi les peuples qui ont obtenu l’autodétermination grâce à une séparation effective des entités étatiques auxquelles ils avaient été associés jusqu’à présent, mais leur statut international reste mal défini, en raison des querelles politiques entre les grandes puissances et le manque inhérent de reconnaissance internationale. » 

Le professeur de Zayas a ajouté que les peuples en quête d’autodétermination « ont le droit à la protection totale du système international des droits de l’homme. La solution à l’impasse ne peut être trouvée que par le biais de négociations pacifiques, puisque l’utilisation des forces armées contre l’autodétermination violerait de nombreux traités, y compris la Charte des Nations Unies, le Pacte relatif aux droits humains et les Conventions de Genève de la Croix-Rouge. » 

« S’il y a une exigence incontestable de séparation », a insisté de Zayas, « il est très important d’éviter d’utiliser la force, car cela mettrait en danger la stabilité locale, régionale et internationale et minerait davantage la jouissance des autres droits de l’homme. » De plus, « la mise en œuvre de l’autodétermination n’est pas exclusivement limitée à la juridiction domestique de l’État en question, c’est aussi une préoccupation légitime de la communauté internationale. » 

Le professeur de Zayas a expliqué que le principe de l’intégrité territoriale est valable uniquement dans le cas d’une attaque extérieure : « Le principe n’est pas conçu pour une application interne, car cela annulerait automatiquement le droit jus cogens [loi contraignante] à l’autodétermination. Chaque exercice du droit à l’autodétermination ayant débouché sur la sécession a entraîné un ajustement à l’intégrité territoriale de l’entité étatique précédente. Il y a de nombreux précédents à recenser. » 

Il ne devrait pas y avoir de discrimination parmi les peuples qui veulent disposer d’eux-mêmes, selon le professeur de Zayas : « L’indépendance des anciennes républiques soviétiques et la sécession des peuples de l’ex-Yougoslavie ont créé des précédents importants pour la mise en œuvre de l’autodétermination. Ces précédents ne peuvent être ignorés quand une dispute moderne sur l’autodétermination survient. Il n’est pas possible de dire oui à l’autodétermination de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Slovénie, de la Croatie, de la Bosnie-et-Herzégovine et du Kosovo et de dire non à l’autodétermination des peuples de l’Abkhazie, de l’Ossétie du Sud ou du Haut-Karabagh. Tous ces peuples ont les mêmes droits humains et ne doivent pas subir de discrimination. Comme dans le cas des demandeurs l’ayant obtenue, ces peuples aussi ont déclaré l’indépendance unilatéralement Il n’y a pas de justification quelle qu’elle soit pour leur refuser la reconnaissance en appliquant l’autodétermination de façon sélective et en faisant des distinctions futiles qui n’ont pas de fondements juridiques. » 

Le professeur de Zayas a contré ceux qui juxtaposent le principe d’intégrité territoriale et celui d’autodétermination : « Le principe d’intégrité territoriale n’est pas une justification suffisante pour perpétuer des situations de conflit interne susceptibles de s’envenimer et de déclencher une guerre civile, menaçant ainsi la paix régionale et internationale et la sécurité. » 

Pour finir, le professeur de Zayas a suggéré que « pour assurer une paix durable interne et externe au 21e siècle, la communauté internationale doit réagir aux signes précurseurs et établir des mécanismes de prévention des conflits. Faciliter le dialogue entre les peuples et organiser des référendums dans des délais opportuns sont des outils garantissant une évolution pacifique des relations nationales et internationales. La participation de toutes les parties prenantes doit être la règle, et non pas l’exception. En conclusion, louons la mise en œuvre de l’autodétermination des peuples en tant que l’expression de la démocratie, car de fait, la démocratie est une forme d’autodétermination. » 

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 15 mars 2018 – www.collectifvan.org 



lundi 12 mars 2018

Une clochette - Si tu vis près - Avec les graines - Si tu expliques - Si tu penses - Art et technique - Comme la peau - Lors d'un siège - N. Lygeros


Une clochette

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Une clochette
résonne toujours
quand le réseau
ressent
via les neurones
que quelqu'un
a besoin
d'aide
sans, bien sûr,
le savoir
lui-même
ainsi
il sauve
les gens
de l'oubli
de la société
avant qu'ils ne deviennent
des victimes.

*****
Si tu vis près

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Si tu vis près 
d’ un homme artificiel
tu réalises
petit à petit
que tu ne comprends pas
comment il fonctionne
parce qu’ il pense
en même temps
si différemment
aux thèmes
que tu ne connais pas
et comment il fait
alors qu’il le fait
devant toi
parce qu'il voit
l'histoire
des scénarios.

*****
Avec les graines

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Avec les graines
tu peux voir
le futur des plantes
mais aussi des arbres
par conséquent
l’intervention
humaine
est aussi un moyen
intelligent
de vérifier
l’ évolution
de la nature
elle-même
puisqu’elle maximise
la stratégie
du choix
pour l'environnement.

*****
Si tu expliques

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Si tu expliques
à tous 
la vérité
ils ne tomberont pas 
victimes
de la propagande
et ainsi supporteront
globalement
les attaques
de la désinformation
c'est pour cela
que nous continuons ensemble
l’oeuvre
de la nécessité
pour la protection
des innocents

de l'Humanité.

*****
Si tu penses

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Si tu penses
combien rare
et précieuse
est l’eau
pour la nature
et pas seulement
pour l'homme
alors tu feras attention
aux retombées
de ton action
sur l'environnement
parce que les mouvements
deviennent
des actes
même s’ils sont
négatifs
pour l'Humanité.

*****
Art et technique

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Art et technique
peuvent être combinés
grâce à l'intelligence
surtout quand elle
est très élevée
alors ne sois pas surpris
quand tu vois
l’oeuvre de l'humanité
sur un site archéologique
et religieux
puisque c'est
la base de la diachronie
pour le futur
de l’évolution
de l'Humanité
qui traverse
imperturbablement
les sociétés.

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Comme la peau

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Nous sommes,
nous aussi,
comme la peau
de la Terre
mais qui y
prête attention
quand il y a
une crise
dont le thème
est la survie
mais l'eau
est source
de vie
dans chaque
cas
pour l’avenir
des hommes.

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Lors d'un siège

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Lors d’un siège
la première préoccupation
des combattants
est toujours
l’eau
parce qu’autant de
forces
que tu aies
sans eau
elles ne valent 
rien
puisque
tu seras forcé
de te rendre
même si
tu es armé
contre l'ennemi.

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samedi 10 mars 2018

Atteindrons nous les fleurs - Denis Donikian



Atteindrons nous les fleurs
Au dela de nos peines
Au delà des morts
Des haines
Où vont les ténèbres de la maladie
Vers la paix des chairs les paradis
Vers les paradis
Tu es né sous des signes maudits
Les signes de la guerre
Tu as gardé le rire amer
De ceux qu’on nie en leur humanité
Ta vie entière ainsi
À ressasser le rance et le roussi
Ces crimes ne mourront pas de tes combats
Chaque jour que le corps se démaille
Sur le fil du rasoir tu survis
Le salut vient après l’urgence
Après l’angoisse est le sursis
Mais l’âge épuise le temps
Et l’espoir que se taisent les chairs
Après qu’ils t’auront rendu fou

Denis Donikian