jeudi 30 juillet 2015

Tsavet danem

Pastel Dzovinar

Tsavet danem

Nous sommes les survivants d'un pays
dont le ciel ne nous a pas vu naître.
Dans notre âme pourtant a vécu son image
grandiose,  unique, irremplaçable
et nous avons survécu loin d'elle,
dans l'attente de sa résurrection, de son appel.
Nous l'avons vue, déchirée, amoindrie, et si belle !
Les chants des poètes l'ont préservée pour nous,
Cette image est celle de nos rêve.
Ses enfants affligés, blessés, torturés
trop tôt disparus
ont laissé en nous une souffrance telle
que sa puissance ferme nos yeux, vrille
encore et toujours nos coeurs de sa lame.
Quel simple mot, quelle parole inspirée,
pourront guérir nos plaies ouvertes
donner l'élan vers l'avenir lumineux
pardonner les erreurs, l'ignorance
qui entravent la voie de notre évolution ?
J'espère tant de ce pays que nous voulons parfait ;
qu'il faut aimer aussi dans ses imperfections.
Car je crois en cette âme arménienne
qui sommeille en chacun de nous
que traduisent ces mots tendres et si doux,
sublimes comme un poème,
Tsavet danem !

Dzovinar
                                                       (20 avril 2008)

dimanche 26 juillet 2015

Sans compromis - N. Lygeros


Sans compromis
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Quand tu te bats pour ton honneur, ton avenir et ton pays, tu ne crains pas les obstacles ni les difficultés, parce que tu sais que ta lutte est juste et tu n’empiètes sur personne avec ton oeuvre, au contraire, tu continues impétueux et droit, prêt à te battre encore plus fort. Et si certains t’ont blessé tu les laisses, derrière toi, coincés par ton front, parce que constamment tu avances vers le soleil de la justice. Tu n’as pas peur la nuit, parce que tu vois les étoiles. Tu n’as peur du croissant car il se termine. Ton parcours n'a pas changé depuis le début de la Révolution Nationale, parce que ton but n’a pas changé et tu n’as que cela en tête sans aucun compromis, puisque tu as commencé le compte à rebours pour la libération. Alors, quand viennent des raïas pour t’en empêcher, tant pis pour eux, parce que tu les désarmes avec ta pensée et ton regard qu’ils ne peuvent pas supporter parce qu’ils sont nés à genoux et la tête baissée. Voilà pourquoi personne ne peut te retenir quand tu commences la lutte. Voilà pourquoi personne ne se tient longtemps debout en face de toi, parce qu'il connaît le feu et la hache, car il a appris la stratégie que tu suis ici depuis des siècles, et qu'il sait que tu ne vas jamais en arrière.

http://dzovinar.blogspot.fr/p/la-page-de-nikos-lygeros-2.html

samedi 25 juillet 2015

14 Juillet 2015 - Paris

Sur le Champ-de-Mars



"Paris accueille le monde"

tel fut le thème de ce splendide spectacle
offert aux parisiens mais aussi
à tous ceux qui ont suivi l'événement 
sur leur écran de télévision
comme moi !

Avec l'Orchestre National de France, les choeurs et la Maîtrise de Radio-France, sous la baguette de Danielle Gatti, pour un programme original et populaire, alliant Mozart à Bernstein, JulesMassenet  à Georges Gershwin,  Khatchaturian à Carl Orff,  Rachmaninov à Verdi ...  



Et, en maître des cérémonies,
l'incontournable Stéphane Bern, toujours parfait



Quelques images du concert

*****

"La Marche de Rackoczy" (La Damnation de Faust) - Hector Berlioz



"Carmina Burana" Carl Orff

avec Julie Fuchs (Soprano), Bryn Terfel (Baryton)
et les choeurs de Radio-France














Bryn Terfel

Julie Fuchs















Joyce DiDonato (mezzo soprano)

"Somewhere over the rainbow" -  Harold Arlen


Joyce DiDonato
































Ray Chen (violon)
"Tambourin chinois" - Fritz Kreisler


Ray Chen





























Fabio Sartori (ténor)
"Nessun Dorma" - (Turandot) - Giacomo Puccini


Fabio Sartori




















Lang Lang (Pianiste)
"Rhapsodie in Blue" - George Gershwin


Lang Lang


















Julie Fuchs
"Vocalise" -  Sergeï Rachmaninov



Une belle femme avec une très jolie voix pour
cette sublime "Vocalise"

Gautier Capuçon (Violoncelle)
"Méditation de Thaïs" - Jules Massenet




















Et puis, "La danse du sabre" (extrait du ballet Gayanée) -
Aram Khatchaturian
Evénement suffisamment rare - la programmation d'un compositeur arménien pour une occasion aussi exceptionnelle qu'est le concert du 14 juillet en France - pour être signalé sur ce blog... il est vrai que nous sommes encore dans l'année du centenaire du génocide des arméniens ...

Jeux de lumières aussi endiablés que la danse, rythmant
l'interprétation très enlevée menée avec maestria par Danielle Gutti ! Superbe !


















Carmela Remigio (soprano)
"Un bel di, vedremo" (Madame Butterfly)
 Giacomo Puccini



















Joyce DiDonato et Julie Fuchs
"Barcarolle" (Les Contes d'Hoffmann) - Jacques Offenbach





















"Gloria all'Egitto" (Aïda) - Giuseppe Verdi
Choeurs de Radio-France









...Et pour finir, avant de laisser place aux
artificiers pour un spectacle savamment élaboré,
tous les artistes unissent leurs voix à celles des choeurs portées par l'orchestre  donnant ainsi à l'hymne français toute sa puissance symbolique et toute sa beauté
















LE FEU D'ARTIFICE

Conçu, depuis la Tour Eiffel, afin de rendre hommage aux pays proches ou lointains amis de la France
























Les musiques du monde ont accompagné les
flamboiements qui embrasaient le velours de la nuit, et la voix de Juliette Gréco nous a rappelé 
que Paris sera toujours Paris ...