Pastel Dzovinar
Tsavet danem
Nous sommes les survivants d'un pays
dont le ciel ne nous a pas vu naître.
Dans notre âme pourtant a vécu son image
grandiose, unique, irremplaçable
et nous avons survécu loin d'elle,
dans l'attente de sa résurrection, de son appel.
Nous l'avons vue, déchirée, amoindrie, et si belle !
Les chants des poètes l'ont préservée pour nous,
Cette image est celle de nos rêve.
Ses enfants affligés, blessés, torturés
trop tôt disparus
ont laissé en nous une souffrance telle
que sa puissance ferme nos yeux, vrille
encore et toujours nos coeurs de sa lame.
Quel simple mot, quelle parole inspirée,
pourront guérir nos plaies ouvertes
donner l'élan vers l'avenir lumineux
pardonner les erreurs, l'ignorance
qui entravent la voie de notre évolution ?
J'espère tant de ce pays que nous voulons parfait ;
qu'il faut aimer aussi dans ses imperfections.
Car je crois en cette âme arménienne
qui sommeille en chacun de nous
que traduisent ces mots tendres et si doux,
sublimes comme un poème,
Tsavet danem !
Dzovinar
(20 avril 2008)
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