Autoprogrammation
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Au début, les étudiants pensaient qu'ils suivraient une leçon de mathématiques et d'informatique classique. Bien sûr, qu'est-ce qui pouvait être considéré comme classique quand l'enseignement était fait par une hyperstructure ? Le problème était quelque peu différent. Elle voulait leur montrer quelques techniques de métacode. Ce n'était pas seulement de la programmation comme ils l'avaient vue d'autres fois. Ils avaient acquis suffisamment de connaissances pour voir quelques effets d'une axiomatique hyperstructurelle. Ils connaissaient les commandes même celles qui fonctionnaient avec une fonction temporelle. La dynamique de la programmation ne leur était pas inconnue. Mais là, le problème était différent. Il fallait qu’ils réfléchissent à ce qui arrive quand on a le droit de modifier l'axiomatique elle-même et pas seulement un programme. Ils comprirent ainsi plus profondément le concept de conseil, qui était une façon de penser et pas seulement un commandement. Toute l'approche de l'autoréférence rappelait Gödel en mathématiques et Turing en informatique. Mais cette analogie n'était que le début. Car cela impliquait la polycyclicité du Temps elle-même. Donc, ce n'était pas seulement une autoréférence, mais une autoprogrammation étrange.
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