Quand vient Noël
se rappellent aussi
à ma mémoire
les heures si douces
d'une jeunesse
sans nuage
où tout avait un goût de miel.
Aujourd'hui
malgré tous mes efforts
pour les oublier
un moment,
ce sont de terribles images
qui peuplent mon esprit
dont la vision
me rappelle sans cesse
que règne désormais sans fard
la laideur d'un monde
que je ne reconnais plus
ne subsiste plus en moi
que le goût amer du regret
des temps heureux
des temps heureux
car je comprends alors
qu'aucun retour n'est possible
Seuls, miraculeux,
le chant d'un violoncelle,
l'amour de ceux que l'on aime,
pour résister
Dzovinar
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