tout pousse d'instinct,
des broussailles mêlées de fleurs
au verger vert taché du rouge
des tomates,
sur le sol jonché de "tut"*
aussi sucrés que mes rêves d'antan,
près de l'arbre vénérable,
un banc de fortune
- une planche posée sur les squelettes
rescapés d'anciens tabourets -
m'attendait...
Et, sous le ciel serein d'un matin clair,
trônant telle une reine que le sort a bénie,
je me suis sentie chez moi
bien plus que je n'aurais pu l'être
dans le parc et les bosquets fleuris
d'une demeure de maître.
Dzovinar
* "tut" (se prononce "toute") fruits rouges du mûrier-platane originaire du Caucase
Un joli dessin, un peu naïf, pour illustrer ce poème plein de calme.
RépondreSupprimerBonjour chère Amartia !
RépondreSupprimerOui, comme tu dis, un dessin naïf - même très naïf ! Mais bon, il illustre un souvenir plein de sérénité et de grand bonheur; celui où j'ai pu partager un moment de ma vie avec des êtres devenus proches dans le pays si cher à mon coeur.