vendredi 14 septembre 2012

SARITA , poème


Sarita
 ton visage me hante
je voudrais boire tes larmes
pour que s'efface cette monstruosité
qui déjà mine ta jeune vie 
je voudrais pouvoir te dire
"non mon enfant
c'est un cauchemar
ton malheur n'existe pas"...
"Des lendemains où l'horreur
a disparu t'attendent
pour une vie simple, 
occupée aux joies de ton âge
auxquelles tu as mille fois droit !"
Ce monde qui est le tien
où tu n'as pas de place
toute entière réduite aux
choix de ceux qui décident pour toi,
 où l'on peut sans trembler
t'asservir
tel un animal docile
sans souci de ta pauvre vie             
où tu n'existes pas
me donne honte, tellement honte,
mais ma honte ne t'aidera pas ...
Dzovinar



2 commentaires:

  1. Vraiment très beau et très émouvant !

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  2. Dans notre occident évolué, où la place des femmes est reconnue, même si nombre d'entre elles sont encore en but à la brutalité masculine, et dont le sort ne peut cependant être comparé en rien à celui de ces malheureuses enfants, la confrontation avec cet ailleurs misérable et désespéré, est un choc qui bouleverse profondément qui le reçoit.

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