Photo Isabelle Yvos
Bien sûr, je la respecte et souhaite qu'elle vous apporte tout ce que vous en attendez.
Mais depuis longtemps déjà, comme on ne croit plus aux contes merveilleux de l'enfance, cette foi en un être divin m'a quitté aussi .
La réalité de notre monde, dur, impitoyable, me prouve chaque jour que nous ne pouvons attendre force et courage que de nous-mêmes !
Pour moi, il n'y a rien d'autre.
Quand nous quitterons cette terre, il ne restera de nous, pour les nôtres, que le souvenir de ce que nous aurons été - et, pour les esprits supérieurs, l'oeuvre qu'ils auront accomplie.
Je veux croire en l'homme, bien qu'il soit bien peu fiable souvent, trop souvent.
Tout le reste - pardon mes amis, ne soyez pas offensés - n'est que littérature.
On peut être athée et aimer l'humanité avec ses faiblesses, avec sa grandeur parfois. On peut aimer ce qui existe et que l'on peut voir chaque jour : la beauté de tout ce qui vit, la nature et ses merveilles, le ciel, le soleil, la lune, la mer, les montagnes - tout ce qui apporte à l'esprit, à l'âme, un sentiment d'éternité - un sentiment seulement, car nous ne sommes en vérité que poussière.
Dzovinar
A vous tous que la foi en un être supérieur habite : votre foi en l'impossible est touchante !
Bien sûr, je la respecte et souhaite qu'elle vous apporte tout ce que vous en attendez.
Mais depuis longtemps déjà, comme on ne croit plus aux contes merveilleux de l'enfance, cette foi en un être divin m'a quitté aussi .
La réalité de notre monde, dur, impitoyable, me prouve chaque jour que nous ne pouvons attendre force et courage que de nous-mêmes !
Pour moi, il n'y a rien d'autre.
Quand nous quitterons cette terre, il ne restera de nous, pour les nôtres, que le souvenir de ce que nous aurons été - et, pour les esprits supérieurs, l'oeuvre qu'ils auront accomplie.
Je veux croire en l'homme, bien qu'il soit bien peu fiable souvent, trop souvent.
Tout le reste - pardon mes amis, ne soyez pas offensés - n'est que littérature.
On peut être athée et aimer l'humanité avec ses faiblesses, avec sa grandeur parfois. On peut aimer ce qui existe et que l'on peut voir chaque jour : la beauté de tout ce qui vit, la nature et ses merveilles, le ciel, le soleil, la lune, la mer, les montagnes - tout ce qui apporte à l'esprit, à l'âme, un sentiment d'éternité - un sentiment seulement, car nous ne sommes en vérité que poussière.
Dzovinar
Poussières oui...mais poussières d'étoiles.
RépondreSupprimerDans ton titre il y a Foi et Religieuse.
Je serais tentée de séparer ces deux mots. Le religieux, c'est ce qu'on nous a appris. Ou imposé.
La Foi, c'est la certitude d'une origine. Alors, je te l'accorde, point sans doute de miracle ou de belles promesses. Mais il y a un plan antérieur à la création.
Soit on croit au hasard pour expliquer notre présence et notre éventuelle finalité, soit on croit à ce plan.
Mais si on se réfère au seul hasard...une force a quand même été nécessaire pour lancer les dés.
Je t'embrasse de toute mon affection.
Merci Marie-Hélène pour ta participation et ton point de vue. J'aimerais croire au miracle, mais c'est une chose impossible. Reste le hasard, le seul hasard. Il aura fallu des milliards d'années afin que peu à peu, les éléments nécessaires à une forme de vie sur une terre évoluant en même temps se conjuguent pour donner naissance à ce qui, finalement, permettra la constitution d'une vie animale, puis humaine. Une extraordinaire aventure née du pur hasard, la vie évoluant, se constituant constamment en fonction des besoins. Les recherches de la science ont percé bien des mystères, résolu bien des inconnues, jusqu'à ce jour.
SupprimerQu'un être d'exception, Jésus, dont la venue sur terre a obéi aux lois naturelles - un homme et une femme qui se sont unis pour procréer - ait offert sa vie pour aider les hommes, pionnier dans le genre si j'ose dire en espérant que je ne serai pas clouée au pilori - reste dans l'ordre du possible ; et l'humanité en a connu d'autres. Mais tous n'étaient que des hommes, pas des dieux - ce qui n'enlève rien à leurs sacrifices, au contraire. Les dieux sont une création de l'imaginaire humain répondant, là encore, à un besoin de pouvoir sur les masses - un moyen de domination - qui a dépassé tous les espoirs ! On adore toujours, aujourd'hui, des statues et on admire les oeuvres des peintres qui les représentent, comme autrefois en usaient les croyances dites païennes - où est la différence ? La foi en un Dieu est à l'homme ce que la croyance au Père Noël est aux enfants : un refuge, un réconfort moral, une aide face au malheur.. Sauf que les enfants finissent par comprendre un jour que le Père Noël n'existe pas ...
C'est là le grand drame. Cette image d'un Dieu bonhomme, avec sa grande barbe blanche et nous protégeant de Sa bienveillance ou nous entourant de Son Amour.
SupprimerJe pense souvent que les musulmans ont un pas d'avance sur les chrétiens (dont je suis sensée faire partie ne serait ce que par mon éducation catholique) en ne mettant aucune image sur Dieu et dans leurs mosquées.
Le Temps, aidé des grande forces a, comme tu le soulignes, constitué les éléments nécessaires à la vie. Mais l'Esprit. Le tien, le mien. Nos connaissances, nos ressentis, nos mémoires, nos facultés à chercher, aimer, pleurer, .... Et notre goût du Beau, notre inconscient, nos rêves, notre imagination...penses tu que quelques atomes puissent constituer cela?
Sans compter les "hasards mathématiques" les équations qui se retrouvent partout dans l'univers visible. La fameuse matière noire ?
Et ce fameux point d'origine? Il baignait dans quoi?
Nous n'avons pas les bons yeux pour voir et appréhender tout cela. Et puis nous avons aussi la vue masquée par ce que nous avons appris, purs symboles à mon avis.
Mais derrière ces symboles,ces paraboles, il y a quelque chose. Je ne te dis pas que c'est forcément super. Mais j'espère qu'on le saura un jour. Ici ou ...ailleurs.
Marie-Hélène, l'homme des premiers temps n'avait certes pas les facultés qui sont les nôtres aujourd'hui ! L'intelligence était bien plus sommaire, animale ! Nos acquis sont donc la résultante de bon nombre de siècles d'expériences ! D'accord ? Si la science n'a pas fini d'expliquer encore tous les "mystères", elle y parviendra, c'est sûr. N'est mystérieux que ce que l'on n'a pas encore compris. Voilà mon opinion. Avec l'affinement de nos sens, de nos perceptions, se sont développées toutes les notions que tu évoques : l'esprit, l'âme et l'intelligence ! Toute la palette des sentiments qui en découle. Si l'homme doit quelque chose à quelqu'un c'est bien à lui-même. Le faire comprendre rendrait l'humain plus responsable, plus sûr de lui, plus courageux. Nous en remettre à un dieu hypothétique quand rien ne va plus est certes plus confortable, mais nous maintient dans une sorte d'infantilisme qui ne favorise pas la prise de conscience : nous sommes responsables ce ce qui survient dans nos vies et donc seuls capables d'y remédier ... ou pas.
SupprimerCe qui me fascine, c'est l'origine. L'instant zéro.
SupprimerNous sommes d'accord sur un point. Cela nous sera expliqué un jour.
Bises Dzovinar.