mercredi 11 janvier 2017

Remarques pratiques sur les pétitionnaires - Le traitement des 17 cas - N. Lygeros



Remarques pratiques sur les pétitionnaires
N. Lygeros


Dans le cadre des interventions des pétitionnaires auprès de l’Organisation des Nations Unies, il existe un problème essentiel à gérer à savoir le temps. Car il s’agit au sein des Nations Unies à New York de parler d’un sujet important dans un délai imparti d’une durée inférieure à 4 minutes. Cela nécessite de la concision et de la rigueur. Si cela doit être fait par une personne qui est une victime de la situation décrite, celle-ci se trouve déjà dans une situation difficile et elle n’a pas forcément de soutien au moment de sa communication. Aussi, si elle est interrompue, et cela intervient souvent dans ces cas, puisqu’il s’agit en général d’accusations contre un Etat qui ne manque pas de se défendre même s’il sait que l’accusation a un sens car le crime est avéré, elle est forcément déstabilisée et parfois elle perd ses moyens. Il n’est donc pas nécessaire d’augmenter la difficulté en la laissant sans aucun conseil quant au changement possible de la durée qui peut passer à 3 minutes. Sans grande expérience, il est difficile d’enlever des mots ou des phrases qui ne diminuent pas la portée du texte initial. Aussi il serait bon de dire aux pétitionnaires d’avoir un texte de 4 minutes et un de 3 minutes à l’avance pour ne pas être pris au dépourvu au moment de l’intervention. Cela aiderait grandement les victimes sans pour autant représenter un coût insurmontable. 

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Le traitement des 17 cas
N. Lygeros


Lorsque nous avons une liste de 17 cas à traiter, il est possible de les aborder de manière indépendante afin de traiter séparément et dans ce cas, nous avons un arbre du point de vue topologique. Cependant, il peut s’avérer plus intéressant et surtout plus efficace de considérer tout d’abord les points de similitudes, les points de convergence et même de divergence afin d’estimer le plus précisément possible les différents angles d’attaques pour établir une stratégie globale à l’aide d’une vision holistique. Dans ce cas nous avons un graphe plus complexe qu’un arbre. Aussi il est judicieux d’examiner ses caractéristiques pour évaluer par exemple sa robustesse. Cela permet d’identifier les points critiques sur lesquels il faut nécessairement se pencher. Par la suite, à partir de ces données, il n’est plus nécessaire d’intervenir uniquement sur un seul des 17 cas. Car il peut être plus utile d’exercer son approche en parallèle avec la possibilité de création de synergies entre les intervenants qui n’auraient un intérêt individuel que dans le cas mais qui seraient capable de voir l’intérêt commun dans le cas d’une réussite et d’une résolution de problème qui comporterait au moins deux solutions. Cette autre manière d’aborder le problème permet en outre des liens et même des coalitions entre solveurs de problèmes et cela représente un avantage stratégique pour l’avenir.

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