Un paisible silence enveloppe le monastère ;
les moines qui chantaient tout à l'heure se sont tus ;
nous chuchotons, de crainte que nos voix, en ce lieu solitaire,
ne troublent l'harmonie d'un si parfait exil.
Dans le jardin, sur la pelouse verte,
humide encore d'une récente pluie,
se dresse un arbre unique : tel un guetteur fidèle
il veille sur le repos des âmes inquiètes.
On porte loin le regard, bien au-delà des murs,
sur les cimes embrumées qu'un jour pluvieux dessine.
L'esprit s'empare alors de cet ailleurs
qui s'enracine, car il est nôtre,
et vole vers ceux qui ne sont plus
si vivants dans nos coeurs,
et dont la présence, en cet instant, cruellement, nous manque.
Dzovinar
les moines qui chantaient tout à l'heure se sont tus ;
nous chuchotons, de crainte que nos voix, en ce lieu solitaire,
ne troublent l'harmonie d'un si parfait exil.
Dans le jardin, sur la pelouse verte,
humide encore d'une récente pluie,
se dresse un arbre unique : tel un guetteur fidèle
il veille sur le repos des âmes inquiètes.
On porte loin le regard, bien au-delà des murs,
sur les cimes embrumées qu'un jour pluvieux dessine.
L'esprit s'empare alors de cet ailleurs
qui s'enracine, car il est nôtre,
et vole vers ceux qui ne sont plus
si vivants dans nos coeurs,
et dont la présence, en cet instant, cruellement, nous manque.
Dzovinar
Je n'ai jamais été en Arménie et je ne connais pas ce lieu que tu décris mais tout comme toi, à cet instant, mon esprit vole vers celui qui me manque et que je n'ai jamais véritablement deviné... papa je t'aime.
RépondreSupprimerAchrenka
Oui ma chérie
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