jeudi 29 novembre 2012

Quand nous ne serons plus ...




Quand,
de ceux que nous avons aimés
 sonne l'heure du grand départ,
nos pensées mélancoliques
nous ramènent au temps où
nous ne pouvions imaginer la vie
sans eux.
Et voilà qu'il nous faut
continuer notre route pourtant ...
Que reste-t-il alors
de ce temps où leur présence
nous semblait si nécessaire ?
Si peu de choses en vérité
un regard, un sourire, un mot, une musique
Toute trace que le temps effacera
peu à peu, aussi sûrement ...
Transmettre un savoir,
offrir les clés du futur
sont les seules valeurs qui perdurent
 - me direz-vous
et nous font croire
que notre vie, quand même 
aura eu un sens ...
quand nous ne serons plus que poussières

Regarde là-haut,
 les étoiles dans le ciel
 sont autant d'âmes qui brillent
dit le poète
et moi je te dis
Vis ici et maintenant.

Dzovinar



20 commentaires:

  1. ton texte , la musique de djivan et c'est l'Arménie que j'ai sur mon écran et tout ce qui m'a fait aimer la terre des tiens .
    chad chnorhagal'em sirounig
    ta K

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    1. Tu sais toujours montrer ta présence ma fidèle amie ...Et cela me suffit


      kez gue sirem ma kariatsi

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  2. Un texte mélancolique et pourtant plein d'espoir. Surprenant.

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  3. Quelle autre alternative pour trouver intérêt à poursuivre sa route

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  4. Je n'ai aucun espoir aucune illusion, et pourtant, je la poursuis, ma route. Il y a toujours une alternative, parce que à la seconde ou un concept se met à exister, son contraire est vrai.

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    1. On peut être sans illusion - c'est vrai, mais il n'y a pas d'autre nom pour désigner ce qui nous pousse à vivre, l'espoir quand même.

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  5. Oui, et l'instinct de survie, aussi, un peu.

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  6. Dans mon cas personnel, ce n'est que l'instinct de survie.

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    1. L'instinct de survie ? Mais c'est encore l'amour de la vie ! Belle journée chère Tsuki

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  7. Tu peux le penser pour te rassurer, si cela t'aide à te sentir en paix avec toi même. Mais moi je sais, pour vivre avec moi-même qu'il n'y a pas un gramme d'amour en moi. C'est juste la peur de mourir qui me pousse à vivre.

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  8. Qu'as-tu donc vécu qui ait pu ainsi te conduire à un tel constat. Est-ce une souffrance ou un choix ? Je ne cherche pas à me rassurer, j'ai tant d'amour en moi malgré ma solitude, il me tient compagnie !

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  9. Ce n'est pas une souffrance, bien au contraire. L'amour que je ne recevais pas des autres, alors que je déployais tant d’efforts pour être aimée de ceux que j'aimais m'a fait souffrir plus que n'importe quelle torture physique jusqu'à mes 35 ans. Chaque trahison c'était du plomb et du sel dans les plaies béantes de mon coeur. Et puis j'ai quitté mon ancienne vie, arrêter de boire et de fumer dans la foulée, je me suis exilée dans le village de ma mère, et tout à coup la vérité m'a frappée comme une évidence : l'amour n'existe pas. C'est une illusion qui est liée au désir amoureux (sexualité) mais qui n'a aucun fondement en dehors de l'attraction sexuelle.

    J'ai donc cessé d'être amoureuse de ces hommes qui me contraignaient à une sexualité que je détestais, cessé d'avoir de l'amour pour ma famille, qui se moquait de moi depuis ma naissance, cesser de pardonner les méchancetés : maintenant quand on me giffle je mets un coups de genoux dans les noix. Quand on me menace, j'attaque. Quand on me parle d'amour je rigole.

    Que les autres se livrent aux affres de ces beaux sentiments : moi, en perdant ma capacité d'aimer, je suis devenu heureuse, parce que j'ai appris à me satisfaire de moi-même. Je ne dépends plus de personne pour mon bonheur.

    Mais ce n'est pas LA vérité, ce que je dis. C'est mon point de vue sur la vérité, et il est essentiellement lié à mon passé, torturée par ma mère et ma famille depuis ma naissance.

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  10. Chacun se console comme il peut, je le comprends bien. Peut-être qu'un jour un autre éclairage te permettra de revoir ta vision des choses : la vie est pleine de surprises inespérées. Pour mieux les attendre (et les provoquer) s'absorber, selon son rythme, dans des causes qui nous interpellent peuvent - en nous distrayant de nos blessures - nous ouvrir des horizons insoupçonnés. Bonne chance Tsuki, se refermer sur soi est une étape qu'il faut essayer de dépasser : on a tout à y gagner. Je t'embrasse.

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  11. Je ne comprends pas : puisque me replier sur moi même et sur mon propre univers me rend heureuse, me fait plaisir et me comble de bonheur... Quel besoin aurais-je de dépasser ce que tu appelles une étape, et que je considère moi comme une finalité ?

    (ce n'est pas une question ironique ; c'est une vraie interrogation, parce que je me demande sincère qu'est-ce que les autres pourraient bien m'apporter que je n'aurais pas à l'heure actuelle et dont j'ignorerais l'existence)

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  12. On ne peut toujours se contenter de vivre avec soi-même ; s'il en fallait une preuve, notre échange le démontre.

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  13. Notre échange démontre quoi exactement ?

    Je viens sur ton blog lire un truc, poser un commentaire avant de repartir ; toi tu appelles donc cela de l'échange...

    Je ne voudrais pas trop m'avancer, et avoir l'air de préjuger de ce que tu penses, mais l'échange en question reste superficiel : il n'a guère de plus de profondeur pour moi que de dire bonjour à un passant dans la rue.

    Je ne te connais, je ne te fréquente pas, nous ne savons même pas à quoi nous ressemblons physiquement : j'ai dû mal à comprendre sur quoi tu fondes ici ton argumentation.

    Je ne vis pas seule, et loin s'en faut : j'ai des chats, des livres, des ordinateurs, internet... Je ne suis pas enfermée à l'isolement total.

    Par contre j'affirme ne pas avoir envie/besoin de relations avec d'autres être humains pour être heureuse. Je pourrais arrêter de bloguer et continuer à avoir des activités tout aussi enrichissantes, voir plus, finalement ; mon blog, c'est une pathétique tentative de montrer que j'existe encore, mais je ne suis pas stupide au point de ne pas comprendre qu'il n'intéresse les gens que de façon très superficielle. Si j'arrête de blogger 15 jours, personne ne se demande se qui se passe ou m'envoie un mail pour prendre de mes nouvelles, parce que les gens s'en foutent.

    J'écris un blog et je vais publier des commentaires sur les blogs des autres parce que c'est chronophage : il faut bien occuper le temps jusqu'à sa mort, et c'est une activité qui en vaut une autre. Elle me donne l'illusion de faire partie d'un cercle. Mais j'ai tout à fait conscience que c'est une illusion : les relations que j'entretiens par blogging sont superficielles, totalement dénuées de sentiment ou d'amour et elles ne remettent pas le moins du monde en question ma solitude avérée.

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  14. Si tu considères que ton mode de vie te convient, je n'ai rien à redire, c'est ton affaire, c'est ta vie. Je me demande seulement jusqu'à quel point tu ne cherches pas à t'en convaincre en essayant de m'en convaincre aussi. Mais ce n'est peut-être qu'un échange, un jeu, comme un autre.

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  15. Bah on était parties de la distinction entre instinct de survie et amour, donc...

    :)

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  16. le mieux, c'est d'arriver à vivre. Maintenant. C'est vrai. Mais pas si simple. Parce que c'est quoi vivre? Manger, bouger, regarder, aimer dormir...
    N'est ce point là survivre?
    Vivre pour moi, c'est être aimée de retour.
    J'ai la chance de tenir en mains un invisible lien. Qui aide à surmonter les moments de lucidité ...terrestre...
    Tu es une des personnes qui ont le don de tirer doucement le haut du fil Dzovinar. Pour m'élever vers l'Amour partagé. Celui qui dépasse tous les autres.
    Celui que nous donne le Moteur de tout ce qui vit, comme dirait un écrivain que j'aime bien.
    Merci pour cela mon amie.

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    1. Un commentaire que je découvre à l'instant !
      Marie-Hélène, tes mots me touchent et surtout, me donnent le sentiment d'avoir pu être un "lien" entre toi et ... toi !
      Ce qui semble nous aider à vivre, à aller plus loin dans notre compréhension des choses, ne vient jamais que de nous-même, c'est-à-dire, de notre capacité à évoluer à la faveur de tout ce dont nous nous imprégnons au fil des expériences, et du temps.

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