Sous un ciel sombre
pour la première fois
Je te vois, Istanbul ;
mais tu n'es pour moi
qu'une ville d'un pays
entre parenthèses.
Les nôtres autrefois
avant ta folie
y ont vécu, y ont brillé.
Aussi, ne t'ai-je pas effacé
de ma mémoire
- comment effacer toutes
ces vies qui ont existé
avant que le crime,
sanglant génocide, brutalement
n'en ait interrompu le cours ?
On me disait :
"c'est une belle ville, il faut la voir ..."
Belle ? Que vaut la beauté
de qui a perdu son âme ?
Ce pays tout entier a sombré
dans la barbarie :
sans âme, il est sans âme !
chaque jour qui passe
creuse le fossé où s'afflige
la mienne face à la monstruosité
d'un état assassin dont le crime
reste encore impuni!
Allez-y vous-même
qu'aucun remords n'habite
puisqu'aussi bien vous
encensez encore
cet état assassin !
C'est un jour sombre
comme si le ciel, lui,
portait toujours le deuil.
pour la première fois
Je te vois, Istanbul ;
mais tu n'es pour moi
qu'une ville d'un pays
entre parenthèses.
Les nôtres autrefois
avant ta folie
y ont vécu, y ont brillé.
Aussi, ne t'ai-je pas effacé
de ma mémoire
- comment effacer toutes
ces vies qui ont existé
avant que le crime,
sanglant génocide, brutalement
n'en ait interrompu le cours ?
On me disait :
"c'est une belle ville, il faut la voir ..."
Belle ? Que vaut la beauté
de qui a perdu son âme ?
Ce pays tout entier a sombré
dans la barbarie :
sans âme, il est sans âme !
chaque jour qui passe
creuse le fossé où s'afflige
la mienne face à la monstruosité
d'un état assassin dont le crime
reste encore impuni!
Allez-y vous-même
qu'aucun remords n'habite
puisqu'aussi bien vous
encensez encore
cet état assassin !
C'est un jour sombre
comme si le ciel, lui,
portait toujours le deuil.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Quelques lignes signalant votre passage me feront toujours plaisirs. Si vous n'avez pas de blog, vous pouvez néanmoins poster un commentaire en cliquant sur "Anonyme" et signer de votre nom ou un avatar. Amicalement,
Dzovinar