on peut voir
comme souvent
un vieux pont de pierre
jeté entre deux rives
Une ombre le franchit
et s'arrête un instant
suivant du regard
l'eau qui coule en bruissant
sous les arches
Puis elle lève les yeux
vers les feuillages
bleus
à rendre jaloux
la palette d'un peintre
Le murmure du vent
dans les arbres
le doux chuchotement de l'onde
glissant entre les rives
unissent leur voix
dans un chant ineffable
Ici,
tout contribue à l'oubli du monde
un monde de souffrance
d'injustice
d'inégalité
où dominent cupidité, médiocrité
que sans cesse il faut combattre
Ici,
tout contribue à l'oubli du monde
un monde de souffrance
d'injustice
d'inégalité
où dominent cupidité, médiocrité
que sans cesse il faut combattre
Alors,
sur le pont ocre
entre les deux bleus
émue par tant de beautés
qui s'inscrivent en elle à jamais,
qui s'inscrivent en elle à jamais,
l'ombre, à regret, reprend sa route.
Dzovinar
Dzovinar
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