mardi 29 mai 2012

Poème de Denis Donikian



Tu marches…

Les mains devant à tâter l’inconnu,

Guidé par ta blessure vers la lumière des arbres.

Même rituel, terrible, aveugle et lent.

Qu’as-tu perdu que toujours tu le quêtes ?

Fille de ton corps avant toi disparue,

Tout au bout de ta voix,

Quand tu parles

Des petits riens qui te ruinent le temps.


Denis Donikian

2 commentaires:

  1. très fort et si tendre. bonne journée Dzovinar

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  2. Les oeuvres littéraires de Denis Donikian sont empreintes de force, de véhémence, d'âpreté, de lucidité, d'humour, de tendresse. Beaucoup l'ont déjà reconnu comme un très grand écrivain - mais pas assez encore - Merci pour lui d'avoir su entrevoir son immense talent.

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Dzovinar