Ce parfum...
Dans cette rue ...
C'était comme un appel
impérieux
j'ai levé la tête surprise
et là
débordant comme une explosion
au-dessus d'un mur lépreux
les fleurs odorantes
d'un seringat voluptueux
éclaboussaient l'air et le ciel.
Trop haut le mur
inaccessibles les branches
Je cherchais du regard
un appui, une aide ...
Et puis une voix
"attendez, je vais en cueillir une branche "
cela ne se fait pas
mais nous l'avons fait !
Voleurs de seringat !
Une petite branche, si petite ...
Dans le vase,
les fleurs répandent sans vergogne
insolent
leur parfum suave
ravissent mon regard et mon coeur ...
embellissent le jour pour un instant
Petit bonheur ? Peut-être
mais bonheur quand même.
Je ne regrette rien.
Dzovinar
Surtout ne regrette rien, il ne faut pas et puis elles étaient dans la rue, elles dépassaient alors .....
RépondreSupprimerTu m'as fait penser au début d'une chanson de Félix Leclerc !
C'est un petit bonheur
Que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d'un fossé
Quand il m'a vu passer
Il s'est mis à crier
Monsieur ramassez-moi
Chez vous emmenez-moi.
Je te souhaite de belles fêtes de Pâques Dzovinar.
Gros bisous.
Belles journée
Ma Mireille ! L'évocation de cette chanson me ramène loin en arrière ! Moi aussi j'aimais cette chanson au moment où elle était très en vogue sur les ondes radiophoniques. Comme c'est loin tout ça. J'espère que nous aurons un jour l'occasion de nous rencontrer. Passe un beau week end et bien sûr, de chaleureux moments avec les tiens en cette occasion privilégiée que constituent les fêtes de Pâques. Batchigs.
RépondreSupprimerhttp://dzovinar.blogspot.fr/2013/03/les-douces-traditions.html (Les douces traditions) si tu n'as pas déjà eu l'occasion d'y jeter un oeil !