A Pouchkine
Le Palais Catherine
Erigé en 1752 par l'impératrice Elisabeth I, fille de Pierre
le Grand et de Catherine I, le palais reflète entièrement les goûts d'Elisabeth I qui aimait le luxe et les divertissements. Construit en style baroque, richement décoré par le modelage, la ciselure et la dorure, il est considéré comme le plus grand et le plus luxueux palais d`été en Europe.
Catherine II s'attacha à agrandir le palais existant.
Elle fit aménager des pavillons et des jardins à l'anglaise autour du grand étang du palais.
Dans ce pavillon "intime" la tzarine recevait quelques privilégiés autour d'une table que l'on hissait - au moment des repas - à l'aide d'un système sophistiqué de poulies
En regard du pavillon, au fond de l'allée, les cuisines...
La galerie d'art du palais ne comptait qu'une douzaine d'œuvres originales, mais Catherine II envoie des ambassadeurs à travers l'Europe pour acquérir les plus belles œuvres existantes. Bientôt, la collection impériale comptera près de quatre mille toiles.
Avant toute entrée dans ces lieux où le faste atteint des sommets, le visiteur a droit à un accueil en musique !
Et très souvent aussi à un concert.
A cette occasion, on ne peut que s'émerveiller
du professionnalisme de chanteurs hors pair !
A la découverte d'innombrables merveilles...
Chaque pièce est ornée de sculptures, de miroirs et de statuettes. Une des pièces les plus spectaculaires du palais est incontestablement la chambre d'ambre.
L'enfilade au passage d'or, œuvre de Rastrelli, est composée de cinq portes dorées.
Le palais est le royaume par excellence de la dorure, le jaune doré rayonnant dans toutes les pièces et les salles principales en regorgent. D'abord l'immense salle du Trône avec ses 846 mètres carrés occupant toutes l'aire du ressaut central, son plafond qui élargit encore la perspective de la pièce, les dorures à profusion des fenêtres et des miroirs. On retrouve ce goût du monumental dans l'escalier de marbre richement décoré ou dans la salle des Tableaux et sa superbe marqueterie aux teintes marron multicolores.
magnifiquement peints, les plafonds !
L'enfilade au passage d'or
(et au plancher superbe !)
La chambre d'ambre
Cette pièce aux murs recouverts d’éléments sculptés dans de l'ambre authentique, fut offerte par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier au tsar de Russie Pierre le Grand en 1716.
Elle fut Installée au palais Catherine à Tsarskoïe Selo près de Saint-Pétersbourg pendant près de deux siècles.
D'une surface de 55 mètres carrés elle avait nécessité plus de six tonnes d'ambre et fut rénovée à différentes reprises.
Volée par les nazis en 1941, elle est considérée comme perdue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Une reconstitution à l'identique de la Chambre d'ambre a été inaugurée en 2003 après presque trente années de travaux, au palais Catherine.
La salle des tableaux où sont exposées 130 toiles de peintres d'Europe occidentale des XVIIe et XVIIIe siècles, des oeuvres d'artistes français et italiens. Il est indéniable que l'ensemble possède une valeur artistique évidente, mais cette collection de peintures a été utilisée exclusivement à des fins décoratives. L'architecte a principalement considéré leur taille et leurs couleurs pour les organiser sur le mur simplement séparés les uns des autres par de fines moulures dorées toutes simples, comme un "papier peint".
On peut voir dans de nombreuses salles
Ces immenses poêles
en faïence richement décorée
Salle à manger des Chevaliers
Salle à manger Blanche d'apparat
chambre d'Alexandre Ier (futur empereur), petit-fils préféré de Catherine II
- détails
chambre d'Alexandre Ier (futur empereur), petit-fils préféré de Catherine II
- détails
Objets d'arts et meubles précieux
Un des magnifiques vases qui prenait place sur la table dressée de la Salle à manger des Chevaliers!
Jeu d'échec aux figurines d'ivoire incrusté de nacre
(Provenance : Chine)
Clavecin ?
L' escalier de marbre et ses décors
L'escalier s'orne d'une belle collection de porcelaine de Chine et du Japon.
Pouchkine fit ses études dans cette ville
de 1811 à 1817, au Lycée Impérial.
Plus tard, après son mariage avec Natalia Gontcharova, il s'installa dans une datcha tout près du palais Catherine. Il se promenait souvent dans ces jardins qui lui ont inspiré de si beaux vers. Son souvenir hante les allées du parc où trône désormais sa statue.
"Je vous aimais... et mon amour peut-être
Au fond du cœur n'est pas encore éteint.
Mais je saurai n'en rien laisser paraître.
Je ne veux plus vous faire de chagrin.
Je vous aimais d'un feu timide et tendre,
Souvent jaloux, mais si sincèrement,
Je vous aimais sans jamais rien attendre...
Ah! puisse un autre vous aimer autant."
c'est tout "simplement" phénoménal...
RépondreSupprimerC'est vrai !
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