"Dernière nuit de Komitas" Peinture de Sarkis Muradyan 1956
Musicologue, compositeur, chanteur, pédagogue, conférencier, ethnologue, source inépuisable du savoir et de la connaissance du chant arménien, tel est le Père Komitas, le " père et le maître " de notre musique populaire et nationale.
Soghomon Gevorgi Soghomonyan, KOMITAS,(1869-1935),
le 22 octobre 1935, à l'Hôpital psychiatrique de Villejuif, près de Paris, s'éteignait Komitas, le grand maître de la musique arménienne.....
Sa vie, son œuvre
Soghomon Gevorgi Soghomonyan, le futur Komitas, naquit le 26 septembre 1869 à à Kütahya en Anatolie (Turquie). Orphelin de mère à un an et de père à onze ans, cet enfant à la voix si belle fut accueilli en 1882 au Séminaire Patriarcal d'Etchmiadzine, et devint le soliste préféré du Catholicos Kévork IV.
Les séminaristes viennent de toutes les provinces. L'adolescent, enthousiasmé par la richesse et la diversité de leurs mélodies, se passionne et se met à les transcrire.
Ordonné prêtre en 1892, . Le catholicos Khrimian qui est son protecteur moral lui donne le nom de Komitas. C’est en raison de sa belle voix et de ses dons de composition remarquables que Khrimian choisit de lui donner le nom de Komitas d’après celui d’un Catholicos du VIIe siècle qui fut également musicien.
Soghomon Gevorgi Soghomonyan portera désormais le nom de Komitas.
En 1893, Komitas est nommé professeur de musique du séminaire d’Etchmiadzine.
En février 1895, il devient Vartabed.**
Il fréquente et travaille avec deux autres futurs grands noms de la musique arménienne : Makar Yekmalian et Christapor Kara-Murza.
En 1896, fort de l’appui du catholicos Khrimian, il quitte l’Arménie pour parfaire ses études musicales à Berlin jusqu’en 1899. Ce premier contact avec l’Occident sera décisif et Komitas ne cessera de séjourner entre l’Orient et l’Occident. Trois ans suffisent à ce génie pour devenir "Docteur".
Il donne des conférences et participe à divers congrès internationaux, collabore à des revues, donne des concerts un peu partout en Europe.
Revenu à Etchmiadzine en 1899, il se consacre à la musique populaire et liturgique, la purifie, la clarifie.
De ville en ville, de village en village, parcourant toutes les régions du pays, il recueille de la bouche même des habitants, les chants du terroir, quelquefois même en se cachant pour ne pas troubler les chanteurs, et transcrit des milliers de mélodies et leurs variantes, les décante, les restitue dans leur pureté originelle et constitue ainsi un inestimable trésor musical national.
Le Père Komitas aura percé le secret de l’écriture musicale du XIII ème et XV ème siècle tombé en désuétude.
Il les restitue dans leur pureté originelle. Et, peu avant le Génocide, il recueille près de 3 000 pièces musicales. Les deux tiers ont malheureusement disparu, mais ce qu’il en reste demeure un véritable trésor du patrimoine.
Compositeur, il est l’auteur d’une « Messe », qui est une pure merveille.
Dans ses recueils, nous pouvons lire, noté par lui même : " Nous avons personnellement transcrit ces mélodies telles que les paysans les chantent dans les villages. Dans l'harmonisation, nous avons eu le constant souci de maintenir le caractère et le style de cet art particulier qui se révèle dans les mélodies rustiques et qui porte un cachet nettement national."
Par sa voix grave, pleine, douce, veloutée et chaude, Komitas faisait pleurer son auditoire.
Puis, ce sont de nouveau des concerts : en Russie, en Italie, en Autriche, en Suisse, en Allemagne et enfin à Paris, en 1906, où toute la presse le salue. Louis Laloy, l'éminent musicologue, lui consacre deux pages enthousiastes dans le Mercure Musical :
" ... Ce concert a été une révélation et un émerveillement... Aucun de nous ne pouvait soupçonner les beautés de cet art, qui n'est en réalité ni européen, ni oriental, mais possède un caractère unique au monde de douceur gracieuse, d'émotion pénétrante et de tendresse noble... Il y a du soleil dans ces chants... Et le R.P. Komitas, qui n'a pas craint de venir chanter lui-même des mélodies liturgiques a atteint, dans le morceau correspondant à notre Stabat Mater, une intensité d'émotion qui allait presque jusqu'aux larmes et lui a valu une ovation. Rien de plus touchant que de le voir s'incliner avec douceur et dignité sous le grand capuchon noir, puis se rasseoir à l'orgue Mustel et reprendre la dernière strophe qu'il chante presque à voix basse, dans le secret des grandes douleurs, avec des accents de compassion prosternée et de gravité recueillie, qui font sentir à l'âme la présence divine... "
Partout c'est la gloire. Après un concert de Komitas à Paris, Claude Debussy, le musicien d'avant-garde, le qualifie de génie et déclare que Komitas mérite d'être reconnu comme un grand compositeur dans son art.
A Paris, Paris il rencontre un autre génie de la culture arménienne : Archag Tchobanian. Entre les deux hommes s’établissent une estime et une admiration réciproques.
Tchobanian est émerveillé par le talent de Komitas, il en perçoit instantanément la grandeur. Ils se verront régulièrement au gré notamment des séjours de Komitas à Paris. En effet, celui-ci habitera la ville des Lumières pendant une année de 1906 à 1907, puis y séjournera de nouveau en 1912 et 1914.
Il se rendra également, en juin 1907, accompagné de Tchobanian, en Suisse pour donner des concerts et des conférences dans les villes de Berne, Zurich, Genève et Lausanne. Dans cette dernière ville, il rencontre le tout jeune poète Roupen Sévag alors étudiant en médecine. Komitas et Sévag se reverront souvent lorsque celui-ci quittera la Suisse en 1914 pour retourner à Constantinople où Komitas vit alors depuis quelques années déjà.
Constantinople, La capitale de l’Empire Ottoman, est en effet à partir de 1910, le lieu où Komitas se fixa (plus ou moins par dépit) après que sa requête auprès du nouveau Catholicos Mathéos de se retirer au monastère du lac Sévan soit demeurée sans réponse....
KOMITAS publie en 1912 un article "Les Arméniens possèdent leur propre musique unique".
A Constantinople, il partage dans le quartier de Pangalti une maison avec son proche ami le peintre Panos Terlemezian qui y fonde une école de peinture et dont on connaît le célèbre portrait qu’il fit de son ami Komitas en 1913.
Komitas fonde une chorale mixte de trois cents membres. Il donne un concert à Constantinople le 13 avril 1915, avec ses 300 choristes. C'est un immense succès. Parallèlement, il forme individuellement six élèves, organise des concerts, enregistre des chants par le procédé du phonographe à Paris, séjournant de nouveau brièvement à Berlin en 1913, puis de nouveau à Paris en 1914 où il donne des conférences sur la musique et se produit à la cathédrale de la rue Jean-Goujon.
La déportation
Le 3 avril 1915, Il donne un concert qui connaît un énorme succès.
Hélas.... 11 jours plus tard, le 24 AVRIL 1915, c’est le début du premier génocide du XXème siècle.....
Komitas est arrêté et déporté à l'intérieur de l'empire Ottoman.
Komitas fait partie de la rafle des 800 intellectuels arméniens organisée par Talaat Pacha. Déporté dans les déserts de l’Empire ottoman, au camp de Tchanguiri et victime de la barbarie des Autorités Turcs, pour qui les talents artistiques et intellectuels de nos compatriotes semblaient des crimes impardonnables.
Komitas symbolise l’identité arménienne, déchirée entre la création artistique et l’oppression de son peuple.
Komitas déporté, est atrocement torturé, au point de sombrer dans une grave dépression, laquelle anéantira par la suite peu à peu ses facultés créatrices.
Il ne s’en relèvera malheureusement jamais...
Komitas doit son retour miraculeux à l’intervention de diplomates occidentaux, dont l’Ambassadeur des Etats-Unis.
Ses amis ont perdu la vie, lui, a perdu sa raison... devant les atrocités et les tortures dont il a été le témoin.
A son retour à Constantinople, Komitas trouve le travail de toute sa vie détruit.....
Les manuscrits, ses travaux sur le système de notation musicale arménienne du XIème siècle (Khaz), sa bibliothèque ...
Tout a été pillé, saccagé, il ne reste plus rien... Komitas est effondré. Ce choc supplémentaire aggravera son état.
Sa maladie
Les semaines ont passé, au printemps 1916, il semble que les beaux jours arrivant, Le R.P. Komitas reprenne un peu de vigueur.
Il montre des signes de guérison qui réjouissent son entourage. Il semble avoir retrouvé ses facultés.
Il a même accepté une invitation chez un ami musicien, où il reprend son travail de composition et de création, comme avant. Tous ses amis sont heureux,
le R.P. Komitas a retrouvé toute son inspiration de la musique arménienne. Il exprime la joie d’avoir retrouvé sa confiance en la vie.
Dans cette période faste, il compose les Danses Arméniennes et les Danses de Mouch.
Mais c’est l’accalmie avant la tempête....
Ses troubles mentaux recommencent un an après ces douloureux événements....Il sombre dans une terrible dépression.
Tout le monde pense qu’il a été profondément traumatisé durant sa déportation.
Entre autres souffrances, un fait s'est produit durant sa déportation :
A la demande de ses codétenus, le Père Komitas leur chante des airs traditionnels.
Irrité, un soldat turc le frappe violemment sur la tête et sur le dos.
Il est blessé, souffre et se sent terriblement humilié....
Il ne s'en remettra jamais.
Également, sa grande déception de ne pas avoir été reçu triomphalement par ses compatriotes lors de sa libération ne l'aide également pas à se remettre...
En ces temps troublés, les problèmes de survie des Arméniens à cette époque étant alors dramatiques.
Invité à participer à une messe par l’Archevêque Hovsèp de Constantinople, celui-ci vit soudain le Père Komitas pleurer devant l’autel pendant que la chorale chantait « Seigneur ouvre tes portes ».... Il levait ses yeux avec une sensation de frayeur se rappelant les moments de souffrances qu’il avait enduré.
Ce même jour Le Père Komitas en retournant chez lui continua de pleurer... Son vieux cuisinier et un voisin, inquiets appelèrent son ami de déportation le Dr Torkomian, bien connu pour son dévouement. le Père Komitas refusa de prendre les quelques calmants que le Docteur voulut lui administrer.
Par la suite, il accepta les remèdes proposés par le fils de son proche ami, le peintre Panos Terlémézian, (qui fit le célèbre portrait de Komitas en 1913 et participé à l’autodéfense de sa ville natale : Van.).
Sa maladie s'installe, deux semaines après, la situation empire...
Ses amis, inquiets, vont le voir discrètement : Komitas est à genoux et prie en implorant le ciel.
Il répète sans cesse qu’il a un chat dans son ventre qui le griffe et lui occasionne d’atroces douleurs.
A la fin de l’été, il donne de nouveau des signes de mélancolie et de pertes de personnalité.
Il a des colères, parle à haute voix... Il commence rapidement à refuser les visites et ne se nourrit plus....
Komitas fixe l’eau de la fontaine du jardin sans regarder ailleurs et répète que des animaux l’attaquent...
Il s'enferme dans son lit, sous ses couvertures.... La peur le poursuit et le rend fou....
Il n'a plus de relations avec le monde extérieur, et son entourage est de plus en plus inquiet.
En 1917, Il est hospitalisé contre sa volonté, à « l’Hôpital Français de la Paix » de Chichli, en Turquie, où il est soigné par son collègue de déportation, le Docteur Torkomian.
En 1919, ses amis le transfèrent, toujours contre sa volonté, mais par nécessité, en France, pour être interné à Ville-Evrard de 1919 à 1922, puis à l’Hôpital psychiatrique de Villejuif, où ils espèrent le voir guérir.
Il y reçoit de nombreuses visites, aussi bien de simples gens que des intellectuels, sans toutefois manifester une grande joie. Lorsque l’un d’eux, au moment de partir, lui dit au revoir et qu’il reviendra de nouveau, Komitas répond :
« Lorsque tu reviendras, je ne serai plus là. Je suis en route pour un long voyage »
La maladie qui s'est abattue sur lui a été un poignant malheur pour les tous les Arméniens et la musique.
Affaiblit, il meurt à Paris, le 22 octobre 1935, après 20 ans de douloureux silence.
Son corps sera inhumé en Arménie dans des circonstances difficiles, car les autorités soviétiques voyaient d'un mauvais œil le retour d'un « curé » dans sa patrie. Sa dépouille mortelle repose en paix en Arménie depuis 1936.
Komitas avait su retrouver les éléments les plus viables et les traits nationaux les plus caractéristiques de la musique arménienne.
Il en révéla les plus beaux morceaux, les travailla, les perfectionna. Dotées de la profondeur des créations populaires, de leur saveur et de leur sagesse.
Les œuvres de Komitas sont de véritables modèles.
Étendant son activité de multiples façons, le R.P. Komitas traça les voies de la musique nationale en tant que compositeur, créa l'ethnographie musicale arménienne, développa la musicologie, se révéla un chef exceptionnel de chorale, un chanteur virtuose et un pédagogue de talent qui sut préparer des musiciens qui, à leur tour, s'associèrent au développement de la musique.
Sa composition la plus connue est la Divine Liturgie. Il fut le premier non-Européen membre de l’International Music Society. C’est la personnalité la plus marquante de la culture, de la musique traditionnelle, et de la musique classique arménienne.
Le génie de ce grand maître continue d'inspirer encore aujourd'hui, tous les compositeurs arméniens.
Source inépuisable du savoir et de la connaissance du chant arménien, tel était le Père Komitas, le "Père et le Maître" de notre musique populaire et nationale.
.L’Académie de Musique de Erevan porte son nom.Une statue est érigée en son hommage à Erevan.
.A Paris une magnifique statue de bronze, haute de six mètres, œuvre du sculpteur David Yerevantsi, a été inaugurée le 24 avril 2003, par le Président Jacques Chirac, dans un site prestigieux, Place du Canada, dans le 8ème arrondissement.
.Au Québec, Le monument Komitas est situé sur l'allée des Poètes, longeant la rue d'Auteuil. Dévoilé le 6 juillet 2008, ce monument de la ville de Québec a été offert par le Comité national arménien du Québec.
Nota**
CONSÉCRATION ÉPISCOPALE
Les vartabed ont droit à la crosse doctorale au moment de prêcher : bâton de bois incrusté de nacre ou de métal travaillé surmonté de deux serpents face à face, emblème de prudence. Seul les vartabed ou dzarakouyn vartabed peuvent accéder à l’épiscopat, tous ne deviennent pas évêque mais tous les évêques ont été vartabed.
Ils faut un minimum de trois évêques pour consacrer leur confrère, Dans l’église arménienne le Catholicos peut proposer la nomination d’un évêque aux fidèles du diocèse, ceux-ci peuvent aussi soumettre au chef de l’église une autre candidature. S'il y a désaccord il naît un conflit (XVII ème en Pologne). La plupart du temps les prieurs des monastères désignent un vartabed pour la fonction et le Catholicos entérine leur choix.
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Komitas : le poète brisé
Le Chant de l'Emigré (Grunk - La Grue)
Grue, d'où viens-tu ? Je suis l'esclave de ta voix !
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
Ne te presse pas, tu rejoindras bientôt ton essaim ;
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
J'ai quitté pour venir ici ma maison et ma vigne,
Chaque fois que je soupire, mon âme se déchire ;
Grue, arrête-toi un moment, ta voix est si douce à mon cœur !
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
Tu ne fais pas languir celui qui te demande des nouvelles ;
Ta voix est plus douce que celle du moulin à eau ;
Grue, vas-tu vers Bagdad ou vers Alep ?
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
De mon propre gré j'ai quitté le pays ;
J'ai connu les douleurs de ce monde mensonger,
Je souffre de l'absence de mes compagnons ;
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
Les choses de ce monde sont bien lentes.
Dieu m'entendra peut-être et m'ouvrira une porte ;
Le cœur de l'émigré est en deuil et ses yeux sont baignés de larmes.
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
Dieu, je te conjure d'avoir pitié et d'être miséricordieux ;
L'émigré a le cœur blessé et ses poumons se consument,
Le pain qu'il mange est amer et l'eau qu'il boit ne lui fait pas de bien ;
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
Je ne distingue plus le dimanche des jours de la semaine.
On m'a passé à la broche et on m'a mis sur le feu.
Cela m'est égal de brûler, c'est d'être loin des miens que je souffre ;
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
Tu viens de Bagdad, tu vas vers la campagne ,
Je te confie ce petit papier que j'ai écrit ;
Que Dieu nous en soit témoin,
Tu le feras parvenir à ma bien-aimée.
J'ai écrit dans mon papier que je suis resté ici,
Que je n'ai pas eu un seul jour de bonheur,
Et que ma peine est grande d'être loin des miens ;
Grue, n'as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ?
L'automne est arrivé ; avec des milliers de tes compagnes,
Tu as formé un essaim et tu pars loin d'ici ;
Tu n'as pas répondu et tu t'en es allée !
Grue, va-t-en, éloigne-toi de notre pays !
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Vidéo musique.You tube - KOMITAS, Andzrevn Ekav
Vidéo musique You tube - KOMITAS Chinar es (Կոմիտաս - Չինար ես)
Video musique You Tube - KOMITAS - Gagav (chanson enfantine de la perdrix)
Vidéo musique You tube -KOMITAS Der Voghormia
Video musique You tube - KOMITAS - Andzrevn Ekav - la pluie est arrivée
Video musique You Tube - KOMITAS - Le Christ au milieu de nous - Chœur féminin du monastère de Saint-Geghard (Arménie)
KOMITAS - La voix enregistrée de Komitas "Hov areg sarer". "ՀՈՎ ԱՐԵՔ ՍԱՐԵՐ"
Vidéo musique You Tube - KOMITAS - Lusine Zakaryan "Dle Yaman" - ԴԼԵ ՅԱՄԱՆ
(sources Wikipedia, Acam, netArménie, Y. Ternon/Internet)
Jacqueline-Siranouche Markarian
(paru dans le Livre "Les Amoureux de l'Arménie")
le 7/10/12
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Si la France m'a vu naître c'est en Arménie que sont mes racines. Aujourd'hui plus que jamais elles se rappellent à moi.
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vendredi 23 septembre 2016
KOMITAS, (1869-1935) son oeuvre, sa vie, ses souffrances...(Recherches Jacqueline-Siranouche Markarian)
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