Naguère, dans ces temps
où vivaient, dans l'imaginaire populaire,
les dragons,
ils étaient plus souvent
monstres grimaçants
prédateurs assoiffés de sang
sortis de l'enfer.
Parfois,
touchés par leur désespoir,
ils pouvaient devenir
d'ardents défenseurs
des peuples opprimés,
pourfendeurs sans merci
de leurs ennemis,
et se dressaient alors
en farouches gardiens
du temple de l'Humanité ...
Tel était le Vishap
inscrit dans la mémoire arménienne.
C'est ainsi qu'il survit encore
invincible dragon légendaire
dont l'esprit traversant les âges
mène inlassablement la lutte
pour vaincre la barbarie,
punir les coupables
et rendre à notre terre
sur l'échiquier du monde
toute la place autrefois perdue
et qui, pourtant, de droit lui revient
Dzovinar
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