Ani, la ville aux mille et une églises ...
Nous vivons désormais
sur le champ de nos ruines
et de nos souvenirs
Comment a-t-on pu laisser faire
Quel mépris pour une nation
malmenée, laissée à l'abandon
par les puissances indifférentes
Quelques voix se sont élevées, si faibles,
ignorées
Seuls, si seuls, que pouvons-nous
nous ne sommes pas de taille
pour lutter contre les diktats d'un monde
où l'humain ne compte plus guère
L'humain et sa culture
L'humain et son âme
L'humain et son désespoir
L'humain et ses droits
Des mots, seulement des mots.
Ah pauvre monde
Se partagent en moi désormais
tristesse, compassion pour les uns
haine, mépris pour les autres
Dzovinar
Par devoir pour les générations à venir, nous ne devons pas baisser les bras. J'ai toujours en tête, "la part du Colibri" de pierre Rabhi.
RépondreSupprimerBien Fraternellement
Bonsoir cher Yannis. Ta remarque est juste ; aussi, est-ce aux générations futures que je laisse le soin de croire en un monde meilleur...avec toute ma compassion.
SupprimerLa part du Colibri :
Supprimer"Pierre Rabhi appelle à « l’insurrection des consciences » pour fédérer ce que l’humanité a de meilleur et cesser de faire de notre planète-paradis un enfer de souffrances et de destructions. Initiateur de nombreuses actions au Nord comme au Sud vouées à l’écologie et à l’humanisme, il participe à l’indispensable conciliation de l’histoire humaine avec la réalité naturelle, seule garante de la survie de tous. Selon lui, la crise qui affecte la planète n’est pas structurelle, économique, écologique ou politique, mais avant tout profondément humaine. Il pense que notre modèle d’existence est erroné et qu’un nouveau paradigme replaçant l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations - et l’économie, la technologie, la science à leur service - est indispensable et urgent. Après avoir mis sa propre vie en conformité avec ses convictions, il personnifie à travers ce texte l’homme public qu’il est devenu chemin faisant, en sensibilisant, en témoignant, mais aussi en incarnant les alternatives qu’il propose. "