A ses pieds,
sur le sable humide et crissant de la grève
vêtue de perles, rosée des vagues,
encore irisée
des derniers reflets d'un soleil couchant,
beau, miraculeux,
un coquillage,
un coquillage,
vide.
Il se pencha,
le prit
dans le creux de la main
le faisant rouler,
curieux de découvrir
le message
que sans doute
il renfermait.
Mais les coquilles vides
ne se livrent pas si facilement.
Le sais-tu innocent garçon ?
Le sais-tu innocent garçon ?
Il faut beaucoup d'amour
pour lire en elles.
Leur beauté ne se révèle
qu'aux âmes pures
capables de les réinventer
pour comprendre
le cheminement incertain
qui aura fini
par les jeter,
vidées de toute substance
autrefois si prometteuse,
autrefois si prometteuse,
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