jeudi 17 septembre 2015

Coquillage - Dzovinar



Coquillage

Il s'arrêta , soudain.
A ses pieds,
sur le sable humide et crissant de la grève
vêtue de perles, rosée des vagues,
encore irisée
des derniers reflets d'un soleil couchant,
beau, miraculeux,
un coquillage,
vide.
Il se pencha,
le prit
dans le creux de la main 
le faisant rouler,
curieux de découvrir
le message
que sans doute
il renfermait.

Mais les coquilles vides
ne se livrent pas si facilement.
Le sais-tu innocent garçon ?
 Il faut beaucoup d'amour
 pour lire en elles.
Leur beauté ne se révèle
 qu'aux âmes pures
 capables de les réinventer
 pour comprendre 
le cheminement incertain
 qui aura fini
par les jeter,
vidées de toute substance
 autrefois si prometteuse,
sur les grèves de la vie. 

Dzovinar

http://dzovinar.blogspot.fr/p/poemes-de-dzovinar.html

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