jeudi 23 février 2017

L'exemple du Maroc - Les paradoxes des candidats - N. Lygeros


L'exemple du Maroc

N. Lygeros

En organisant des congrès pour la promotion des Droits de l’Homme, le Maroc donne l’exemple dans une région qui est très sensible à la montée du terrorisme. Avec sa réintégration dans l’Union Africaine, il peut dynamiser une politique qui est plus proche des hommes car elle respecte leurs droits. Sur le continent africain, il existe encore des pouvoirs en place qui se fondent sur la notion de dictature, sur celle de l’exploitation des classes les plus défavorisées pour la conservation des régimes qui ne connaissent pas les balbutiements d’une politique tout simplement humaine. La domination de régimes de ce genre et leur influence dans une sphère qui dépasse le local n’a jamais permis la développement de l’idée de démocratie. Car nous avons des pouvoirs si conservateurs et si rigides, que toute allusion à celle-ci, leur parait suspecte voir même dangereuse. Ainsi l’exemple du Maroc permet d’observer une tendance qui doit se renforcer. Certes le point de contact du Maroc avec l’Europe et sa relation privilégiée avec l’Union Européenne n’est pas sans impact dans l’évolution de ce processus de démocratisation. Cependant il faut bien réaliser que les difficultés à surmonter existent bel et bien. Il faut donc soutenir ces efforts qui vont bien au delà des frontières du Maroc. Car l’ouverture de celui-ci sur l’ensemble du continent africain, crée des nouvelles relations et même des liens entre pays qui ne vivent pas dans le même espace local, et ceux-ci ont eux aussi besoin d’aller dans le sens des droits de l’ Homme. Le Maroc peut donc devenir le fer de lance d’une politique humaine et innovante afin que les peuples d’Afrique puissent être moins sensibles aux attaques du terrorisme et résister plus efficacement à la propagation de celui-ci.

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Les paradoxes des candidats
N. Lygeros

Tenter par tous les moyens de convaincre des électeurs sur la valeur de sa candidature, représente un oxymore interne. Il est impossible de rassembler des éléments hétéroclites sans exprimer au moins un mix stratégique mais le fond n’est pas là. L’essentiel est dans le noyau du programme. Comment proposer un changement lorsque l’on appartient à une politique du passé ? Comment détourner le propos afin de dissimuler le fait de la continuation d’une politique de l’échec ? Comment oser se présenter comme un candidat indépendant et nouveau en ayant appartenu à la même structure ? Comment proposer à la société française une optique qui sous couvert d’universel, se contente de copier des méthodes qui appartiennent au passé et qui n’ont apporté que des souffrances à l’ensemble de l’Humanité ? Comment se montrer démocratique lorsque sa version du monde, est autoritaire ? C’est l’ensemble de ces paradoxes que doivent résoudre les candidats à la présidentielle. Car le peuple français doit choisir et ce choix qui semblait obsolète il y a quelques mois, a désormais un sens d’autant plus aigu que la donne a changé puisque certains points ne sont plus révélateurs. Cela implique des prises de risque de la part des candidats présidentiables sans tomber dans le piège de la propagande de ceux qui ne le sont pas et qui peuvent donc tout se permettre pour exister par la suite en disant qu’ils ont tout essayé. Les véritables candidats ne sont pas si nombreux, aussi il faut se concentrer sur ces derniers pour voir qu’au-delà du populisme, la France a bien un avenir, seulement celui-ci dépendra grandement du prochain président. Il serait donc de bon ton que ce dernier puisse soutenir concrètement un programme qui tienne la route même après les élections présidentielles.

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