Si la France m'a vu naître c'est en Arménie que sont mes racines. Aujourd'hui plus que jamais elles se rappellent à moi.
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vendredi 28 décembre 2018
mardi 25 décembre 2018
En écoutant - Nikos Lygeros
En écoutant
N. Lygeros
les transcriptions de Franz Liszt d’après les œuvres de Schubert tu peux apercevoir le dialogue entre les maîtres qui se comprennent sans se parler juste à travers leur musique qui est si humaine qu’elle touche l’Humanité elle-même sans s’embarrasser d’aucun obstacle sur son passage car elle est l’expression d’une nécessité transcendante. |
lundi 24 décembre 2018
Les Forces Spéciales de l'Humanité - Le marteleur de la musique - Les langues des missions - Nous sommes plus responsables que… - Avec la symphonie du Nouveau Monde - En protégeant ce que nous n'avons pas -
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dimanche 23 décembre 2018
N. Lygeros - Lumineuse et le Dragon, 2008 - Conte philosophique arménien
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dimanche 16 décembre 2018
Je suis vulgaire comme un Gilet jaune - PAR DIDIER MAÏSTO
Je suis vulgaire comme un Gilet jaune
PAR DIDIER MAÏSTO
Les Gilets jaunes c’est la France laborieuse, la France de ceux qui fument des clopes et roulent au diesel, des ouvriers et des petits patrons.
La France des troquets, du tiercé et des plats du dimanche.
La France ni de droite ni de gauche –ou d’un peu des deux.
Celle de ceux qui ne sont rien, mais pas personne, la France des illettrés, des harkis, des légionnaires, la France des prostituées et des poissonnières, la France de ceux qui ont choisi la France pour y vivre, y travailler et y mourir.
Celle des parents qui mettent des torgnoles à leurs gosses pour leur apprendre à se tenir.
Des fins de mois difficiles, qui sont autant de fins du monde, sans cesse renouvelées.
La France qui se baisse pour ramasser une pièce, éteint la lumière de la cuisine et met les restes au frigo dans un tupperware.
La France des types qui matent le cul des filles et celle des filles qui font semblant d’être offusquées.
Celle de ceux qui appellent un arabe un arabe et un noir un noir. "Diversité", "minorités visibles", "#balancetonporc", "covoiturage", "transition énergétique"… ces mots sont vides de sens pour cette France, LA France.
La France qui vanne, invective, s’insulte puis se réconcilie devant un verre de rouge, pas forcément avec modération.
La France modeste et fière, qui compte les centimes en rêvant de gagner au Loto, qui n’aime pas trop les riches et n’en peut plus d’être pauvre.
Celle qui déteste les sous-chefs et adore haïr les chefs, pourvu qu’ils en aient la stature et l’humilité.
La France qui se branle de l’Europe, mais qui adore les Italiens, les Espagnols, les Portugais ou les Grecs. Enfin, ça dépend des jours.
La France qui se fout de l’écologie, mais qui connaît le nom des arbres, des champignons et des oiseaux.
La France ni raciste, ni xénophobe, ni fasciste, ni homophobe, celle qu’il faut juste respecter et pas trop emmerder avec des histoires de cornecul.
Celle qui veut vivre de son boulot et se sent humiliée quand on lui fait l’aumône ou la leçon.
Celle qui sait que ses ancêtres n’étaient pas forcément des Gaulois, mais ne peut s’empêcher de chialer quand elle entonne La Marseillaise, dans un stade ou dans la rue.
La France pétrie de contradictions, qui dit rouge et qui dit noir, qui se signe à l’église et bouffe du curé.
La France de ceux qui n’envisagent pas une seconde de ne pas se faire enterrer en France, même –et peut-être surtout- si leurs racines sont ailleurs.
Celle qui tient la porte, cède sa place dans un bus et se gèle toutes les nuits sur les ronds-points des nationales.
Un seul coup de klaxon et… je serai guéri.
La France des pantalons qui piquent, celle des antimilitaristes qui ne manquent aucun défilé du 14 juillet à la télé, celle des pulls en acrylique et du Tour de France, la France de Coluche, d’Audiard, d’Akhenaton, la France des Fragione, des Perez, des Cavanna, des Cherfi et des Matombo, du Père Noël est une ordure, des Deschiens, des Nuls et de tous les inconnus célèbres, celle de Bebel et des Valseuses, d’Higelin et d’Herrero, la France du film pourri du dimanche soir, celle des héros du quotidien, celle qui pense que Céline n’est qu’un vendeur de sacs, mais dont la culture et l’intelligence sont magnifiques, parce qu’elles viennent de loin, de très loin, de plus loin encore.
La France des femmes de ménage et des ramasseurs de poubelles, celle des artisans et des commerçants près de leurs sous, la France qui sait que c’est le travail qui libère et l’oisiveté qui asservit.
On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes. Mépriser les Gilets jaunes c’est mépriser la France et les Français, c’est se mépriser soi-même. Chaque fois que je vois un Gilet jaune sur un rond-point, j’ai envie de le serrer dans mes bras. J’ai envie de lui dire "continue mon gars, je t’aime, je suis avec toi, je suis exactement comme toi, j’ai souffert et si aujourd’hui ça va un peu mieux, je sais d’où je viens et où je ne veux plus être". Je suis un beauf. J’aime les Gilets jaunes. Sans restriction. Avec tous leurs excès, tous leurs manques, tous leurs défauts et toutes leurs frustrations. Je prends tout, absolument tout, en bloc, comme mon pays, la France, mon pays contre lequel je râle et ne cesserai de râler. Oui : je prends tout. Et tant pis si je dois me fâcher avec quelques-uns. Parce que je sais que le jour où je serai à nouveau dans la merde, c’est un putain de Gilet jaune qui m’aidera à en sortir. On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes.
15 DÉCEMBRE 2018
Didier Maïsto a été journaliste au Figaro de 1988 à 1993, puis attaché parlementaire, de 1993 à 1998, de quatre députés. Chargé des relations d'une très grande entreprise française avec les pouvoirs publics (en 2000]. Auteur-interprète de chansons françaises et de rock. Romancier.
Lui est un homme heureux. Il est député du Var, il a des amis, de l'argent, des opinions arrêtées sur tout, une femme charmante. Elle, elle est heureuse. La femme du député. Une épouse comblée. Et puis, un jour... Un jour, elle devient homme. Comment va réagir le mari de cet " homme " ? Sexité est une fable philosophique drôle, moderne, étonnante, dont l'auteur, avec une rare maîtrise du style et de l'humour, s'interroge sur l'identité sexuelle de chaque individu, et les rapports sociaux qui en découlent. Un régal assuré.
samedi 15 décembre 2018
L' illumination - Les victimes de Strasbourg - N. Lygeros
N. Lygeros
L’ illumination
n’est pas
seulement
un processus
abstrait
mais constitue
un changement
de cycle
qui métamorphose
l’individu
en homme
qui appartient
à l’ Humanité
et dont la vie
a un rôle
à tenir
pour libérer
les âmes
des innocents
qui sont
incapables
de se défendre
contre la barbarie.
*****
Les victimes de Strasbourg
N. Lygeros
Les victimes de Strasbourg
sont encore un exemple
d’innocents à protéger
de la barbarie
qui est capable
de frapper
un marché de Noël
pour assouvir
sa soif
de violence.
Aussi nous devons
être vigilants
car les ennemis
de France
sont aussi
les ennemis
de la liberté
d’expression
et les adversaires
de l’amour
de l’Humanité.
Les victimes de Strasbourg
N. Lygeros
Les victimes de Strasbourg
sont encore un exemple
d’innocents à protéger
de la barbarie
qui est capable
de frapper
un marché de Noël
pour assouvir
sa soif
de violence.
Aussi nous devons
être vigilants
car les ennemis
de France
sont aussi
les ennemis
de la liberté
d’expression
et les adversaires
de l’amour
de l’Humanité.
mardi 11 décembre 2018
Les origines de la musique arménienne - Sirvart Kazandjian
Les origines de la musique arménienne
Sirvart Kazandjian
Editions Astrid 1984
47, rue de Cléry, 75002 Paris
Préface
Le réveil de la conscience nationale arménienne, dans les communautés de la diaspora, apparaîtra sans doute aux historiens de l'an 2000 comme l'un des phénomènes caractéristiques de cette fin de siècle : la cause arménienne est enfin sortie de l'ombre.
Ce "risorgimento" se manifeste notamment sur le plan culturel par une floraison d'activités et d'entreprises nouvelles : maisons d'édition, revues, publications, cours de langue, centres de recherches. Je songe, par exemple, aux Editions Astrid (Paris), qui ont publié notamment Arménie 1900 (1979), à la revue Armenia (Marseille), à la grande Anthologie de la poésie arménienne publiée il y a quelques années par les Editeurs Français Réunis, à l'Histoire des Arméniens (éd. Privat, 1982) ; je songe aux ouvrages de Jean-Marie Carzou et d'Yves Ternon : Arménie 1915, un génocide exemplaire (éd. Flammarion, 1975), Les Arméniens, Histoire d'un génocide (éd. du Seuil, 1977) ; ou encore au Centre d'Etudes arméniennes, récemment créé dans le cadre de l'Université de Genève, grâce à la Fondation Ghougassiantz. Il convient de relever en outre le regain d'intérêt et la curiosité croissante que suscite l'arménien (ancien et moderne) chez les linguistes d'Europe occidentale et du Nouveau Monde, ce qu'attestent les nombreuses études qui lui sont consacrées.
Certes, toutes ces activités, toutes ces entreprises, toutes ces réalisations n'eussent pu être ce qu'elles sont sans l'existence - la survivance - d'un véritable foyer national : la petite (mais combien féconde et ingénieuse !) Rébuplique d'Arménie soviétique, unique lambeau de l'Arménie légale, expression tellurique, vivante, enracinée, de l'arménité.
C'est dans ce contexte et dans cette perspective que se situe le présent ouvrage : compositrice et cantatrice, diplômée du Conservatoire"Komitas" d'Erevan, connaissant bien les deux versants du domaine arménien (l'occidental et l'oriental), Sirvart Kazandjian était particulièrement qualifiée et motivée pour entreprendre une telle étude. Son livre constitue non seulement une appréciable contribution au rayonnement de la culture arménienne, mais aussi une vibrante défense et illustration de l'Arménie, immortelle, indomptable, une et indivisible.
Vahé Godel
dimanche 9 décembre 2018
Mes parents, notre destin - La photo -
Destin contraire
Poème (2007)
Je n'avais jamais vu la photo de mariage de mes parents - Ma tante
en détenait un exemplaire qu'elle m'envoya en 2007.
La photo
Une image a traversé le temps.
J'en connaissais l'existence
sans l'avoir jamais vue.
L'enveloppe est arrivée.
Hier. Quand je l'ai ouverte,
gorge nouée ... ô mes innocents !
La vision a transpercé mon coeur
mieux que ne l'aurait fait une lame acérée.
Toi mon père au visage si fin, si doux,
pourquoi ce regard baigné d'inquiétude ?
Pressentais-tu déjà les tourments
qui, si vite, viendraient flétrir
ces moments de grâce de ton mariage ?
Toi, ma mère, à peine sortie de l'enfance,
ignorante de ta beauté qui rayonne,
radieuse et confiante appuyée contre lui,
à qui, sans crainte, tu as confié ta vie,
que pouvais-tu savoir des hasards
qui rôdent obscurs et malfaisants ;
que pouviez-vous savoir de l'aveugle destin
qui sépare des êtres si bien faits l'un pour l'autre.
Je vous regarde et je pleure
sur tout ce que vous n'avez jamais eu ;
voir ensemble grandir vos enfants,
partager l'harmonie d'un paisible foyer.
Tu étais si bon mon père et toi maman si gaie.
Je vous regarde et je pleure
maintenant que vous n'êtes plus
sur tout ce qui aurait pu être
que nous n'avons pas eu.
Je n'avais jamais vu la photo de mariage de mes parents - Ma tante
en détenait un exemplaire qu'elle m'envoya en 2007.
Une image a traversé le temps.
J'en connaissais l'existence
sans l'avoir jamais vue.
L'enveloppe est arrivée.
Hier. Quand je l'ai ouverte,
gorge nouée ... ô mes innocents !
La vision a transpercé mon coeur
mieux que ne l'aurait fait une lame acérée.
Toi mon père au visage si fin, si doux,
pourquoi ce regard baigné d'inquiétude ?
Pressentais-tu déjà les tourments
qui, si vite, viendraient flétrir
ces moments de grâce de ton mariage ?
Toi, ma mère, à peine sortie de l'enfance,
ignorante de ta beauté qui rayonne,
radieuse et confiante appuyée contre lui,
à qui, sans crainte, tu as confié ta vie,
que pouvais-tu savoir des hasards
qui rôdent obscurs et malfaisants ;
que pouviez-vous savoir de l'aveugle destin
qui sépare des êtres si bien faits l'un pour l'autre.
Je vous regarde et je pleure
sur tout ce que vous n'avez jamais eu ;
voir ensemble grandir vos enfants,
partager l'harmonie d'un paisible foyer.
Tu étais si bon mon père et toi maman si gaie.
Je vous regarde et je pleure
maintenant que vous n'êtes plus
sur tout ce qui aurait pu être
que nous n'avons pas eu.
Mes parents
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Maman
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*****
Mon père
| |
jeudi 6 décembre 2018
Vidéos conférence à Feysin - 4/12/2018 - Nikos Lygeros - Hilda Tchoboian
N. Lygeros : Les droits de l’Humanité contre les génocides. Feyzin, 04/12/2018
https://www.youtube.com/watch?v=W5O24bntThY
Hilda Tchoboian : Il n’y a pas de droits humains sans citoyens. Feyzin, 04/12/2018
https://www.youtube.com/watch?v=yhjKyXPAc5Y
https://www.youtube.com/watch?v=W5O24bntThY
Hilda Tchoboian : Il n’y a pas de droits humains sans citoyens. Feyzin, 04/12/2018
https://www.youtube.com/watch?v=yhjKyXPAc5Y
mercredi 5 décembre 2018
Traité de Paris et Réclamations nées de la guerre - N'oublie pas l'obusite - N. Lygeros
Traité de Paris et Réclamations nées de la guerre
N. Lygeros
Dans la Traité de Paris de 1947, les réclamations nées de la guerre se trouvent dans la Partie VI. Dans la section I intitulée Réparations, nous trouvons l’Article 74. Celui-ci séparé en cinq paragraphes intitulés :
A) Réparations au profit de l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes.
B) Réparations au profit de l'Albanie, de l'Éthiopie, de la Grèce et de la Yougoslavie.
C) Dispositions spéciales pour livraisons anticipées.
D) Réparations au profit d'autres États.
E) Indemnisation pour les biens saisis au titre des réparations.
Il est intéressant de noter que le dollar américain est calculé avec sa parité-or au 1er juillet 1946 à savoir 35 dollars pour une once d’or.
Cette base de calcul nous permet de nous rendre compte effectivement de la valeur des réparations que devrait payer l’Italie aux Etats suivants :
Albanie : 5.000.000 de dollars des Etats-Unis.
Ethiopie : 25.000.000 de dollars des Etats-Unis.
Grèce : 105.000.000 de dollars des Etats-Unis.
Yougoslavie : 125.000.000 de dollars des Etats-Unis.
Cela permet d’avoir un point de vue historique et objectif des faits.
*****
N'oublie pas l'obusite
N. Lygeros
N’oublie pas l’obusite
si tu veux comprendre
les troubles psychiques
des soldats
de la Première Guerre Mondiale
dans le contexte
de la guerre des tranchées
sinon tu risques de bafouer des mémoires
tel un barbare
qui ne peut saisir
l’esprit des innocents
lorsque celui-ci
doit faire face
à la guerre.
Aussi après
un siècle
pense
à l’amour
De l’Humanité
pour mieux
les soutenir.
*****
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