mardi 11 décembre 2018

Les origines de la musique arménienne - Sirvart Kazandjian

Les origines de la musique arménienne
Sirvart Kazandjian



Editions Astrid 1984
47, rue de Cléry, 75002 Paris

Préface 
Le réveil de la conscience nationale arménienne, dans les communautés de la diaspora, apparaîtra sans doute aux historiens de l'an 2000 comme l'un des phénomènes caractéristiques de cette fin de siècle : la cause arménienne est enfin sortie de l'ombre.
Ce "risorgimento" se manifeste notamment sur le plan culturel par une floraison d'activités et d'entreprises nouvelles : maisons d'édition, revues, publications, cours de langue, centres de recherches. Je songe, par exemple, aux Editions Astrid (Paris), qui ont publié notamment Arménie 1900 (1979), à la revue Armenia (Marseille), à la grande Anthologie de la poésie arménienne publiée il y a quelques années par les Editeurs Français Réunis, à l'Histoire des Arméniens (éd. Privat, 1982) ; je songe aux ouvrages de Jean-Marie Carzou et d'Yves Ternon : Arménie 1915, un génocide exemplaire (éd. Flammarion, 1975), Les Arméniens, Histoire d'un génocide (éd. du Seuil, 1977) ; ou encore au Centre d'Etudes arméniennes, récemment créé dans le cadre de l'Université de Genève, grâce à la Fondation Ghougassiantz. Il convient de relever en outre le regain d'intérêt et la curiosité croissante que suscite l'arménien (ancien et moderne) chez les linguistes d'Europe occidentale et du Nouveau Monde, ce qu'attestent les nombreuses études qui lui sont consacrées.
Certes, toutes ces activités, toutes ces entreprises, toutes ces réalisations n'eussent pu être ce qu'elles sont sans l'existence - la survivance - d'un véritable foyer national : la petite (mais combien féconde et ingénieuse !) Rébuplique d'Arménie soviétique, unique lambeau de l'Arménie légale, expression tellurique, vivante, enracinée, de l'arménité.
C'est dans ce contexte et dans cette perspective que se situe le présent ouvrage : compositrice et cantatrice, diplômée du Conservatoire"Komitas" d'Erevan, connaissant bien les deux versants du domaine arménien (l'occidental et l'oriental), Sirvart Kazandjian était particulièrement qualifiée et motivée pour entreprendre une telle étude. Son livre constitue non seulement une appréciable contribution au rayonnement de la culture arménienne, mais aussi une vibrante défense et illustration de l'Arménie, immortelle, indomptable, une et indivisible.

Vahé Godel  

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