Les langues des missions proliféraient
pour que vive la vision de protéger les innocents
où qu'ils se trouvent dans le monde.
Alors la musique est devenue une langue de compréhension
pour comprendre le message.
Cela lui rappela les bibliques
qu'ils soutenaient comme une suite
l’Œuvre de l’Humanité
pour traverser les siècles
et toucher les morts et les enfants à naître
tandis que les personnes vivantes changeaient constamment de statut.
Les notes noires et blanches
ne suffisaient plus aux clés
puisque les couleurs devaient vivre
dans l'invisible d'un autre silence
où il était né
dans d'autres Continents.
La diffusion était donc plus nécessaire encore
et l'avenir vivait déjà dans le passé
prêt à germer après le présent.
Les langues s’étaient unies
pour supporter le prochain siège
comme ils savaient qu’ensuite
les choses ne seraient plus jamais les mêmes.
*******
Nous sommes plus responsables que…
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Nous sommes plus responsables que nous ne le pensons
et il ne suffit pas de baisser la barre
pour être à la hauteur des circonstances
car c'est l'Humanité qui décide
quelle est la nécessité
et la taille de la mission.
Alors écoute l’Ave Maria de Schubert
avant de dire quoi que ce soit
parce que les mots ne suffisent pas
et des actes sont nécessaires
non pas pour l’expiation
en raison d'une quelconque culpabilité
mais parce que tout ce qu'elle veut, c'est que les innocents soient sauvés.
Donc, si tu sens que tu es un Juste
trouve enfin un Caméléon
pour le suivre et supporter
les transcendances nécessaires
mais avant
n'oublie pas
de serrer, le plus étroitement possible,
dans tes bras tous les arbres du Paradis
ton ouverture te permettra
de toucher physiquement
l'image qu'a ton esprit.
*******
Avec la symphonie du Nouveau Monde
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Avant la grande mission
il écouta la symphonie qu'avait composée
Antonin Dvorak en 1893
quand il était allé aux États-Unis,
et en ressentit sa nostalgie
non seulement des gratte-ciels qu'il n'avait pas connus
mais aussi des vastes plaines
quand la seule limite est l'horizon
qu'aucun obstacle n'a osé
obstruer.
Et chaque partie lui demanda de réfléchir
plus à fond à la réunification humaine
qui devait être réalisée
pour que les innocents ne soient pas bafoués
en raison d'un manque de résistance à la barbarie.
Encore une fois, l’Adagio montra le chemin
au Largo, au Scherzo
et à l'Allegro con fuoco.
Ainsi commença un nouveau cycle
une autre octave avec les mêmes notes
mais avec d'autres fréquences
pour que se poursuive l’œuvre
avec le dépassement
de l'éveil.
|
|
*******
En protégeant ce que nous n'avons pas
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Tous protégeaient ce qu'ils avaient
mais pas les forces spéciales de l'Humanité
car l'Humanité ne leur appartenait pas
en fait c'était l'inverse
mais par leur volonté
non par obligation.
Ils étaient comme les pianistes, qui donnaient seulement
parce que la musique ne leur appartenait pas.
La possession de l'Humanité était un crime.
Nous avons donc protégé ce que nous n'avions pas
d’ailleurs la seule chose que nous avons donnée
ce n'était pas ce que nous avions
mais c'était nôtre être
et parce que l’œuvre crée l'être
nous étions enfin
des parties de l'Humanité qui débordent
sur les âmes des autres
pour devenir leurs boucliers
quand la barbarie veut les dévorer.
Alors prends garde à ce que tu nous demandes
car nous entendons tes pensées
et qu’ensuite plus personne
ne nous arrête
jusqu'à l’exécution de la mission.
|
*******
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Quelques lignes signalant votre passage me feront toujours plaisirs. Si vous n'avez pas de blog, vous pouvez néanmoins poster un commentaire en cliquant sur "Anonyme" et signer de votre nom ou un avatar. Amicalement,
Dzovinar