lundi 24 décembre 2018

Les Forces Spéciales de l'Humanité - Le marteleur de la musique - Les langues des missions - Nous sommes plus responsables que… - Avec la symphonie du Nouveau Monde - En protégeant ce que nous n'avons pas -






Les Forces Spéciales de l'Humanité
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras


Personne n'avait entendu l'expression
« Forces Spéciales de l'Humanité »
alors qu'elles s’étaient battues depuis des siècles contre la barbarie.
Elles avaient traversé les saisons pour aider les innocents.
Et chaque époque les nommait à sa manière.
Seulement c’étaient toujours les mêmes.
Et leurs guerriers étaient les élus
capables de se battre
avec la plupart de ceux d'une époque
selon les exigences de l'Humanité.
Ils n’attendaient aucun numéro pour s’activer.
Dès leur naissance, que les autres attendaient,
ils commençaient des missions nécessaires
pour l'avenir de l'histoire.
Il n'y eut jamais aucun retard
parce qu'ils servaient exclusivement l'Humanité
indépendamment des sociétés qu’ils trouvaient.
De temps en temps quelques nouveaux guerriers naissaient
qui suivaient les plus anciens
qui provenaient des temps séculaires
où l'armure n'était pas si importante
tant que l’esprit coordonnait
les cinq mouvements
produire l'oeuvre du silence.

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Le marteleur de la musique

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Les frappes du piano dans une autre langue étaient des marteaux.
Ce détail pourrait bien être 
être seulement anecdotique
mais quand il regarda le piano à droite, il sourit.
Il pensait qu'un ancêtre se serait réjoui
même si cet instrument n’existait pas à son époque.
En outre, ces saisons étaient arbitraires, 
la seule chose qui avait de l’importance
étaient les actes qui avaient un sens pour l'Humanité.
Mais qui pourrait penser à cette synecdoque?
Puisque ce n’était plus le point de vue d’un individu
mais d’une suite sortie
de l'hiver de Vivaldi
pour préparer le printemps de Bach.
Il tapota doucement une touche blanche
comme la neige
et suivit le noir des arbres
pour entendre les cordes
juste avant le silence
puisque les sons y vivaient
et alors il imagina
le champ de bataille
après la fin du combat
avec le sourire sur les lèvres de la liberté.

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Les langues des missions
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras


Les langues des missions proliféraient
pour que vive la vision de protéger les innocents
où qu'ils se trouvent dans le monde.
Alors la musique est devenue une langue de compréhension
pour comprendre le message.
Cela lui rappela les bibliques
qu'ils soutenaient comme une suite
l’Œuvre de l’Humanité 
pour traverser les siècles
et toucher les morts et les enfants à naître
tandis que les personnes vivantes changeaient constamment de statut.
Les notes noires et blanches
ne suffisaient plus aux clés
puisque les couleurs devaient vivre
dans l'invisible d'un autre silence
où il était né
dans d'autres Continents.
La diffusion était donc plus nécessaire encore
et l'avenir vivait déjà dans le passé
prêt à germer après le présent.
Les langues s’étaient unies
pour supporter le prochain siège
comme ils savaient qu’ensuite
les choses ne seraient plus jamais les mêmes.

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Nous sommes plus responsables que…
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras


Nous sommes plus responsables que nous ne le pensons
et il ne suffit pas de baisser la barre 
pour être à la hauteur des circonstances
car c'est l'Humanité qui décide
quelle est la nécessité
et la taille de la mission.
Alors écoute l’Ave Maria de Schubert
avant de dire quoi que ce soit
parce que les mots ne suffisent pas
et des actes sont nécessaires
non pas pour l’expiation
en raison d'une quelconque culpabilité
mais parce que tout ce qu'elle veut, c'est que les innocents soient sauvés.
Donc, si tu sens que tu es un Juste
trouve enfin un Caméléon
pour le suivre et supporter
les transcendances nécessaires
mais avant
n'oublie pas
de serrer, le plus étroitement possible,
dans tes bras tous les arbres du Paradis
ton ouverture te permettra
de toucher physiquement
l'image qu'a ton esprit.

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Avec la symphonie du Nouveau Monde
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras


Avant la grande mission
il écouta la symphonie qu'avait composée
Antonin Dvorak en 1893
quand il était allé aux États-Unis,
et en ressentit sa nostalgie
non seulement des gratte-ciels qu'il n'avait pas connus
mais aussi des vastes plaines
quand la seule limite est l'horizon
qu'aucun obstacle n'a osé
obstruer.
Et chaque partie lui demanda de réfléchir
plus à fond à la réunification humaine 
qui devait être réalisée
pour que les innocents ne soient pas bafoués
en raison d'un manque de résistance à la barbarie.
Encore une fois, l’Adagio montra le chemin
au Largo, au Scherzo
et à l'Allegro con fuoco.
Ainsi commença un nouveau cycle 
une autre octave avec les mêmes notes
mais avec d'autres fréquences
pour que se poursuive l’œuvre
avec le dépassement
de l'éveil.

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En protégeant ce que nous n'avons pas
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras


Tous protégeaient ce qu'ils avaient
mais pas les forces spéciales de l'Humanité
car l'Humanité ne leur appartenait pas
en fait c'était l'inverse
mais par leur volonté
non par obligation.
Ils étaient comme les pianistes, qui donnaient seulement 
parce que la musique ne leur appartenait pas.
La possession de l'Humanité était un crime.
Nous avons donc protégé ce que nous n'avions pas
d’ailleurs la seule chose que nous avons donnée
ce n'était pas ce que nous avions
mais c'était nôtre être
et parce que l’œuvre crée l'être
nous étions enfin
des parties de l'Humanité qui débordent
sur les âmes des autres
pour devenir leurs boucliers
quand la barbarie veut les dévorer.
Alors prends garde à ce que tu nous demandes
car nous entendons tes pensées
et qu’ensuite plus personne
ne nous arrête 
jusqu'à l’exécution de la mission.

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