Quand les chaluts, aux cales bondées
de leurs précieux butins,
arrivent au port encore noyé de brume,
dans le froid pénétrant du petit matin,
qu'ils déversent sur les quais glissants
dans un miroitement d'écailles argentées,
de leurs précieux butins,
arrivent au port encore noyé de brume,
dans le froid pénétrant du petit matin,
qu'ils déversent sur les quais glissants
dans un miroitement d'écailles argentées,
miracle que la mer sans cesse renouvelle,
leur charge de poissons qui frétillent encore,
alors,
silhouettes toutes noires
dans leurs châles de laine,
elles sont là
attendant depuis l'aube ...
Ces femmes que rien ne rebute
remplissent les caisses
qu'elles porteront au marché
labeur quotidien
qu'impose la nécessité
pour qu'au foyer
le soleil se lève.
labeur quotidien
qu'impose la nécessité
pour qu'au foyer
le soleil se lève.
Dzovinar
Tu as réussi à transformer ce pénible travail en un beau poème.
RépondreSupprimerL'effort, le sacrifice, consentis par amour des siens, d'autrui, sont des actes d'une grande beauté et méritent qu'on s'y attarde. C'est un hommage "à la vie humble et facile ..." que j'essaie de rendre du mieux que je peux.
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