mardi 5 juin 2018

L’arrière petit-fils de l’empereur d’Allemagne Guillaume II s’agenouille et demande pardon au peuple arménien

Génocide des Arméniens
L’arrière petit-fils de l’empereur d’Allemagne Guillaume II s’agenouille et demande pardon au peuple arménien




Lors d’une cérémonie retransmise par God media (site et TV consacrés à la chrétienté), à la veille de l’anniversaire du décès de l’empereur Wilhelm II d’Allemagne, le 4 juin 1941, devant une salle comble, l’arrière petit-fils du Kaiser, le Prince Franz Wilhelm de Prusse et sa famille se sont agenouillés et demandés pardon au peuple arménien pour la collaboration de l’empire allemand qui a permis le génocide des Arméniens en 1915, perpétré sur ordre du gouvernement des Jeunes turcs de l’Empire ottoman. A sa boutonnière, le Prince, dévasté par l’émotion, porte le Myosotis du souvenir.


Malgré nos recherches [armenews], nous n’avons pu situer le lieu de cette cérémonie.

Guillaume II était un ami proche d’Abdülhamid. Il n’a pas montré beaucoup d’intérêt pour ce qui était fait aux Arméniens. Les deux États étaient dans une alliance officielle et prévoyaient de construire conjointement le chemin de fer de Bagdad. L’Allemagne envoyait des armes à l’armée ottomane. La première mission militaire allemande à l’Empire ottoman est arrivée en 1881, sous le commandement de von der Goltz. Ils savaient que l’Empire ottoman devenait faible et avait besoin d’aide. Ils étaient au courant des craintes d’Abdülhamid et plus tard des jeunes Turcs que l’Empire ottoman serait divisé entre les Britanniques, les Français et les Russes. Les Allemands ont dit aux Ottomans : « Nous sommes vos amis, nous sommes attachés à votre intégrité territoriale, nous ne voulons pas d’une partie de votre terre et nous aimerions collaborer ». Ils ne considéraient pas l’Empire ottoman comme une colonie. sur la domination du pays afin de lutter plus efficacement contre les Britanniques au Moyen-Orient, et même en Inde. Ainsi, ils avaient trouvé un allié stratégique ici. Pendant le règne d’Abdülhamid et plus tard des Jeunes Turcs, seulement une poignée d’Allemands - la plupart des ecclésiastiques - avaient fait campagne en faveur des Arméniens. Ils étaient dirigés par Johannes Lepsius, qui avait écrit un livre sur les massacres arméniens de 1895-1896. Ses écrits ont gagné une certaine popularité parmi les intellectuels allemands, mais n’ont pas vraiment atteint les masses plus larges


L’état-major général de l’armée allemande : le maréchal Paul von Hindenburg, le Kaiser Wilhelm II et Eric Ludendorff, chef d’état-major adjoint de la deuxième armée.

Les officiers allemands ont occupé certains des rangs les plus élevés dans les hauts gradés ottomans. Liman von Sanders, Bronsart von Schellendorf, Humann, von der Goltz et d’autres étaient soit des commandants de terrain, soit des quartiers généraux. Le commandant de l’armée serait ottoman mais ferait rapport à un officier allemand au quartier général. C’était le cas dans les six armées ottomanes. Les Allemands tenaient des postes avec une autorité et une responsabilité énormes. Même Enver partagea ses décisions et son autorité avec un général allemand.

mardi 5 juin 2018,
Jean Eckian ©armenews.com

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