vendredi 2 août 2019

Réflexions sur la ZEE du Maroc - Le Roi du Maroc et le Modèle de développement - N. Lygeros




Réflexions sur la ZEE du Maroc
N. Lygeros


En 1973, le Maroc grâce à l’Acte Numéro 1.73.211 a établi les limites de ses eaux territoriales et de sa zone exclusive de pêche. Via l’Article 1 elles s’étendent jusqu'à 12 miles nautiques. Quant à l’Article 2, il précise qu’en l’absence d’un accord dans le cas d’un recouvrement, les eaux territoriales ne doivent pas aller au delà de la ligne médiane. En 1975 via son Décret Numéro 2.75.311, il définit grâce à son unique article les fermetures de lignes sur la Côte Atlantique. En 1976, il signe une convention relative au tracé de la frontière d’Etat avec la République Islamique de Mauritanie à la suite de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur le Sahara. Dans l’Article II, il est précisé que la délimitation du plateau continental est constituée par le 24ème parallèle Nord. Enfin à l’aide de l’Acte 1.81 de Décembre 1980, le Maroc déclare sa Zone Economique Exclusive qui s’ étend à 200 miles nautiques. Grâce à ses éléments le Maroc a des droits souverains dans le but d’explorer et d’exploiter les fonds marins mais aussi pour utiliser l’Océan afin d’y placer des îles artificielles, des installations et des structures.

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Le Roi du Maroc et le Modèle de développement
N. Lygeros


Dans son discours le Roi du Maroc parle de bond qualitatif en matière d’infrastructures, sans le mentionner exclusivement, il fait référence au Port de Tanger Med, au tramway de Rabat et Casablanca, aux ponts à haubans de Rabat et Casablanca, à la centrale solaire Noor à Ouarzazate, à la ligne à grande vitesse Al Boraq. Malgré tout il considère qu’il faut faire de plus amples efforts pour obtenir de répercussions palpables pour l’ensemble de la société marocaine. Il met en exergue le fait que le modèle de développement n’a pas encore été capable de satisfaire les besoins croissants des Marocains et de réduire les inégalités sociales et les disparités spatiales. Afin de combler ce retard, il a décidé de mettre en place une commission consultative investie d’une mission limitée dans le temps afin se réévaluer et réactualiser le modèle de développement. Il mise sur l’audace et la génie de cette commission pour régler des problèmes dans les domaines de l’ enseignement, de la santé, de l’agriculture, de l’investissement et du système fiscal. Cela démontre qu’il a une vision réaliste et qu’il désire des reformes efficaces qui touchent l’ensemble du peuple marocain.

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