Le rôle de l'Allemagne dans l'anéantissement des Arméniens Paru le 1 octobre 2018
Traduit de l'Allemand par Georges et Simon Barlères
Correspondant de journaux et revues allemands à Istanbul et parfaitement turcophone car marié à une journaliste turque, il se trouve confronté en 2010, lors de discussions avec des confrères et intellectuels turcs à la question de l'extermination des Arméniens pendant la première guerre mondiale.
La complicité allemande étant évoquée par ses interlocuteurs turcs, il veut en avoir le cœur net et se met à investiguer cet aspect du sujet aussi bien en Turquie, en se rendant dans les provinces précédemment occupées par les populations arméniennes qu'en Allemagne, en faisant des recherches dans les Archives militaires allemandes, peu ou pas exploitées jusqu'alors.
Ce sont cinq années de recherches qui le conduisent à écrire ce livre qui met en scène les principaux protagonistes du conflit de la première guerre mondiale, en découvrant les coulisses et les mécanismes qui ont conduit à l'extermination des Arméniens de l'empire ottoman. On y assiste à un récit vivant et passionnant digne d'un roman d'espionnage, qui va jusqu'à la description de l'exfiltration dans le plus grand secret des trois principaux responsables turcs du génocide par des officiers de la marine militaire allemande, dans la nuit du 1er novembre 1918, après la signature de l'armistice de Moudros entre la Turquie et l'Angleterre (11 jours avant l'armistice entre la France et l'Allemagne). Ce récit provient du rapport de l'officier de Marine allemand Balzer lui-même, retrouvé dans les archives militaires et publié seulement en 1933 dans une revue d'Anciens Combattants.
La diffusion de cet ouvrage en Allemagne dès Mars 2015, année de la commémoration du centenaire du génocide, et les mouvements qu'il suscite auprès de nombreux hommes politiques allemands, n'est pas étranger à ce que après différents soubresauts et atermoiements, les députés du Parlement allemand (Bundestag) votent, à une large majorité (unanimité moins une voix), un an plus tard, le 2 juin 2016 :
- la reconnaissance du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman en 1915-1918
- la reconnaissance de la coresponsabilité allemande dans l'exécution de ce génocide.
Le texte de cette reconnaissance est mentionné en épilogue du livre dans les deux langues, le fac-similé du texte de Loi allemand et sa traduction française.
Cette reconnaissance du Crime contre l'Humanité par le complice et l'éclairage des faits par un allemand de souche font de cet ouvrage une pierre angulaire de la dénonciation du Crime nié par son auteur principal qu'est la Turquie, qui continue à refuser son implication de manière grossière.
La complicité allemande étant évoquée par ses interlocuteurs turcs, il veut en avoir le cœur net et se met à investiguer cet aspect du sujet aussi bien en Turquie, en se rendant dans les provinces précédemment occupées par les populations arméniennes qu'en Allemagne, en faisant des recherches dans les Archives militaires allemandes, peu ou pas exploitées jusqu'alors.
Ce sont cinq années de recherches qui le conduisent à écrire ce livre qui met en scène les principaux protagonistes du conflit de la première guerre mondiale, en découvrant les coulisses et les mécanismes qui ont conduit à l'extermination des Arméniens de l'empire ottoman. On y assiste à un récit vivant et passionnant digne d'un roman d'espionnage, qui va jusqu'à la description de l'exfiltration dans le plus grand secret des trois principaux responsables turcs du génocide par des officiers de la marine militaire allemande, dans la nuit du 1er novembre 1918, après la signature de l'armistice de Moudros entre la Turquie et l'Angleterre (11 jours avant l'armistice entre la France et l'Allemagne). Ce récit provient du rapport de l'officier de Marine allemand Balzer lui-même, retrouvé dans les archives militaires et publié seulement en 1933 dans une revue d'Anciens Combattants.
La diffusion de cet ouvrage en Allemagne dès Mars 2015, année de la commémoration du centenaire du génocide, et les mouvements qu'il suscite auprès de nombreux hommes politiques allemands, n'est pas étranger à ce que après différents soubresauts et atermoiements, les députés du Parlement allemand (Bundestag) votent, à une large majorité (unanimité moins une voix), un an plus tard, le 2 juin 2016 :
- la reconnaissance du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman en 1915-1918
- la reconnaissance de la coresponsabilité allemande dans l'exécution de ce génocide.
Le texte de cette reconnaissance est mentionné en épilogue du livre dans les deux langues, le fac-similé du texte de Loi allemand et sa traduction française.
Cette reconnaissance du Crime contre l'Humanité par le complice et l'éclairage des faits par un allemand de souche font de cet ouvrage une pierre angulaire de la dénonciation du Crime nié par son auteur principal qu'est la Turquie, qui continue à refuser son implication de manière grossière.
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Prix 23 €
Ce journaliste a eu le courage et la loyauté de mettre en lumière la participation de l'Allemagne dans ce génocide. On les trouve partout les allemands.
RépondreSupprimerBonne semaine chère amie :)
Oh ma belle ! Apercevoir ton lien me fait toujours plaisir ! Je sais que je vais trouver quelques mots de toi, un commentaire qui m'apporte la chaleur d'une parole compatissante à l'évocation de conflits passés, qui n'ont trouvé à ce jour ni justice, ni reconnaissance de l'état responsable; et qui n'intéresse plus personne ! Parfois, comme toi, la fatigue d'un moment sans doute, j'oublie les aspects positifs, pour ne plus voir que ceux qui laissent place à la lassitude. Demain sera un autre jour ... Je t'embrasse. Mais j'ai parcouru ta page tout de même et me suis complue à lire tes belles histoires d'amitié. Le temps est froid et maussade - Je souhaite que ta semaine soit ensoleillée néanmoins.
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