dimanche 1 mai 2016

Je voulais te dire


Je peux affirmer, je crois
sans me tromper,
que beaucoup de tes amis
de passage
ne t'oublieront jamais .
Moi non plus.
Malgré Thessalonique.
T'oublier serait jeter aux orties
les souvenirs de moments
riches et très beaux 
 que j'ai vécus grâce à toi.

 Tu as été, pour beaucoup,
comme pour moi,
 le puissant vecteur
d'une prise de conscience
nécessaire.
Tu as travaillé
pour cela
J'espère que les résultats
ont souvent été à la hauteur
de tes attentes.

Je voulais moi aussi
  tout apprendre des enseignements
 de cet être étonnant,
digne de tous les superlatifs,
 que j'avais su reconnaître en toi
 - et ce fut un grand bonheur.

Même si un jour,
mon coeur fut blessé
d'une indifférence
demeurée incompréhensible,
pour moi,
et si grande qu'en fut ma tristesse,
j'ai gardé, intacte, ma foi en toi.

 Il est vrai
que ton destin te conduit vers tant d'univers
 où se nouent tant d'autres liens ...
Poursuivant ainsi le choix que tu as fait
à l'aube de ta jeunesse
de consacrer ta vie,
d'offrir tes facultés prodigieuses,
à l'idéal humaniste,
que tu ne peux donner
 qu'un peu de toi
à tous ceux, si nombreux,
qui croisent ta route
un moment...

 Pourtant, dans ce temps privilégié
où tu me fis le cadeau
inattendu, émouvant,
 de ton amitié,
tu as été celui qui, sache-le,
 m'a fait naître une seconde fois.
Que la providence te protège.

Dzovinar
30 avril 2016







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