Rien n’est vraiment anecdotique
Ma mère, âgée de près de 98 ans, ancienne directrice d’école et veuve d’un officier de tirailleurs algériens et marocains - mon père - m’a téléphoné, scandalisée. Sa femme de ménage, Yamina, travaillant chez elle depuis de nombreuses années, et par ailleurs femme dévouée, lui a dit, à propos de la décapitation de Samuel Paty, que c’était là l’oeuvre des Tchétchènes et aucunement celle des « Arabes ». L’islam n’avait rien à voir dans cette affaire. Ma mère, toujours alerte intellectuellement, lui a répondu qu’en disant ça, elle se désolidarisait de l’ouma, la communauté islamique, car il s’agissait bien d’un musulman, proclamant agir au nom de l’islam, arabe ou pas. La conversation risquant de tourner en sa défaveur, Yamina en est venue à affirmer qu’à l’époque des Français, en Algérie, les musulmans mangeaient des rats et qu’il était normal qu’ils exigent une compensation. Je vous laisse imaginer la réponse cinglante de ma mère qui a passé une grande partie de sa vie d’enseignante à instruire les petits musulmans et qui, à la fin de chaque scolarité, était couverte de cadeaux de la part des parents. Autre époque… Je précise que ma mère interdit à sa femme de ménage de porter le moindre signe religieux lorsqu’elle arrive à la maison.
Ajouté à plusieurs faits de ce type, également avérés, cette inquiétante anecdote m’amène, une fois encore, à affirmer fortement la gravité de la situation. Il existe réellement une communauté nombreuse sur le sol de notre pays, vivant à côté de la nation, profitant et abusant de ses bienfaits, tout en la combattant. Elle n’a aucune vocation à s’intégrer. En revanche elle a reçu la mission collective, selon le coran, de convertir ou d’éliminer les infidèles. Grossie par l’émigration illégale et encouragée par les reculades du pouvoir, elle devient chaque jour plus dangereuse pour notre pays. J’ajoute que les petites gens, sans grande culture religieuse, aisément manipulables, sont infiniment utiles pour les responsables de cette communauté. Ces personnes doivent constituer la masse de manoeuvre de l’islam en France. Il faut les endoctriner avec les mensonges les plus éhontés. Ils feront partie de la panoplie prête pour engager l’action déterminante. Un camarade pour décrire la situation, évoquait fort justement, le jeu de go qui consiste à grignoter toutes les positions de l’adversaire en construisant des territoires; les pions encerclés devenant des « prisonniers ». Ouvrons les yeux, tout est bon pour nous subjuguer. La taquiya, c’est à dire le mensonge légal, les contre-vérités, le larmoiement, la recherche d’alliés, les exactions de tous ordres, l’entrisme avec la pénétration des administrations, la lente occupation de zones de vie et d’activité et bien sûr les trafics et les attentats.
Malheureusement cette attitude est confortée par l’état d’esprit de responsables français du plus haut niveau. On ne peut pas affirmer, en Algérie, terre romanisée convertie à l’islam par le glaive d’Okba, que la « colonisation a été un crime contre l’humanité » ou désigner un fanatique de la « cause » algérienne, pour co-écrire l’histoire de l’Algérie, sans qu’il y ait des conséquences. Les musulmans originaires d’Afrique du nord, sont ainsi légitimés à demander réparation et quand celle-ci ne vient pas, le vide appelle à une vengeance étayée par les sourates les plus anti juives et chrétiennes du coran. J’ajouterai que toutes les concessions faites aux musulmans, des rayons halals des supermarchés, à l’enseignement de l’arabe dès le primaire par des professeurs tunisiens, en passant par la tolérance de règles différentes des nôtres dans certaines banlieues et bien d’autres faiblesses, ne font que conforter l’esprit de conquête des agitateurs musulmans.
Je crains qu’une fois l’émoi actuel retombé et les discours archivés, le malheureux Samuel Paty, à l’instar du colonel Beltrame ou du père Hamel ou des victimes de tous les attentats, ne soit plus qu’un martyr dont on se contentera de donner le nom à quelque rue ou établissement ou de le graver sur une plaque commémorative. La guerre d’Algérie a commencé avec l’assassinat dans les gorges de Thiganimine, le 1er novembre 1954 de l’instituteur Guy Monnerot dont l’épouse survivra à l’attaque. Il y aura 66 ans dans quelques jours. Aujourd’hui, il s’agit aussi d’un enseignant…
Il est désormais question de courage. La guerre qui s’ouvre, comme toutes les guerres, n’accepte pas les tièdes. Alors il est grand temps que nos dirigeants prennent la mesure des choses, admettent que les circonstances ne sont plus au ronron politique, aux tentatives de dédouanement, aux concessions, au verbiage et à la manipulation de l’opinion, mais à la lutte et au combat. Les faits sont probants. L’islam a repris sa guerre contre le monde chrétien - désolé pour les athées et les laïcards mais aux yeux des musulmans ils sont dans le lot - et le premier objectif est bien la France.
Henri ROURE
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