Alexandroupolis (Grèce)
Le lien grécoarménien
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Le lien grécoarménien n’est pas seulement une amitié. Parce que dans les relations internationales, le mot amitié cache toujours un autre sens et constitue plus un prétexte pour le maintien de relations faussées et rien d’autre en fait. Le peuple grec avec le peuple arménien a beaucoup en commun depuis des siècles. Seulement à cause du génocide, des distances se sont créés et les plus de jeunes se demandent ce que peut être leur relation d’un côté pratique. Ils n’ont pas bien sûr perçu ce qui est déjà fait par l'Arménie Occidentale et les implications pour le Pont Oriental. Ils ne voient pas non plus comment tout cela a un rapport avec le problème kurde et le Kurdistan. Ils sont restés à la traîne par manque d'information rationnelle et s’en tiennent toujours au Traité de Lausanne, sans donner d'importance au Traité de Sèvres, alors que le premier perd de plus en plus son sens au profit du deuxième présenté comme référence car plus durable en raison de son historicité. Le Traité de Lausanne est un patchwork d’articles qui ont servi de corrections erronées qui n’ont jamais eu d’action sur le fond, car ils n’avaient aucun fondement historique. Tandis que grâce au Président Wilson, dans le Traité de Sèvres, même s’il a été signé après le génocide des Arméniens, des Assyriens et des Grecs, il est considéré comme normal qu’ils gardent sur la carte leurs terres ancestrales sans aucune exception, puisqu’il a demandé à tous les représentants des peuples autochtones de ne pas attacher de l’importance aux bourreaux. Ainsi le lien grécoarménien est non seulement l'avenir, mais il a aussi, des perspectives.
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