Je te regarde avec tendresse
et inquiétude
toi qui ne vis que pour l'avenir
au sacrifice de ta propre vie
et je voudrais
qu'un sentiment de plénitude pourtant
- tant sont ancrées tes certitudes -
ne cesse d'être le puissant moteur de ton oeuvre.
Cette grande force qui semble indestructible,
imperméable au doute,
qui te donne une volonté inflexible,
un courage que rien ne peut entamer,
est sans doute le garant d'une persévérance
sans faille, admirable ...
Mais tu es si jeune encore
et tu crois que tu pourras aider l'humanité
à retrouver le chemin de la compassion
ce sentiment qui ouvre le coeur, l'esprit,
l'intelligence à l'autre,
des hommes ...
Ma vie ne ressemble en rien à la tienne,
ni mon apprentissage, ni mes facultés
mais ce que l'expérience m'a appris
- peut-être n'ai-je pas tout compris ? -
n'augure rien de bon
pour l'avenir de l'Humanité
dominée qu'elle est par le poids
de ses peurs, de ses lâchetés,
bien plus que par le désir de se sauver.
Alors oui, j'ai peur pour toi,
car je t'aime comme la mère que je suis
le sais-tu ?
le sais-tu ?
- je voudrais tant que tes efforts ne soient pas vains -
et que jamais ton coeur ne connaisse
le désenchantement.
Que toujours le ciel et la mer soient bleus,
au bord des rivages ocrés de ta vie.
Dzovinar
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