N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Actuellement on parle beaucoup du concept d'asile politique accordé par un État, quand il y a une demande d'un citoyen en danger dans son propre Etat. Ce cadre, concerne actuellement toute l'Union Européenne, ou tout au moins nous avons cette impression parce que nous n'examinons pas les détails de l'institution. Donc, la première observation est que l'Union Européenne n'a pas de frontière avec la Syrie et l'Irak, pays qui sont dans une situation critique. Deuxième observation, la Turquie qui est limitrophe de ces deux pays ne se trouve pas en condition belligérante. Troisième observation, la demande d'asile politique doit se faire avec le premier pays limitrophe du pays à risque, s'il n'est pas dans la même situation. Par conséquent, tous les réfugiés qui sont effectivement des réfugiés et pas simplement des émigrés économiques ou même des clandestins, doivent faire leur demande en Turquie, et pas à l'Union Européenne. Nous comprenons ainsi pourquoi premièrement la Turquie ne reconnaît pas les réfugiés qui sont passés par son Etat, car il faut qu’elle réponde à la demande théorique de véritables réfugiés, et deuxièmement pourquoi les émigrés qui le tentent par ce biais se retrouvent dans l'Union Européenne. Il est entendu avec cette analyse, que la plupart, et pas un pourcentage seulement comme ils sont présentés par les medias, sont des migrants et non des réfugiés qui fuient le cadre du génocide en raison de l'action de l'organisation terroriste.
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