Morceau de paradis
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Chacun voyait
un morceau de paradis
au parc
de la tête
d’ or
car
le pont
et le chemin
de pierre
montraient
l’oeuvre
de la nature
de l’homme
qui aime
et ne déteste pas
car il vit
avec l'Humanité
et ne gaspille pas
le Temps
avec les sociétés
qui oublient
encore
l'avenir.
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Chacun voyait
un morceau de paradis
au parc
de la tête
d’ or
car
le pont
et le chemin
de pierre
montraient
l’oeuvre
de la nature
de l’homme
qui aime
et ne déteste pas
car il vit
avec l'Humanité
et ne gaspille pas
le Temps
avec les sociétés
qui oublient
encore
l'avenir.
Lorsque le rouge
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Lorsque le rouge
est monté
sur le vert
est apparue
la beauté
des fleurs
qui s’était cachée
tant de jours
ainsi
après
Pâques
tous
ont vu
Son amour
bien qu’il
l’aient accusé
de sauver
les hommes
même
le Samedi.
La légèreté de l'être
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
La légèreté de l'être
s’était étendue
partout
et les petites
fleurs
ressemblaient
à la mousse
de la mer
sur
les vagues
vertes
qui arrivent
sur la côte
des yeux
des hommes
pour qu’ils voient
enfin
la beauté
de la vérité
quand
elle se tient
droite
comme la liberté.
Partout les fleurs
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Partout les fleurs
envoyaient
le même message
aux hommes,
aussi petite
qu’elle soit,
la vie
avait de la valeur
quand elle avait
au milieu d’elle
la beauté
du paradis
puisqu’il donnait
tout
sans jamais
faire
le compte
car
il ne connaissait pas
la misère
ainsi
les pétales
étaient les seules
monnaies
de l’oeuvre.
Le cône rose
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Nous avons vu
le cône rose
sur
le vert
et avons compris
que c’était
un morceau
d’arc-en-ciel
qui
s’était retrouvé
sur terre
pour que les plus incroyants
croient
que les roses
savaient
que leurs couleurs
provenaient
de la lumière
du ciel
pour cela
elles montraient aussi
aux hommes
le paradis.
La rose solitaire
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
La rose solitaire
montrait
aux suivantes
ce qu’elle avait
appris
des précédentes
parce qu'elle savait
que seule
la suite
de l'éphémère
pouvait
soutenir
le diachronique
dont avait
besoin
l’Humanité
et pour cela
tu as compris,
quand tu l’as vue,
que la solitude
est
seulement
à ceux
qui ne voient pas
le Temps.
Les roses du soleil
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Les roses du soleil
avaient sa couleur
et montraient toujours
sa source
aussi basse
soit elle
parce qu'elles savaient
que chacun d'eux
même
par leur légèreté
expliquaient
la pesanteur
aux hommes
qui les touchaient
pour qu’ils apprennent
eux-mêmes
quel est
leur rôle
dans
la nature
du miracle
de la beauté.
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