Le Livre de la Nature
N. Lygeros
Traduit de l’anglais par A.-M. Bras
Quelques personnes, peu en réalité, croient que le Livre de la Nature existe.
Mais moins encore savent comment écrire son texte.
En vérité c’est une étrange idée pour nombre d’entre eux
que de considérer qu’il est possible de créer quelque chose de nouveau avec le passé.
En fait, les choses étranges n’ont pas de durée dans le temps.
Après l’innovation, la singularité se transforme en réalité.
Sans aucune crainte, il créa des morceaux de mémoire du futur.
Comme des formules mathématiques ce code pouvait rester stable,
seuls des morceaux de perfection avaient cette propriété.
Ce n’était pas un processus pour mettre fin à une évolution.
Perfection était aussi l’évolution.
C’était le même problème avec le paradis.
Pour certains c’était seulement la fin.
Une nouvelle vie certainement, mais sans évolution.
C’est pourquoi la plupart d’entre eux ne pouvaient croire que là pouvait être
un autre pas,
ou pour le dire autrement, que la continuité était encore là.
Mais un concept polycyclique était possible.
Stabilité n’était pas immobilité.
Perfection n’était pas la fin.
Et l’Humanité était capable d’écrire de nouveaux chapitres dans le Livre de la Nature.
Quand il pensa à la phrase : plus jamais
il vit le problème.
Parce que dans la Nature, les choses étaient différentes.
Et la polycyclicité signifiait : encore à jamais mais toujours avec quelque chose
de complètement différent.
Alors le point était le suivant.
Pouvons-nous changer le futur avec la Mémoire du passé ?
Certainement non.
Mais avec la Mémoire du futur c’était possible.
Choc mental.
Bifurcation.
Le Livre de la Nature avait changé.
De nouvelles pages étaient prêtes.
*****
Dans le Témoignage hexagonal
N. Lygeros
Traduit de l’anglais par A.-M. Bras
Il n’y avait pas de courbes dans la Rotonde seulement des angles.
Là, les triangles étaient partout
dans une structure hexagonale.
Ils allèrent là pour écouter deux témoignages.
Une femme et un homme, deux innocents, deux survivants
du Génocide étaient là.
Tous les deux prêts à répondre à toutes les questions.
C’était impressionnant de les voir ainsi.
Si vrai, si bien…
Juste pour les autres.
Si généreux…
Deux morceaux d’Humanité…
Hors de toute société de l’oubli.
Ils donnaient à tous sans exception
Ce qu’ils étaient et non pas ce qu’ils avaient.
Plus qu’un cadeau aux gens, un témoignage d’Humanité.
Elle l’aida à faire le premier contact
en leur posant et spécialement à elle, des questions très humaines.
Ils écoutèrent ensemble leurs bienveillantes réponses.
Leurs souvenirs étaient près d’eux comme des idées familières.
Ils pouvaient les sentir comme des larmes sur la peau.
Mais des larmes de Joie.
Ces survivants appartenaient déjà au futur du génocide.
Et ils étaient capables de préparer les générations futures
pour ne pas oublier la vie.
Pour résister à la barbarie avec leurs propres vies.
Après son aide il fut capable de faire le premier contact.
Nouveau choc mental.
Nouvelle bifurcation.
Avec la même question à tous les deux.
Quelle était la chose la plus importante dont ils voulaient se souvenir.
La femme répondit la résistance à la barbarie.
L’homme répondit la tolérance aux différences.
C’était la leçon des survivants.
Cela donnait une nouvelle dimension à leur témoignage.
*****
(1) http://dzovinar.blogspot.fr/p/blog-page.html
(3) Autres poèmes : mes choix**
(4) textes - poèmes (suite)
(5) textes - poèmes (suite)
(6) Nouvelles
http://dzovinar.blogspot.fr/p/la-page-de-nikos-lygeros-7.html
(8) textes - poèmes (suite)
https://dzovinar.blogspot.fr/p/la-page-de-nikos-lygeros-8.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Quelques lignes signalant votre passage me feront toujours plaisirs. Si vous n'avez pas de blog, vous pouvez néanmoins poster un commentaire en cliquant sur "Anonyme" et signer de votre nom ou un avatar. Amicalement,
Dzovinar